Month: December 2019

Home / Month: December 2019

Trop vite, trop fort, trop n’importe quoi. Fini l’injonction de la performance, de la surexposition. Avec David Guetta, Angelina Jolie, Viggo Mortensen, découvrez les bienfaits de la lenteur pour vivre mieux. Une vraie tendance.

Go, go, go ! L’air du temps nous intime à aller toujours plus vite, plus loin. Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. « Nous n’avons jamais été autant exposés, notre attention n’a jamais autant été sollicitée », confirme Ilios Kotsou, docteur en psychologie et maître de conférence à l’Université libre de Bruxelles. Parfois au risque de se perdre en route, de perdre le fil de sa propre vie. Le destin se charge parfois très abruptement de nous réancrer dans la réalité. Sur le plateau de 20 h 30 Le Dimanche, l’émission de Laurent Delahousse sur France 2, David Guetta, cinquante ans, a confié avoir appris à dire « non » depuis deux ans. Le DJ star qui vient de sortir un nouvel album, 7, s’est rendu compte de la fuite du temps. Une prise de conscience amplifiée par le suicide du DJ suédois Tim Bergling, alias Avicii, en pleine gloire… à l’âge de vingt-huit ans. Chaque été, dorénavant, après sa saison estivale à Ibiza, David Guetta a décidé de couper les ponts pour se consacrer durant trois mois exclusivement à Tim-Elvis, quatorze ans, et Angie, onze ans, les enfants nés de son union avec Cathy Guetta.

Click Here: Cardiff Blues Store

Les accidents de la vie, les pépins de santé, le départ d’un être cher agissent comme des électrochocs, ramènent à l’essentiel, intiment l’urgence de ralentir, de se poser, de se « déposer » pour reprendre les termes du docteur en psychologie. Le chanteur canadien Michael Bublé, quarante-trois ans, au sommet de sa gloire, un nouvel album, Love, attendu dans les bacs en novembre prochain, vient d’annoncer sa volonté de se retirer de la vie publique. En cause, la maladie de Noah, le fils qu’il a eu de son union avec la chanteuse argentine Luisana Lopilato, diagnostiqué alors qu’il n’avait que trois ans d’un cancer du foie aujourd’hui en rémission. Devant la violence de la maladie, son « être entier, toute sa perception de vie » ont été bouleversés. « Je n’ai plus d’estomac pour tout cela dorénavant. Pour la célébrité, pour le narcissisme », a confié l’artiste au Daily Mail. Inutile d’attendre que la vie rebatte les cartes avec une telle violence.

Cette aspiration à se reconnecter à sa « vraie » vie, passe aussi par des actes simples, des gestes du quotidien. L’actrice Angelina Jolie, quarante-trois ans, toujours en procédure divorce, qui s’adonne au dessin avec ses enfants, l’apparente à une séance de méditation. « Pour moi, faire du coloriage avec mes enfants pendant une heure ou aller faire du trampoline, c’est comme de la méditation (… ) », a déclaré récemment la réalisatrice d’Invincible au magazine Stylist. Il n’y a plus qu’à…

Retrouvez l’intégralité du sujet Dans l’air du temps, L’art de ralentir dans le Gala, en kiosque, ce 24 octobre.

Crédits photos : GTRES / BESTIMAGE

Lio s’est livrée à de nombreuses confidences dans l’émission Le divan présentée par Marc-Olivier Fogiel et diffusée vendredi 26 octobre sur France 3. L’occasion pour l’interprète de Banana Split de revenir sur des moments particulièrement douloureux de sa vie.

Séquence vive en émotion ce vendredi 26 octobre dans l’émission Le divan animée par Marc-Olivier Fogiel. Lio s’est laissée aller à quelques confidences au sujet de sa carrière mais aussi et surtout sur les moments douloureux qui ont marqué son existence : son enfance difficile et ce jour où son père l’a enlevée, ses problèmes d’argent mais aussi et surtout ses relations particulièrement compliquées avec les hommes. Et la chanteuse de revenir avec beaucoup d’émotion sur ce compagnon qui partageait sa vie, le père de ses jumelles Garance et Léa, qui la battait.

Pour évoquer cet épisode très sombre de sa vie, la parole était laissée à Nubia, la fille aînée de la chanteuse. La jeune femme de 30 ans a expliqué comment elle avait pris soin de sa mère lors de cette épreuve. “J’avais 12 ans donc je ne me rendais pas totalement compte de ce qui se passait. Je voyais qu’il se passait des choses horribles à la maison entre les cris, les bruits et tout ça, mais je n’ai fait que un an avec vous avant de partir vivre chez mon père” a confié Nubia face caméra en s’adressant avec tendresse à sa mère. “Mais de venir tous les soirs voir si ça allait, et voir si les enfants allaient bien.” Puis de confier que si elle revenait régulièrement à la maison, c’était aussi pour s’assurer que sa mère “était encore vie. C’était ça ma grande angoisse, et que mes frère et soeur allaient bien.” Et de conclure, émue, “C’était terrorisant !”

Crédits photos : France 3

Click Here: All Blacks Rugby Jersey

L’acteur Kurt Russell a confirmé avoir reçu un coup de fil du réalisateur des Gardiens de la Galaxie 2 en vue d’un rôle. Il a raconté son entretien et avoue ne pas savoir grand-chose du film de James Gunn.

Alors que la sortie des Huit salopards avec Kurt Russell approche, une rumeur indiquait récemment que l’acteur avait été contacté pour Les Gardiens de la galaxie 2. Lors du podcast Happy Sad Confused, Russell a confié avoir effectivement reçu un coup de fil du réalisateur du film James Gunn :

“J’ai été appelé il y a vraiment deux jours à ce propos. Je n’ai jamais vu Les Gardiens de la galaxie, je ne sais rien du film. Je suis l’un des quatre idiots à ne l’avoir jamais vu. (…) Donc je ne savais que [James Gunn] l’avait écrit et réalisé. Nous nous sommes donc parlés au téléphone, confie Russell, et j’ai été honnête en remerciant pour avoir été contacté, que je devais le lire et voir le [premier] film car [autrement] je n’aurais rien à vous proposer.(…) Je suis donc ébahi qu’on me contacte moi car n’importe qui en sait plus que moi”.

=> Peut-être pas de Kurt Russell, mais une frenchie sera dans le film !

Evidemment, le personnage le plus probable pour Kurt Russell serait celui du père de Peter Quill, alias Star-Lord, joué par Chris Pratt. Néanmoins, il faut garder en tête que Marvel n’a pas encore fait d’offre mais que le tournage commençant en février prochain, nul doute que l’on en saura plus très vite.

Ce n’est en tout cas pas James Gunn lui-même qui confirmera cette -forte- supposition, puisque depuis son coup de gueule sur les réseaux sociaux, le réalisateur a annoncé n’avoir plus rien à dire avant la sortie du film.

Les 5 Gardiens sont amenés à revenir, notamment Dave Bautista, dont le personnage aura un rôle plus important, et plus “badass” dixit l’intéressé :

Fanzone Emissions d'Actu

 

Alors qu’elle a débuté avec le prince Charles un périple africain, le 31 octobre dernier, Camilla, duchesse de Cornouailles, ne se sépare plus d’un accessoire, qui l’impose un peu plus comme la future reine d’Angleterre…

Elle adore les sentir rouler sur sa peau. Elle leur confère un pouvoir rassurant et elle n’a pas trouvé mieux pour flatter son teint, à 71 ans. Non, non, il ne s’agit pas des doigts de son très cher prince Charles… mais de ses perles ! Alors qu’elle a fait sensation en blanc immaculé lors de son atterrissage en Gambie, première escale d’un périple africain de 9 jours, le 31 octobre dernier, Camilla, duchesse de Cornouailles, ne se sépare plus d’un sautoir.

Depuis son mariage avec le futur roi d’Angleterre, en 2005, la belle-mère par alliance de Kate Middleton et de Meghan Markle dispose à dire vrai d’une impressionnante collection de colliers de perles – blanches, noires ou grises – superposées sur 2, 3, et même 4 rangées. Certains colliers ont été hérités de sa mère, d’autres sont des cadeaux de Charles et les plus belles pièces proviennent du coffre à bijoux de feu Queen Mum, la grand-mère de Charles et la mère d’Elisabeth II.

Click Here: habitat tord boontje

Les colliers de perles ont aussi l’affection de Sa Majesté, depuis sa jeunesse et son couronnement en 1953. Alors que son fils aîné bataille pour que Camilla obtienne le titre de reine, quand il sera devenu roi, on n’ose y voir une coïncidence…

Crédits photos : Abaca

A local court on Saturday handed over death sentence to a man for raping and killing a three-month-old girl near Rajwada in Indore. Conviction in the crime that shook the city came in a record 22 days— one of the fastest police investigation and trials in Madhya Pradesh.

The court termed the offence rarest of rare crimes.

BCCL/Representational Image

As the sessions court pronounced him guilty and pronounced the judgement, the accused stood shocked and fumbled for words.

Click Here: habitat tord boontje

On the intervening night of April 19 and April 20, the infant who was sleeping with her parents was picked up by the accused, a distant relative.

Gina Nelthorpe-Cowne, 52 ans, qui fut l’agent de Meghan Markle pendant les deux dernières années avant l’officialisation de sa relation avec le prince Harry, explique que la jeune femme n’a pas toujours été une cliente facile.

Elle aura été le témoin privilégié du début de leur histoire. Gina Nelthorpe-Cowne, ex-agent de Meghan Markle raconte dans le Daily Mail le moment où elle a réalisé qu’une page se tournait dans la vie de sa cliente tout comme dans leur relation. “Un jour nous étions en train de déjeuner à Londres et il devenait évident que les choses devenaient sérieuses avec Harry. Je lui ai dit “C’est sérieux. C’est la fin de ta vie normale, la fin de ta vie privée, tout”. Mais elle a juste levé sa main et répondu “Stop. Je ne veux rien entendre de négatif. C’est un moment heureux pour nous”.

En octobre 2017, une semaine seulement avant que le couple n’officialise sa relation au monde entier en s’affichant ensemble aux Invictus Games de Toronto, Gina Nelthorpe-Cowne apprend que le contrat qu’elle a avec Meghan Markle prend fin, puisque celle-ci arrête sa carrière de comédienne. Pour elle, Meghan Markle n’a pas toujours été une cliente facile. Elle précise qu’elle peut être pointilleuse à l’excès, que cela concerne ses tenues comme ses collègues, et qu’elle n’hésite pas à mettre de côté ceux qui ne partagent pas sa vision des choses.

Alors qu’elles avaient été amies pendant deux ans en plus de partager une relation professionnelle, Meghan Markle et Gina Nelthorpe-Cowne n’ont plus eu de contact après le dernier message de Meghan, où celle-ci expliquait pourquoi elle mettait fin au contrat. Ce sont ensuite ses avocats qui prirent la main sur les échanges. Ce n’est pas la première fois que le caractère de Meghan Markle est jugé difficile. Son assistante personnelle, Melissa, vient d’annoncer qu’elle avait demandé sa démission six mois seulement après le mariage royal.

Click Here: France Football Shop

Crédits photos : Agence / Bestimage

Think twice before you taunt your wife with ‘kali kaluti’ next time. The Punjab and Haryana high court has allowed a woman from Mahendergarh in Haryana to divorce her husband on the ground of maltreatment and cruelty.

The court accepted her plea that she was compelled to stay away from her husband because he would often taunt her about her skin colour in front of other people for not preparing food for him.

“Wife has been able to establish that she was maltreated and treated shabbily as a result of which she was compelled to stay away from the matrimonial home,” the court observed in its order given recently.

Le drame Carol, emmené par Cate Blanchett et Rooney Mara, réalise le meilleur démarrage parisien de ce mercredi 13 janvier avec 2384 entrées. Creed – L’Héritage de Rocky Balboa et Le Garçon et la Bête complètent le podium.

Rang Film Entrées* Nombre de copies* Moyenne par copie*

1
Carol
2 384
24
99
2
Creed : L’Héritage de Rocky Balboa
1 322
18
73
3
Le Garçon et la Bête
511
11
46
4
Mon maître d’école
509
16
32
5
Et ta soeur
473
13
36
6
Arrête ton cinéma !
452
10
45
7
Bang Gang (une histoire d’amour moderne)
358
11
33
8
Tout schuss
283
10
28
9
Randonneurs Amateurs
206
9
23
10
A second chance
126
6
21
11
Le 13e jour
54
1
54
12
Gaz de France
41
1
41
13
Ecrit sur du vent
40
1
40
14
Je suis le peuple
28
2
14
15
House of Time
15
1
15
16
Loin du paradis
2
1
2

Les actrice de “Carol” au micro d’AlloCiné :

Click Here: Italy Football Shop

Carol : "Ces personnages sont volcaniques" selon Cate Blanchett, Rooney Mara et Todd Haynes

 

Iris Mittenaere collectionne les victoires. Mais parfois, il s’en est fallu de peu pour passer à côté de ses rêves. Dans son livre Toujours y croire, la miss revient sur ses chances et ces deux fois où son destin a basculé à une voix près.

Tout semble réussir à la belle Iris Mitttenaere. Elue miss France en 2016, puis miss Univers la même année, la jeune femme originaire du Nord-Pas-de-Calais enchaîne les succès. Depuis la fin de son règne, elle est devenue animatrice sur TF1 co-animant avec Christophe Beaugrand et Denis Brogniart l’émission à succès Ninja Warrior. Et en ce mois de novembre, la belle est à nouveau sous le feu des projecteurs avec un nouveau beau challenge à relever : sortir victorieuse de l’émission Danse avec les stars.

Il faut rappeler qu’à deux reprises, le destin d’Iris Mittenaere s’est joué à peu de chose, un petit coup de pouce pour que sa vie bascule. Dans son livre baptisé Iris Mittenaere, toujours y croire, la jolie jeune femme raconte comment la vie, parfois, peut jouer des tours. “Le jour des résultats, mon nom n’est pas affiché. Je suis effondrée, mais je pars l’après-midi même m’acheter un manuel pour travailler pendant l’été. Quelques jours plus tard, la fac m’appelle pour me dire qu’il y a une erreur et que je suis prise en dentaire. Je suis 89e sur 90 ! Je lâche mon livre, je pleure de joie et je me rends une semaine au Touquet avec mes amis” confie la jeune reine de beauté avec bonheur, se rendant compte de sa chance.

Et ce n’est pas la première fois que son destin bascule à une voix près : lors de son élection pour devenir Miss Flandre, une petite voix de plus lui a permis de remporter le titre ! La suite, on la connaît : miss Nord-Pas-de-Calais, miss France puis l’écharpe tant convoitée de miss Univers…

Crédits photos : Bestimage

Click Here: cheap nrl jerseys

Rencontre avec l’équipe d’Encore heureux, une comédie joyeusement déjantée, sur fond de crise sociale. Nous nous sommes entretenus avec Sandrine Kiberlain, Edouard Baer et le réalisateur et scénariste Benoit Graffin.

AlloCiné : Comment expliqueriez-vous ce titre Encore heureux qui est assez ouvert ?

Benoit Graffin, réalisateur et scénariste : Encore heureux, c’est une expression un peu insolente. Et en même temps, c’est un peu la philosophie du film. C’est-à-dire : malgré le fait qu’il soit des victimes de la catastrophe sociale, ils arrivent à être encore heureux. En dépit du fait qu’on puisse être des victimes du chômage, de la précarité, du décrochage, on peut garder une certaine forme d’insolence, de liberté, de méchanceté. On a le droit d’être méchant. On a le droit d’être libre. Et surtout on a le droit d’être heureux.

Quand on voit le film, on a vraiment l’impression que vous avez écrit précisément avec ces acteurs en tête. Est-ce le cas ?

C’est vrai. J’ai tout de suite pensé à Sandrine [Kiberlain]. Et elle a lu le scénario et m’a rappelé 2 heures après, donc j’étais vraiment content. Quant à Edouard [Baer], j’ai écrit avec lui le nouveau film qu’il a réalisé (Ouvert la nuit). En écrivant avec lui, plus je le fréquentais, plus je me disais qu’ils iraient bien ensemble. J’ai toujours eu envie de faire un film avec lui. Il a cette politesse de panache, de folie, qui masque des fragilités.

Pour Sandrine, j’étais sûr qu’on l’aimerait et qu’elle serait toujours juste. Je me disais qu’on serait peut être un peu choqué par ce qu’elle dit par moment, mais jamais en désaccord, dans le sens où l’on décolle jamais de son personnage.

Un certain nombre d’années se sont écoulés depuis votre précédent long métrage (Café de la plage, en 2002). Est-ce parce que vous aviez envie de vous consacrer en priorité au scénario, ou peut être y-a-t-il des projets qui n’ont pas abouti ?

J’ai écrit beaucoup de scénarios, avec Pierre Salvadori (De vrais mensonges), Catherine Corsini (Trois mondes), Anne Fontaine (La Fille de Monaco)… L’activité de scénariste m’a passionné. J’adore écrire. Pour moi, écrire est une fête. J’aime bien être un peu dans l’ombre. Mais pour ce film-là, j’avais vraiment envie d’aller jusqu’au bout, surtout pour diriger ces acteurs, faire un film avec Edouard et Sandrine. C’est vraiment un film d’acteurs.

Edouard Baer

AlloCiné : Vous avez dit au sujet de Encore heureux que c’est un projet que « vous espériez depuis longtemps ». C’est-à-dire ?

Edouard Baer : C’est en voyant le résultat. Ca fait très longtemps que je n’ai pas été aussi fier d’un film. C’est une conjugaison de choses : le projet, des acteurs… C’est rare que le film sorti dépasse vos attentes. Parfois les résultats ne sont pas exactement ce qu’on espérait. Je suis très heureux de ce film.

Ca fait très longtemps que je n’avais pas été aussi fier d’un film

Je trouve que le sentiment est fort dans ce film. On ressent le sentiment que vit cette famille et c’est rare. Je trouve que les scènes drôles sont vraiment drôles, sur des choses comme j’aime, comme l’humour de situation, des choses de jeu, de regard, des riens, et pas des gags. Et puis, tout à coup, on finit par oublier qu’on joue dedans : j’y ai cru, j’ai eu envie qu’ils s’en tirent, que ça roule pour eux, j’ai eu envie de les connaitre… Et ça c’est formidable de quitter un film en ayant envie de rencontrer les personnages dont on raconte l’histoire.

Comment expliqueriez-vous ce titre qui est assez ouvert ?

Ce n’est pas une comédie sentimentale sur une rencontre amoureuse comme il y a beaucoup, sur le fameux coup de foudre, on se perd, on finit par aller sonner sous la pluie en disant finalement “je t’aime”… Ce n’est pas ça. C’est une comédie sentimentale de gens qui sont à un moment de crise, ils traversent tout ça ensemble et cette famille est encore heureuse.

C’est formidable de quitter un film en ayant envie de rencontrer les personnages dont on raconte l’histoire.

Est-ce qu’il y a une part de ce personnage qui vous ressemble ?

Ce qui me touche énormément chez lui, c’est comme ces gens qui arrivent à faire illusion quelques heures par jour même quand tout s’est effondré dans leur vie. Il n’a plus de boulot, il fait illusion à sa famille, mais il a besoin de ces heures pendant lesquelles il s’enferme, de redevenir un enfant et de s’enfermer dans cette tente qu’il a construit pour ses enfants.

C’est le fameux lieu commun : l’humour est la politesse du désespoir. Lui, il tient même s’il sait que c’est pour de faux. Il cherche encore à enchanter la vie des autres, même si lui est assez désenchanté. Même si la mécanique est un peu cassée, il continue.

Sandrine Kiberlain

AlloCiné : Le réalisateur nous a dit que vous aviez rappelé 2 heures après avoir lu le scénario…

Sandrine Kiberlain : Oui, ça, c’est tout moi !

Vous avez eu un coup de foudre pour ce scénario ?

Oui, je fonctionne toujours au coup de cœur. Quand c’est immédiat, c’est très bon signe. C’est vrai que parfois je referme le scénario en me disant “je ne veux pas qu’une autre le joue, je l’appelle tout de suite”. Mais, vous savez, nous on attend des bons scénarios. On est acteur, on attend que des beaux rôles arrivent, que des belles histoires arrivent. Quand ça arrive, c’est une joie de pouvoir dire immédiatement “oui oui oui”.

Je lisais au sujet d’un autre film, Elle l’adore, que c’était une scène qui vous avez fait craquer. Etait-ce le cas aussi pour Encore heureux ?

Je dis ça pour Elle l’adore mais ça a été un peu remanié. Elle l’adore, c’est l’ensemble aussi. Mais d’un seul coup, vous avez une séquence où vous vous dites, ça c’est vraiment une chance à saisir.
Il y a des rôles à saisir, des chances à saisir. De jouer une esthéticienne mytho qui est fan d’un chanteur, ça n’arrive pas tous les jours qu’on vous écrive un personnage pareil. Et dans Encore heureux, de jouer cette femme un peu rock’n’roll, qui tient sa famille, qui pique dans les supermarchés pour être battante pour quatre…

Je ne voulais pas passer à côté de ce personnage.Ca pourrait être ma pote. Elle est attachante, elle est drôle, elle a une vitalité incroyable.

Moi ce que j’aime par-dessus tout, c’est qu’elle aime son mec envers et contre tout, que ces gens-là s’aiment depuis des années, qu’ils traversent des épreuves, et c’est finalement rarement scénarisé ces choses-là. Soit c’est une rencontre amoureuse, soit c’est une rupture amoureuse, mais un couple ensemble depuis 20 ans, il n’y a pas beaucoup de films autour de ça. Et ce que j’adore, c’est qu’ils sont un peu sous terre, un peu à l’arrêt, ils n’ont plus d’argent, ils n’ont plus rien, il ne leur arrive que des situations extrêmes, et on a envie de les connaitre, on a envie qu’ils s’en sortent parce que les personnages sont très bien écrits et les situations aussi. Je ne voulais pas passer à côté de ce personnage.

Je trouve qu’elle est super, ça pourrait être ma pote. Elle est attachante, elle est drôle, elle a une vitalité incroyable. Elle se relève de tout. Elle est libre. Elle est aussi profonde et tellement sensible. 

Encore heureux – EXTRAIT "Supermarché"

 

Ce qui est très plaisant dans le film, comme vous le disiez, c’est cette idée qu’on a envie d’être avec eux, quoi qu’ils fassent, on ne les juge pas…

Parce que Benoit Graffin nous les fait aimer dès le début… Tout de suite, il dépeint sa famille dans sa folie. Toutes familles qu’on nous dépeint comme idéales, le quatuor, quand on vieillit, on s’aperçoit que la famille n’est pas qu’une carte postale. Quand on fouille un peu, chaque famille, chaque personne a sa folie. Là, ce qui est très bien montré, c’est l’intimité de cette famille. Tout de suite, on rentre dans cette famille où l’on sent que c’est vrai. Ils sont eux-mêmes, ils sont sincères, même dans les pires moments, on les aime tout de suite. 

Tout de suite, on rentre dans cette famille où l’on sent que c’est vrai. Ils sont eux-mêmes, ils sont sincères, même dans les pires moments, on les aime tout de suite. 

Ils se battent dans leur vie. Ce ne sont pas des gens qui foutent rien, qui restent assis et qui profitent du malheur des autres. Ce n’est pas du tout ce que raconte le film. C’est comment on se bat dans la vie quand on n’a plus les moyens, quand on est rejeté de la société. Je pense que les gens s’identifient beaucoup à cette famille, à ce couple. Et puis il y a de la baston, ça avance, c’est plein de vie, de rebondissements, d’énergie, de vitalité, tout ça…

La bande-annonce de Encore heureux de Benoit Graffin, actuellement à l’affiche

Encore Heureux Bande-annonce VF

 Propos recueillis au Festival de la comédie de l’Alpe d’Huez 2016