Toulouse : L'ex-rugbyman Vincent Clerc entre dans la mêlée des franchisés McDonald's
July 29, 2021 | News | No Comments
En décembre 2019, les clients du McDonald’s d’Aurillac, dans le Cantal, n’en avaient pas cru leurs yeux. Derrière le comptoir du fast-food, Vincent Clerc, l’ancien joueur du Stade Toulousain, servait comme n’importe quel employé des burgers. L’ex-rugbyman n’avait pas perdu un pari. Il était tout simplement en formation. L’ancien International, aujourd’hui consultant pour France Télévisions, est depuis le 1er juillet le patron du McDo Compans, à Toulouse.
Déjà parrain de la Maison des Parents de la fondation Ronald McDonald, le quadragénaire intègre ainsi le club des franchisés de la marque américaine dans l’agglomération toulousaine. Et c’est Michel Réglat, patron du premier restaurant de l’enseigne dans la Ville rose, en 1982 au Capitole, qui lui fait la passe. A la tête de 21 sites, il a décidé de passer progressivement le flambeau.
« J’ai la chance de pouvoir choisir mes successeurs, je le fais de façon plus humaine que technique, je ne vise pas des investisseurs. Vincent Clerc ne correspond pas au portrait-robot du franchisé, mais cela fait sept ans qu’il se prépare à ça, même si ça n’a pas toujours été facile », estime le roi toulousain du Big Mac qui à terme ne conservera que quatre restaurants du centre-ville, plus un cinquième qui doit ouvrir ses portes l’an prochain place Lafourcade, dans le quartier Saint-Michel.
Trois nouveaux McDo dans l’agglo
Comme n’importe quel autre franchisé, l’ancien rugbyman a dû faire ses preuves, aussi bien derrière les friteuses qu’aux manettes. « J’ai été formé à tous les postes. Le côté management m’attirait et j’avais envie d’appliquer ce que j’ai appris au Stade Toulousain, que ce soit le fait d’anticiper, de moderniser ou encore les valeurs de transmission dans lesquelles je me retrouve. Cela reste une aventure un peu stressante quand on part de zéro », relève le jeune patron qui ne se voyait pas ouvrir un restaurant traditionnel comme Imanol Harinordoquy ou Aurélien Rougerie.
En changeant de casquette, il ne compte pas se limiter à un établissement, même s’il n’est pas pressé. Et il devra aussi attendre qu’une opportunité se présente, car comme le rappelle Michel Réglat, « il n’y a pas de franchisé automatique, il y a 3.500 demandes par mois, pour une dizaine d’offres ». Ce dernier a ainsi fait le choix de rétrocéder quelques-uns de ces établissements à Alexandre Laporte et Paul Sécail, chacun ayant fait ses armes au sein de l’enseigne, en y démarrant comme simple employé.
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À Toulouse, en plus de celui de Saint-Michel l’an prochain, un autre doit ouvrir aux Minimes à la fin de l’année et un troisième devrait voir le jour à Montaudran. Si comme tous les restaurateurs, les fast-foods toulousains ont été touchés par la crise du coronavirus, avec des chiffres d’affaires toujours en berne de 15 à 20 % comparé à 2019, l’enseigne continue donc à se développer.