Contraception : pas de dépistage systématique du risque de thrombose

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La Haute Autorité de Santé (HAS) estime inopportun de dépister systématiquement la thrombophilie avant une première prescription d’une contraception oestroprogestative, arguant d’une efficacité non démontrée pour un coût bien trop élevé.

La HAS estime inopportun de dépister systématiquement le risque de thrombophilie avant une première prescription d'une contraception oestroprogestative (Crédit photo : DACHSEL/TPH/SIPA).

Contraception oestroprogestative et risque thromboembolique Les

contraceptifs oestroprogestatifs augmentent, sans conteste, le risque de développer une maladie thromboembolique veineuse. A l’origine, un trouble de la circulation sanguine qui favorise la coagulation du sang et provoque la formation de caillots (on parle de thrombus), lesquels peuvent migrer et obstruer des veines des membres inférieurs (

phlébite ou 

thrombose) ou, plus grave, des artères pulmonaires (

embolie pulmonaire). Ce risque serait même plus élevé chez les femmes porteuses d’une anomalie de la coagulation. L’affaire des

pilules de 3ème et 4ème générations l’avait clairement mis en évidence et tous les scientifiques et médecins s’accordent sur ce point.A la suite de cette affaire, certains avaient suggéré de dépister systématiquement le risque de thrombophilie chez les femmes se faisant prescrire de tels contraceptifs pour la première fois.Pas opportun de dépister systématiquement le risque de thrombophilie, selon la HASA la demande de la Direction Générale de la Santé, la HAS s’est donc saisie de cette question. Et elle conclut que, si sur-risque il y a, celui-ci reste toutefois faible dans l’absolu puisqu’il serait de 5 à 12 maladies thromboemboliques pour 10 000 femmes sous contraceptif oestroprogestatif.En outre, “un test négatif de la thrombophilie à un moment donné ne garantit pas la non survenue ultérieure de cette maladie“, affirme la HAS, ajoutant que la “majorité des femmes ayant développé des phlébites et/ou des embolies pulmonaires n’avaient pas de thrombophilie identifiée“.Enfin, derniers arguments avancés par la HAS, l’absence d’évaluation des effets négatifs d’un dépistage systématique de la thrombophilie (impact psychosocial, freins potentiels à l’accès à la contraception…) et le coût très élevé d’une telle mesure.Deux outils pour aider les femmes et les médecins à choisir la bonne contraceptionDans un second document publié le même jour, la HAS propose deux outils d’aide à la décision médicale pour

choisir son mode de contraception. Le premier s’adresse aux femmes, qui trop souvent encore s’en remettent à leur médecin pour choisir leur contraceptif ; le second est destiné aux professionnels de santé, afin de les aider à aborder la question de la contraception, à prendre en compte les attentes et préférences des femmes avant de prescrire un moyen de contraception.Amélie PelletierSource : Communiqués de presse de la HAS, 25 septembre 2014.Click Here: cheap all stars rugby jersey

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