Euro 2021 : La grande nation qui va se vautrer, la polémique qui va nous saouler… Nos paris (parfois à la con) pour la compétition
June 11, 2021 | News | No Comments
Profitons de ces quelques heures qui nous séparent encore du début de l’Euro. Ce sont les meilleures, quand la compétition est là, toute proche, mais qu’il est encore temps de s’écharper sur la grande nation qui va chocker, le joueur inconnu avant la compète qui partira à City pour 50 plaques après, ou la polémique qu’on n’a pas envie d’entendre. C’est donc l’heure de se mouiller un peu, et le service des sports de 20 Minutes va y prendre sa part. En voiture Simone.
L’équipe qui sera cramée trop vite : l’Angleterre
Comme d’habitude, on les voit beaux et forts. Comme d’habitude, on les regardera rentrer chez eux après les quarts, petit sourire en coin. Pas qu’on leur en veuille particulièrement, il y en a même certains – on avoue – qu’on aime voir jouer, mais ça reste les Anglais et les traditions, c’est important. Bien sûr, ils font partie des favoris, avec leurs cinq derniers matchs victorieux et leur armée à 745 millions d’euros (la plus chère du tournoi), selon les comptes de L’Equipe. Le problème, c’est qu’ils vont arriver totalement rincés.
La Premier League est un championnat harassant en soi, et pour ne rien arranger sept joueurs du 11 type n’auront qu’une demi-préparation après avoir joué une finale de Coupe d’Europe. Alors ça passera pour les poules malgré la leçon infligée par les Croates, en 8e de finale aussi, parce que la Pologne aura perdu Lewandowski en cours de route (on va y revenir), mais face au Portugal en quarts, même pas la peine d’y songer. Tout le monde ne peut pas avoir une machine de la Nasa à 2 millions d’euros chez lui pour récupérer comme Ronaldo.
Le joueur qu’on n’avait pas vu (re) venir : Eden Hazard
Deux ans qu’il n’a pas fait un match correct, mais on ne sait pas pourquoi, on ne peut s’empêcher de penser que ce sera différent cet été. Oh, Hazard ne va sûrement pas voler sur le terrain comme en Russie – Pavard a encore un peu le nez qui coule à cause des courants d’air trois ans après la demie – mais il n’est jamais aussi à l’aise qu’au milieu de ses potes de la sélection. Le joueur du Real ne sera pas tout à fait à son poids de forme mais l’urgence de la situation peut le pousser, aussi. De Bruyne, nez et orbite gauche fracturés lors de la finale de la Ligue des champions, ne sera pas remis pour le début de l’Euro. La Belgique a besoin de son capitaine, pour l’une des dernières chances de cette génération (avec Lukaku et Courtois) dans sa quête d’un trophée majeur.
Le coup tactique qu’on voit venir de loin : les Bleus finiront en 4-2-3-1 avec Rabiot à gauche
On connaît notre DD, quoi qu’il nous fasse un peu douter avec le twist Benzema. Mais le losange, la défense à trois, tout ça, on sait très bien qu’il n’en sera plus question après la première période indigeste face à l’Allemagne en ouverture. Les Bleus iront gagner l’Euro en 4-2-3-1, avec Rabiot à gauche et Mbappé à droite, point barre. Et ne vous étonnez même pas si vous voyez Moussa Sissoko rentrer de temps en temps.
La grosse nation qui va passer à côté : l’Allemagne
Pas très original, certes, mais la Deutsche Fußballnationalmannschaft (c’est toujours plus classe en VO) est vraiment sur la jante avant cet Euro. Tous les ingrédients sont réunis pour voir les quadruples champions du monde et triples champions d’Europe se vautrer. Savoir avant la compétition que son entraîneur ne sera plus là à la fin, ça n’a jamais été une bonne idée.
Le format de cet Euro à 92 équipes fait qu’ils vont gratter la 3e place de la poule, et donc voir les 8e. Mais ça n’ira pas plus loin. Ce n’est pas le 7-1 à l’équipe B de la Lettonie qui nous fera changer d’avis.
La star qui va devoir déclarer forfait à cause du Covid-19 : Robert Lewandowski
Le cas du pauvre Jasper Cilessen, écarté de la sélection des Pays-Bas en pleine prépa après un test positif, l’a montré : personne n’est à l’abri de voir son Euro se terminer brutalement. Alors, sur quel joueur majeur tombera le couperet (parce qu’il en faudra un) ? On épargnera Marco Verratti, qui a déjà donné deux fois de sa personne cette saison et occupé à réparer son genou. On évitera de se porter la poisse en citant un attaquant français. Allez, va pour Robert Lewandowski, aka monsieur malchance depuis le début de la pandémie. Elle lui a volé un Ballon d’Or tout cuit en 2020, alors pourquoi pas le faucher en plein vol dans cet Euro. Désolé les Polonais.
Le pays qui peut prévoir un baby-boom neuf mois après l’Euro : le Danemark
La nouvelle nous avait fait sourire en 2016 – enfin en 2017 – quand neuf mois après l’historique victoire contre l’Angleterre en 8e de finale, un mini baby-boom avait été repéré en Islande. Comme on aime le foot et savoir les gens heureux, on a très envie qu’un autre pays prenne le relais cette année. Après avoir étudié le tableau, on met une piécette sur le Danemark. Invaincus en qualifs, portés par des éléments d’avenir et d’expérience comme Schmeichel, Kjar, Eriksen ou Højbjerg, les Danois auront l’avantage de dispute leurs trois matchs de poule devant leurs supporters à Copenhague. Le peuple y croit en tout cas. « Les attentes sont assez élevées, et étant réaliste, jouer les demi-finales serait bien », disait un journaliste local à l’AFP au début du mois.
On voit bien les champions d’Europe 92 accrocher la 2e place de leur groupe derrière les Belges, puis sortir l’Italie et les Pays-Bas dans des matchs au couteau qui illumineront les soirées dans les foyers du pays. Il faudra bien que ça s’arrête à un moment en revanche, on n’est plus à l’époque de la CEE. Et c’est la France qui s’en chargera, vous pouvez fav.
La chanson cool des supporters qui nous fera saigner des oreilles à la fin
Rock you like A Harry Kane, sur l’air des Scorpions. By « les jeunes du service commercial » de la Fédé anglaise.
La polémique qui nous saoule d’avance
Samedi 19 juin, 16h40. La Hongrie tient vaillamment tête à des Bleus maladroits dans un stade Puskas en fusion, quand le défenseur local Loïc Nego délivre sans le vouloir une passe décisive pour Antoine Griezmann, son ancien coéquipier en équipe de jeunes. Il n’en faut pas plus pour faire du défenseur naturalisé hongrois l’ennemi numéro 1 à Budapest. Menacé, hué, il est même désavoué par Viktor Urban, l’homme qui à propos de l’idée de s’agenouiller pour rendre hommage au mouvement BLM, a expliqué les Hongrois ne s’agenouillaient que devant Dieu, leur pays, ou leurs femmes. Fort bien.
Bonus : la personne qui sera préposée au live Ukraine-Macédoine du Nord », le stagiaire
Parce que bon, il est là typiquement pour ce genre de moment.
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