DJI OM5: Est-ce l'accessoire ultime pour filmer avec son smartphone comme un pro?
September 17, 2021 | News | No Comments
Beaucoup n’ont pas attendu pour utiliser des nacelles stabilisées pour améliorer la qualité de leurs vidéos. YouTubeurs, blogueurs, influenceurs, vlogueurs utilisent déjà ce type d’ accessoire pour fournir à leurs films un rendu professionnel. Avec sa nouvelle OM5, DJI s’adresse désormais à tous les vidéastes, amateurs ou confirmés, qui, insatisfaits de la qualité des images (souvent tremblotantes) de leur smartphone veulent jouer dans la cour des grands. Et peut-être, aussi, aller plus loin…
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Des griffes aimantées comme support
DJI, le fabricant chinois de drones de loisirs, braque une nouvelle fois ses projecteurs sur la qualité de nos vidéos. Lancée à 159 euros, la nacelle OM5 pour smartphone que nous avons pu tester juste après son annonce le 8 septembre offre la possibilité de soigner le rendu de ses prises de vues. On y greffe simplement n’importe quel terminal mobile grâce à une griffe aimantée qui fera instantanément corps avec un support à l’extrémité de la nacelle. Aucun risque que le smartphone se détache, le maintien est vraiment parfait. Et c’est rassurant à l’usage.
Notons que DJI propose une seconde griffe, elle en option (49 euros) qui dispose d’un éclairage LED. Se rechargeant en USB-C, elle permet de doser sur trois niveaux une lumière bienvenue pour se filmer lors de la réalisation d’un vlog.
Dès les premiers essais, c’est avant tout l’excellence de la stabilisation (sur 3 axes) des images proposées qui constitue la force de l’OM5. Adieu les tremblements du poignet et autres saccades, les images produites par la nacelle motorisée sont parfaitement fluides, même dans des conditions de prises de vues délicates, comme en filmant du sport ou des enfants en mouvement.
Simple et résistante
Fonctionnant avec l’application DJI Mimo dont une nouvelle version vient d’être lancée, l’OM5 se passe ensuite presque d’explication quant à son utilisation. Les quelques boutons sur le manche de l’appareil parlent d’eux-mêmes. On y trouve un bouton marche/arrêt, une touche zoom avant/arrière, un joystick pour orienter la prise de vue de bas en haut et de gauche à droite, un bouton pour changer d’objectif et passer en mode selfie (photo et vidéo), une gâchette de verrouillage et, bien entendu, un déclencheur. Quelques minutes d’apprentissage permettent de les apprivoiser.
Et nouveauté : la nacelle peut désormais se déployer comme une perche à selfie et ainsi s’éloigner de son sujet (pour les selfies) ou s’en rapprocher (pour les prises de vues avec les objectifs arrières de son smartphone). L’ensemble respire la résistance. Même déployée, la perche affirme une solidité qu’il semble bien difficile de mettre à mal.
Des tutoriels pour guider l’utilisateur
Il faut surtout se concentrer sur les possibilités offertes par l’application DJI Mimo. Et apprendre. Pour cela, de nombreux tutoriels vidéo au sein même de l’application permettent d’explorer les possibilités de l’OM5. Nous vous conseillons de tester les différentes fonctions une à une, après visionnage de chaque tuto, plutôt que de partir, seul, à la découverte des possibilités de la nacelle, qui sont fort nombreuses.
Citons le déclenchement d’une prise de vue par geste qui lance un retardateur de 3 secondes, des modes TimeLaps, SlowMotion ou Hyperlaps pour créer des ralentis ou des accélérés, mais aussi des modes Story fort à propos pour partager sur les réseaux sociaux les vies exaltantes qui sont les nôtres.
Des stories métamorphosées
Pour cette fonction, DJI reprend un concept également rencontré chez GoPro pour ses caméras d’action. L’idée est de proposer des moules de vidéos dans lesquels il suffit de se glisser. Ces sortes de calques invitent l’utilisateur à tourner suivant un ordre préétabli des mini-séquences (le plus souvent de moins de 3 secondes), qui seront ensuite automatiquement assemblées et assorties d’effets de transitions, d’une musique… pour former un mini-clip thématique.
Vie urbaine, Années 80, Sports, Fête, Jazz… 20 types de stories sont ainsi proposés. C’est sans doute la killer fonction de l’OM5, tant son usage est simple et les résultats obtenus assez époustouflants.
Filmer comme Hitchcock
Pus anecdotique, car difficile à appliquer à chaque tournage, le Dynamic Zoom qui permet, lui, de créer des zooms avant ou arrière sur un sujet statique, comme dans les films d’Alfred Hitchcock. Ce que certains appellent « l’effet Vertigo », du nom d’un des plus célèbres films du maître du suspense. L’OM5 n’est pas en reste sur la photo et la nacelle peut être employée pour ses selfies parfaitement cadrés bien entendus, mais aussi des vastes panoramas ou, plus amusant, un assemblage de trois selfies formant une seule et même photo.
Susciter des vocations
Voyage, sport, mais aussi vlogs, beauté, food… le champ d’action de l’OM5 semble aussi vaste que nos centres d’intérêt et envies de partages de vidéos.
Au-delà, les possibilités créatives de l’OM5 sont nombreuses et ont besoin d’être explorées une à une pour mieux se les approprier. Mais à 159 euros, cet accessoire discret (367 g) et à l’autonomie de 6 heures environ constitue un excellent investissement pour explorer de nouveaux territoires en vidéo et, peut-être, révéler des vocations.