« Danse avec les stars » : Nouveau jury, enjeux plus forts, casting plus jeune, un vent de fraîcheur souffle sur l'émission
September 23, 2021 | News | No Comments
On trottine sur place. On monte les genoux. On enchaîne les talons-fesses. Du côté du studio 217, les échauffements doivent aller bon train. Cela fait deux ans que les équipes de Danse avec les stars n’ont pas mis les pieds sur le plateau, la faute à une pandémie mondiale empêchant tout rapprochement que les danses de salon imposent pourtant. Afin de relancer le format et attirer à nouveau le public devant son poste, TF1 compte revenir aux fondamentaux tout en multipliant les enjeux.
L’authenticité, la simplicité et le rythme, voilà les trois piliers sur lesquels se reposera l’émission cette année. « Ce n’est pas un gala de célébrités qui viennent se montrer à la télé et danser un peu. C’est une compétition de danse de salon à laquelle participent de la manière la plus honnête possible des célébrités », prévient Géry Leymergie, directeur général adjoint chargé des contenus chez BBC Studios France. Qui dit compétition, dit bons et mauvais points. La production veut donc que le public comprenne qui danse bien ou moins bien, qui a du potentiel, qui progresse au fil des semaines ou qui ne travaille pas. « Ça passe en grande partie par un jury avec des phrases simples et ça passe aussi par des choix de danse qu’on puisse lire, comprendre », indique Rémi Faure, directeur des programmes de flux du groupe TF1.
Une compétition lisible et intense
Le jury, lui, a été quasiment intégralement repensé. Seul Chris Marques conserve son fauteuil tandis que Jean-Paul Gaultier, Denitsa Ikonomova et François Alu se joignent à la table des juges (qui n’existe plus, mais ça, on en parlera plus bas). « Notre volonté, c’est de remettre les juges au cœur du programme », résume Frédéric Pedraza, directeur général adjoint chargé des contenus chez TF1 Production. Tous les quatre auront plus de pouvoir grâce à deux mécaniques. La première se matérialise à travers des buzzers à leur disposition. Lors des deux premiers primes, ils peuvent appuyer dessus afin d’envoyer directement un couple (ou plusieurs) à l’émission suivante, sans passer par la case débrief et notes. En clair, il s’agit d’un énorme coup de cœur qui n’est possible que si les quatre jurés appuient sur leur bouton.
« Je n’y crois absolument pas, réagit Chris Marques, très cash à propos de cette nouveauté. Comment veux-tu ? J’ai du mal à sortir un 7 lors de la première émission, les mecs veulent que je buzze ! » Mais ces buzzers que les candidats et candidates vont tant convoiter en début de saison vont rapidement devenir leur bête noire. Lors du troisième et du quatrième prime, a minima, l’objet positif deviendra un objet négatif. Si un juré appuie sur le buzzer, c’est un avertissement. Si une star fait un faux pas et que trois des juges ne sont pas satisfaits par la prestation, le couple est directement envoyé en face-à-face et risquera l’élimination à la fin de la soirée. Un système que Chris Marques appréciera peut-être davantage.
Plus de pouvoir aux juges, cela veut aussi dire plus de responsabilité au moment de l’élimination. A la fin de l’émission, trois couples s’affronteront en face-à-face. Pour commencer, le public en sauvera un grâce à ses votes, le jury en repêchera un autre et le troisième sera éliminé. Comme d’habitude, au moment de la finale, le choix des téléspectateurs et téléspectatrices désignera seul le gagnant ou la gagnante de la saison.
Toujours dans une volonté de lisibilité, il y aura également du changement à l’animation. Camille Combal reste le capitaine du navire mais Karine Ferri n’interviendra plus lors du prime. L’animatrice est reléguée en deuxième partie de soirée où elle gérera, seule, le débrief de l’émission dans une ambiance qui se veut plus intime. « Camille et Karine ont chacun un ton. C’était leur rendre hommage qu’il y ait vraiment le ton de Camille le temps du prime time et le ton de Karine le temps d’une émission, en deuxième partie de soirée », a indiqué Rémi Faure.
Un casting très jeune
Michou, Wejdene, Tayc… Si ces noms ne vous disent rien, peut-être avez-vous plus de 30 ans. Le youtubeur, la chanteuse et le chanteur font tous les trois partie d’un casting axé autour de la génération Web. Seules Lââm et Dita Von Teese dépassent les 40 ans. « Ce qu’on essaye de faire, c’est un casting varié où chacun complète l’autre, qu’il n’y ait pas de redondance, qu’on ait des personnalités différentes, des physiques différents et des univers différents », répond Rémi Faure de TF1 lorsqu’on lui demande si la saison a été pensée avec la volonté de rajeunir le casting.
L’humoriste Gérémy Crédeville, les comédiennes Lucie Lucas et Aurélie Pons, l’acteur Jean-Baptiste Maunier, l’ex-candidat de Koh-Lanta Moussa, la chanteuse Lola Dubini, la Miss France Vaimalama Chaves et le chanteur Bilal Hassani complètent ce casting. « Il y a peut-être un truc de génération 2.0 qui a hyper envie de faire l’émission, ce qui n’était peut-être pas vrai il y a cinq ou six ans avec des Norman et des Cyprien, enchérit Camille Combal. Aujourd’hui, ce sont eux qui sont demandeurs, ils sont hyper motivés pour faire l’émission », assure l’animateur. Grâce à une telle panoplie de personnalités, allant des influenceurs aux chanteuses des années 1990, la chaîne espère rassembler toute la famille devant son poste de télévision.
Ils ont osé toucher aux pancartes !
Un pouvoir des juges amplifié, un casting rajeuni, autant de nouveautés auxquelles le public s’habituera au fil des semaines. En revanche, la production et la chaîne ont décidé de faire affront aux fans de Danse avec les stars en supprimant les pancartes des notes que le jury a l’habitude de brandir à la fin de chaque prestation depuis dix ans. Mais comment diable les candidats et candidates connaîtront-ils la sentence de Chris Marques, François Alu, Denitsa Ikonomova et Jean-Paul Gaultier ? Tous les quatre appuieront sur un bouton pour envoyer leur note qui s’affichera sur un écran géant placé derrière eux. Il n’y aura donc pas de spectateurs et spectatrices derrière eux sur le plateau.
S’ils restent à la même place que les saisons précédentes, les juges ne seront plus réunis derrière leur table habituelle. Cette année, les juges disposent d’un large fauteuil « avec quelque chose de plus dégagé devant eux avec un comptoir ce qui leur permettra d’être plus libres », décrit Frédéric Pedraza. Karine Ferri ne faisant plus partie de la première partie du programme, la « red room » disparaît avec elle. Les danseurs et danseuses n’auront donc plus à traverser le plateau pour obtenir leurs notes. Cette fois-ci, elles seront données directement après le débrief des juges au côté de Camille Combal. Oubliez enfin la note technique et la note artistique, il n’existera plus qu’une seule note globale.
A la fin de la saison, on saura si le public attribuera un zéro pointé ou un 10 à toutes ces nouveautés.
Click Here: Gremio soccer tracksuit