Fellation et cunnilingus liés au cancer de la gorge

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Les personnes ayant eu des rapports bucco-génitaux avec de nombreux partenaires sexuels ont plus de risque de développer un certain type de cancer de la gorge. A l’origine de cette relation, l’infection par papillomavirus, un virus déjà lié à l’apparition des cancers du col de l’utérus chez la femme.
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Si cette relation entre papillomavirus et cancer de la gorge a depuis longtemps été évoquée, elle n’avait jusqu’alors jamais été reliée à des comportements sexuels spécifiques. A la lumière de ces résultats d’une étude conduite sur 86 hommes et 14 femmes, il apparaît que les personnes qui ont eu plus de 6 partenaires sexuels (sexe oral incluant fellation et cunnilingus) au cours de leur vie, ont un risque multiplié par 8,6 de développer ce type de cancers de la gorge. L’infection par papillomavirus est ainsi le facteur de risque le plus important, indépendamment de la consommation d’alcool ou de tabac. Le principal auteur de l’étude, Maura Gillison se veut néanmoins rassurante : « le public devrait cependant être rassuré car le cancer oropharyngé est relativement rare et la grande majorité des personnes ayant une infection orale par papillomavirus ne développeront pas de cancer ».
Cette étude permet de rappeler que le sexe oral n’est pas dénué de risques et peut être un mode de transmission de maladies sexuellement transmissibles. Les papillomavirus ne sont pas les seuls dangers, d’autres maladies sexuellement transmissibles peuvent également être transmises par fellation parmi lesquelles le sida, la syphilis, les gonorrhées, l’hépatite B ou l’herpès… Face à ces dangers, le préservatif est le seul moyen de se protéger des maladies sexuellement transmissibles.
Par ailleurs, un vaccin permet aujourd’hui de se protéger des infections par papillomavirus et ainsi du cancer du col de l’utérus. Reste à déterminer s’il est aussi efficace contre les cancers de la gorge. Si tel est le cas, une vaccination plus vaste (incluant les hommes ?) pourrait être recommandée.Source : NEJM 2007, vol. 356 ;19 :1944-56

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