32% des Français prêts à avoir recours à une GPA
April 15, 2020 | News | No Comments
61% des Français seraient prêts à avoir recours à une procréation médicalement assistée (PMA) en cas de difficultés à concevoir un enfant et 32% à faire appel à une gestation pour autrui (GPA), selon une enquête MGEN/OpinionWay sur la perception des Français de la parentalité et des aides à la procréation rendue publique ce mercredi 24 janvier.
94% des interrogés déclarent connaître la PMA, 91% la congélation des ovocytes et 90% la gestation pour autrui (GPA).
Près de 2 Français sur 10 rencontrent ou ont déjà rencontré des difficultés à avoir un enfant, révèle une enquête MGEN/OpinionWay.54% des Français connaissent au moins une personne ayant eu recours à l’adoption à l’étranger (34%) et la
procréation médicalement assistée (PMA) en France (33%) pour avoir un enfant, toujours selon l’étude.Concernant les différentes formes de procréation, 94% des interrogés déclarent connaître la PMA, 91% la
congélation des ovocytes et 90% la
gestation pour autrui (GPA). 74% des Français jugent l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, comme une avancée sociale importante. 61% seraient prêts à y avoir recours si besoin et 32% ayant eu des difficultés pour concevoir un enfant y ont eu recours, selon l’étude.60% des Français seraient favorables à la légalisation de la congélation d’ovocytes en France. Près de la moitié des Françaises (48%) concernées seraient d’ailleurs prêtes à congeler leurs ovocytes, mais dans une moindre mesure à l’étranger (28%).Les avis semblent plus partagés sur la légalisation de la GPA : 40% se disent “pour” et 43% “contre”, surtout les hommes et les seniors évoquant des problèmes éthiques dont la marchandisation de cette forme de procréation (28%) ainsi que les risques d’abus/dérives/médicaux associés (15%).Malgré tout, 32% seraient prêts à avoir recours à une GPA à l’étranger en cas de besoin, selon l’étude.41% se déclarent favorables à revoir le principe d’anonymatInterrogés sur le contenu de la loi bioéthique, 75% savent qu’elle permet de réaliser un
don de spermatozoïdes, 62% un
don d’ovocytes et seulement 23% un don d’embryon.L’étude montre que la question de l’anonymat et de la gratuité des dons partage : 41% se déclarent favorables à revoir le principe d’anonymat tandis que 39% souhaitent qu’il perdure. 42% sont pour faire évoluer le principe de gratuité et la même proportion est contre.À noter que le don d’ovocytes est moins envisagé (26% des femmes) que les dons de spermatozoïdes (40% des hommes).Concevoir un enfant ne signifie pas être parent pour une grande majorité de Français qui voient ce rôle comme subvenir aux besoins affectifs des enfants avant tout (76%), être présent au quotidien aux côtés de l’enfant (67%) et leur transmettre des valeurs (67%). Subvenir aux besoins matériels arrive derrière (42%).L’étude révèle que près de la moitié des Français (49%) considèrent le rôle de parent plus difficile qu’il y a 50 ans contre 37% qui le jugent ni plus facile ni plus difficile.Ainsi, près de 7 Français sur 10 seraient favorables à la reconnaissance du statut de beaux-parents.