Grippe A : les pédiatres appellent à la sérénité
May 10, 2020 | News | No Comments
“Rester sereins pour protéger nos enfants“, voici le mot d’ordre de la Société française de pédiatrie (SFP). La pandémie de grippe A suscite de nombreuses questions et inquiétudes, notamment chez les parents. Pour la SFP, si cette inquiétude est légitime, il ne faut pas pour autant céder à la peur. En revanche, la campagne de prévention est justifiée.En effet, selon Daniel Floret, président du Comité technique des vaccinations du Haut Conseil de la santé publique, “cette pandémie, comme toutes les épidémies de grippe d’ailleurs, va toucher fortement les enfants“. Mais “heureusement, la plupart d’entre eux feront une maladie bénigne“, assure-t-il. Ainsi, chez une grande majorité d’enfants, le traitement de cette grippe H1N1, dont les symptômes seront difficiles à différencier d’un rhume classique ou d’une rhinopharyngite, sera limité à la réduction de la fièvre. L’usage de traitements antiviraux (comme le tamiflu) ne sera donc pas automatique. La SFP conseille ainsi aux parents de consulter leur pédiatre ou leur médecin traitant, lesquels sont “parfaitement en capacité de gérer ce type de situation“.Daniel Floret indique que “des formes graves surviendront chez des enfants, pour la plupart porteurs d’affections sous jacentes, mais aussi des enfants en bonne santé“. C’est dans ces cas que l’hospitalisation sera envisagée. Afin de ne pas encombrer les services d’urgence pédiatriques et de limiter le risque de contamination, la SFP recommande “aux familles d’éviter au maximum la fréquentation des urgences pour des affections qui peuvent être gérées en ambulatoire par le pédiatre ou le médecin traitant“. Dans la mesure du possible, c’est après une consultation chez le médecin que l’hospitalisation sera décidée ou non. L’annonce de l’arrivée de ces enfants aux urgences est recommandée afin qu’ils puissent bénéficier d’une prise en charge rapide et bien orientée.Enfin, pour la vaccination, la SFP rappelle qu’elle ne concerne pas les nourrissons de moins de 6 mois. Ils doivent donc être indirectement protégés “par la vaccination de l’entourage“. Pour les autres enfants, la priorité est donnée aux 6-24 mois qui présentent des facteurs de risque de complication, puis aux plus de 2 ans avec facteurs de risque, et enfin aux 2-18 ans sans facteurs de risque. La SFP rappelle que “ces vaccins ne seront proposés que dès lors que des garanties auront été obtenues quant à leur efficacité et leur innocuité“.Sarah LaînéSource :Communiqué de presse de la Société française de pédiatrie – 25 septembre 2009Click Here: Golf special