Avoir un petit frère ou une petite sœur réduit le risque d’obésité chez les enfants
April 17, 2020 | News | No Comments
Selon une nouvelle étude américaine, les enfants ayant un petit frère ou une petite sœur auraient un IMC moins élevé que les enfants uniques.
Le risque d’obésité seraient jusqu’à trois fois plus important chez les enfants uniques par rapport à ceux ayant un petit frère ou une petite sœur…
L’obésité de l’enfant pourrait être liée à la grandeur de sa fratrie. En effet, selon une nouvelle étude américaine, réalisée par des chercheurs de l’université du Michigan et publiée dans le journal scientifique Pediatrics, avoir un petit frère ou une petite sœur réduit le risque de
surpoids. Pour dresser ce constat, les chercheurs ont suivi, dès leur naissance, près de 600 enfants, originaires de 10 régions des Etats-Unis. Tous les 3 mois, les scientifiques consultaient les parents pour savoir s’ils comptaient agrandir la famille. Dans le même temps, les chercheurs ont examiné la corpulence et le poids des enfants à différents stades : à 15, 24, 36, 54 mois et à l’entrée en maternelle.Un IMC trois fois plus élevé chez les enfants uniques Les auteurs de l’étude ont constaté que les enfants ayant eu un petit frère ou une petite sœur entre 24 et 54 mois étaient en meilleure santé et avaient un IMC plus bas que les enfants uniques. Le risque
d’obésité étaient même jusqu’à trois fois plus important chez ces derniers.Les enfants uniques seraient plus sédentaires “Ces travaux suggèrent que les enfants ayant des petits frères ou des petites sœurs ont un risque moins élevé d’être en surpoids. Cependant, nous ne savons pas comment la naissance d’un enfant peut influencer le risque d’obésité“, explique le Dr Julie Lumeng, responsable de cette étude.Comme l’avancent les chercheurs, les nouvelles habitudes alimentaires des parents à la naissance du bébé pourraient expliquer ce phénomène. Les scientifiques expliquent également qu’à l’âge préscolaire, les enfants se dépensent beaucoup plus. Par ailleurs, quand le petit frère ou la petite sœur grandit, l’aîné et le petit dernier peuvent jouer ensemble. Les enfants sont donc moins sédentaires. L’enfant unique, lui, aurait plus tendance à rester devant les écrans.Toutefois, les scientifiques expliquent que d’autres recherchent sont nécessaires pour identifier exactement le lien de causalité entre un IMC moins élevé et le fait de devenir grand frère ou grande sœur.Elodie-Elsy MoreauSource : Pediatrics, Effect of Sibling Birth on BMI Trajectory in the First 6 Years of Life (
abstract en ligne)