Les manifestants portaient les fameux gilets fluorescents, en référence au mouvement français des “gilets jaunes” en fronde contre la politique fiscale et sociale du président français Emmanuel Macron depuis fin 2018.”La France doit cesser de soutenir le rebelle Haftar en Libye”,“la France fournit des armes aux rebelles pour le pétrole”, pouvait-on lire en français sur des pancartes brandies par les manifestants.Rassemblés sur la place d’Alger au coeur de la capitale, les manifestants ont appelé à rompre les relations diplomatiques avec les pays qui “appuient l’agression”, référence à l’offensive du maréchal Haftar.Ils ont encore estimé que le soutien de ce pays à Haftar “peut être considéré comme une déclaration de guerre” à la Libye.Offensive sur TripoliDe violents combats opposent depuis le 4 avril 2019 dans la banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, à l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar, qui veut s’emparer de la capitale, siège du GNA.Le 12 avril, lors d’une manifestation contre l’attaque de Haftar, des slogans hostiles au gouvernement français avaient déjà fusé. Considérée comme un des appuis du maréchal Khalifa Haftar, au même titre que l’Egypte ou les Emirats arabes unis, la France a cependant démenti avoir soutenu son offensive sur Tripoli.
“Plan caché”Le 8 avril, une source diplomatique française avait indiqué que Paris n’avait aucun “plan caché” pour mettre au pouvoir Haftar, auquel elle “ne reconnaîtra aucune légitimité” s’il prend le contrôle de Tripoli par les armes.Mais les pro-GNA accusent Paris de bloquer notamment des résolutions condamnant l’offensive au Conseil de sécurité de l’ONU ou à l’Union européenne. “Il y a des divergences dans la position européenne, en raison du différend entre la France et l’Italie (sur la Libye)”, a déclaré le 15 le ministre des Affaires étrangères du GNA, Mohamad Tahar Siala, alors que Rome affiche clairement son soutien au GNA.Paris est accusé par Tripoli de relayer la rhétorique du maréchal Haftar, qui justifie son attaque par le fait qu’il cherche à combattre les “terroristes” dans la capitale, selon une source gouvernementale à Tripoli qui a requis l’anonymat.
“Nous menons actuellement des consultations pour décider du pourcentage de civils et de militaires dans le Conseil conjoint”, a déclaré dans la soirée au nom du mouvement de la contestation Ahmed al-Rabia, qui a participé à la première réunion d’une instance regroupant des représentants des deux camps. Selon des militants, le Conseil sera formé de 15 membres: huit civils et sept généraux. L’accord obtenu représente une percée dans la crise qui faisait craindre un dérapage dans ce pays pauvre de la Corne de l’Afrique. Les militaires refusaient jusque-là de céder le pouvoir en dépit des appels des Etats africains et occidentaux à transférer le pouvoir aux civils. L’armée et l’opposition soudanaises avaient repris les pourparlers le 24 avril 2019 afin de sortir le pays de l’impasse politique dans laquelle il se trouve depuis la chute du président Omar el Béchir. Ce dernier a été déposé par l’armée le 11 avril, après plusieurs mois de contestation dans les rues.La mobilisation toujours de miseAprès le départ de l’ancien président soudanais, au pouvoir pendant près de trois décennies, l’opposition exigeait que le pouvoir soit rapidement rendu aux civils alors que les militaires jugeaient que ce processus pourrait prendre jusqu’à deux ans. Les manifestants ont ainsi maintenu la pression pour obtenir que le Conseil militaire de transition cède le pouvoir. Ils exigeaient également qu’Omar el Béchir et les principaux responsables de son régime soient jugés.Cet accord répond ainsi aux revendications des milliers de Soudanais qui campent depuis trois semaines devant le QG de l’armée à Khartoum pour réclamer le transfert du pouvoir aux civils. Désormais, ils attendent l’instauration effective du Conseil conjoint annoncé le 27 avril, avant de décider du sort de leur sit-in.Ce Conseil, qui remplacera le Conseil militaire, constituera l’autorité suprême du pays et sera chargé de former un nouveau gouvernement civil de transition pour gérer les affaires courantes et ouvrir la voie aux premières élections post-Béchir.Les discussions entre l’armée et l’opposition se sont poursuivies dimanche 28 avril 2019. Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019
L’ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed el-Baradei, qui s’était illustré dans les interminables négociations sur le programme nucléaire iranien, serait attendu au Caire après la fête du Fitr clôturant le mois de ramadan.Brandir, à 76 ans, l’étendard de l’opposition de l’intérieurC’est du moins ce qu’affirme l’opposant égyptien Mohamed Salah el-Cheikh, ancien directeur adjoint de l’Assemblée pour le changement, dans un entretien exclusif accordé au site Arabia 21.Ballon sonde ou réelle information distillée par ce proche de l’ancien diplomate et homme politique égyptien ?“J’avais appelé une première fois le docteur el-Baradei à rentrer en Egypte en 2009, dans un article publié deux jours avant son retour et aujourd’hui je l’appelle une deuxième fois à revenir dans son pays le plus tôt possible”, affirme el-Cheikh sans préciser s’il s’agit d’une simple demande ou d’une assurance.Il multiplie toutefois les indications sur les tâches qui attendent el-Baradei dès son retour d’Autriche où il s’est exilé en août 2013 après avoir démissionné du pouvoir de transition en raison de la répression sanglante du sit-in des Frères musulmans sur la place Rabaa al-Adawiya.Il le voit, à 76 ans, “brandir l’étendard et prendre la direction de l’opposition de l’intérieur en créant un large front national des différentes confessions autour duquel vont se rassembler tous les Egyptiens”.“L’Egypte a besoin d’un Saad Zaghloul, d’un Gandhi, d’un Nehru ou d’un de Gaulle”“Je ne vois aucune alternative au régime de Sissi avant le retour d’el-Baradei, attendu dans les semaines qui viennent. Il contribuera avec d’autres à élaborer la relève national du régime actuel”, a-t-il ajouté. “Je continue de penser que la conscience patriotique et humaniste d’el-Baradei ne le laissera pas abandonner ses frères au pays, livrés au bûcher de l’oppression, la pauvreté et la corruption”, a-t-il insisté.Pour lui, le pays a besoin aujourd’hui d’un dirigeant de l’envergure d’un Saad Zaghloul, père du nationalisme égyptien, d’un Gandhi, d’un Nehru, d’un Mandela ou d’un de Gaulle ou de tout autre dirigeant démocrate. “Voilà ce qui manque au paysage politique en Egypte, après l’échec des partis et forces d’opposition à faire émerger un tel dirigeant”, estime-t-il.“El-Baradei est un grand homme au charisme mérité, à la conscience en éveil et l’esprit ouvert, tenant d’une vision percutante de croire qu’activer les capacités du peuple par la liberté et la justice est la base solide d’un progrès durable”, ajoute-t-il.Une arrestation d’el-Baradei “contribuerait à faire chuter le régime”Au cours de l’entretien, l’opposant el-Cheikh a exclu l’hypothèse d’une arrestation d’el-Baradei par le régime à son retour. “Inconcevable”, selon lui, tant l’ancien fonctionnaire international jouit d’une grande réputation, au-delà des frontières nationales.“Il sera très difficile pour le régime d’assumer la facture de son arrestation”, a-t-il commenté. “Je ne pense pas qu’il puisse le faire, et même si le régime perd la raison et le fait, ce sera positif pour le mouvement du changement et cela contribuera à faire chuter le régime”, a encore prévenu Mohamed Salah el-Cheikh.
Il y a un mois, l’alerte n’avait finalement pas été déclenchée. Cette fois-ci, l’épidémie d’Ebola a été élevée, mercredi 17 juillet, au rang d’“urgence sanitaire mondiale” par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une décision prise trois jours après la mort d’un malade à Goma, la deuxième ville de la République démocratique du Congo (RDC). Franceinfo vous explique ce que change cette procédure.Pourquoi passer en “urgence sanitaire” ?Cette mesure exceptionnelle coïncide avec la mort d’un malade à Goma en début de semaine. Cette ville de deux millions d’habitants située sur les rives du lac Kivu est un carrefour majeur dans la région car elle se trouve à proximité des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda. Sur le plan aérien, elle dispose de liaisons avec l’Ouganda, l’Ethiopie et Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.Capture d’écran de la ville de Goma, en République démocratique du Congo. (GOOGLE MAPS)
Se pose désormais la question du nombre de contacts que le malade a pu avoir à partir du moment où il a développé les premiers symptômes. Mercredi soir, les autorités ougandaises disaient rechercher des personnes qui auraient pu le croiser. Car le virus Ebola se transmet à l’être humain par contact, soit avec des animaux infectés (en général en les dépeçant, en les cuisant ou en les mangeant), soit avec des fluides biologiques de personnes infectées. Si les autorités de la RDC sont sur le qui-vive, c’est parce que l’épidémie a déjà fait près de 1 700 morts dans le pays depuis l’été dernier.Que prévoit cette mesure exceptionnelle ? Cette mesure n’a été décrétée que quatre fois par l’OMS : en 2009 pour la grippe H1N1, en 2014 pour la poliomyélite, en 2014 pour l’épidémie d’Ebola qui a fait 11 000 morts au Liberia, en Guinée et au Sierra Leone et en 2016 pour le virus Zika. Selon les critères du règlement sanitaire international de l’OMS, cette procédure signifie que la situation est “grave, soudaine, inhabituelle ou inattendue”, avec des conséquences sanitaires “au-delà des frontières nationales de l’Etat touché”, ce qui “peut exiger une action internationale immédiate”.Dans un communiqué, l’OMS précise que cette déclaration d’urgence sanitaire mondiale ne préjuge pas de l’efficacité des équipes sanitaires sur place. Mais qu’il s’agit “plutôt d’une mesure pour reconnaître les risques potentiels au niveau local et régional et la nécessité d’une action intensifiée et coordonnée pour y faire face”. En clair, “il est crucial que les Etats n’utilisent pas le statut d’urgence mondiale comme excuse pour imposer des restrictions au commerce et aux déplacements qui auraient un impact négatif sur la réponse sanitaire et sur la vie de la population dans la région”, souligne le professeur Robert Steffen, chef du comité d’urgence de l’OMS.Quels sont les risques de propagation ?Sur ce point, l’OMS se veut assez rassurante. Selon l’organisation onusienne, l’épidémie demeure à l’heure actuelle une menace régionale plutôt que mondiale. “Le risque de dissémination d’Ebola dans la région reste élevé, mais il reste faible en dehors”, explique le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant qu’il n’est pas nécessaire pour le moment de fermer les frontières, de contrôler les ports ou les aéroports en dehors de la région concernée ou d’arrêter de faire du commerce. “Il est essentiel d’éviter les conséquences économiques punitives avec des restrictions sur les voyages et le commerce pour les communautés affectées”, ajoute-t-il.
The International Health Regulations Emergency Committee on #Ebola in #DRC provided the following public health advice:❗No country should close its borders or place any restrictions on travel and trade. pic.twitter.com/ksMShY6auM — World Health Organization (WHO) (@WHO) July 17, 2019
Néanmoins, l’OMS demande aux Etats et aux laboratoires de “redoubler d’efforts” pour “en finir avec cette épidémie et construire un meilleur système de santé”. Réunis à Genève, les experts ne cachent pas leur “déception au sujet des retards dans le financement” de l’aide. La priorité est d’accélérer la production du vaccin, dont les stocks s’amenuisent.“Nous devons changer de méthode” dans la riposte anti-Ebola, a réagi de son côté Médecins sans frontière. “Dans un contexte où la recherche des contacts n’est pas totalement efficace et où toutes les personnes affectées ne sont pas atteintes, une approche de plus grande envergure est indispensable pour la prévention de l’épidémie”, ajoute l’association. Début mars, l’ONG avait annoncé le retrait de ses équipes de Beni et Butembo, les principaux foyers de l’épidémie, après des attaques armées contre des centres de traitement d’Ebola.Click Here: All Blacks Rugby Jersey
A letter penned in admiration of Uzbekistan’s wily president, on the eve of his visit to Brussels.
On the eve of your first official visit to Brussels in years, President Islam Karimov of Uzbekistan, you deserve high praise. You have played the long game expertly and outmanoeuvred European foreign-policy makers so deftly that you have become a model of how to shrug off international pariah status.
Any old authoritarian ruler can dismiss UN reports of “systematic” torture in police custody and human-rights groups’ long lists of political prisoners. But you managed to overcome so much more and win yourself a welcoming reception by José Manuel Barroso, president of the European Commission, which is far more than the average tin-pot dictator from, say, Africa or Belarus ever gets.
After your security forces massacred some 700 civilian protesters in the city of Andijan in May 2005, things might have seemed a bit bleak to you. The EU set up sanctions against your country, including visa bans against some of your officials (not you, of course – well done, yet again). Brussels established clear criteria for the lifting of those sanctions, with a call for an independent international investigation and improvement in human rights (whatever those are) among them.
But did you let all that get you down? No, sir. You played the international community off against itself with the talent that comes from boldness and the experience that comes from more time in the top office than almost any leader in the world.
To be fair, of course, you have to laugh at some of the amateurs the international community throws at you. I mean, when you took power over 20 years ago, that Barroso chap was not even Portugal’s foreign minister yet. And Hillary Clinton was merely ‘First Lady’. Of Arkansas.
And you always had a few perennial aces up your sleeve. If the West ever seemed to lose interest, you could always pretend to be friendly with Russia, and that got Washington and Brussels keen to meet you. If outside criticism got a little too heated, you could always release a political prisoner or two to show good will – while reminding your national audience of what really matters by arresting four or five others at the same time.
Still, yours was not an easy hand to play, and you had to execute your long game carefully. You quickly turfed out the Americans from their military base in southern Uzbekistan, a clear warning to the Germans, with their own base there. Thus, you won the constant support of Berlin at every stage of the sanctions review process, so that step by step, the sanctions were dropped in the course of just a few years.
Somehow, you realised those sanctions were never serious. Was it because Germany was willing to break them the minute they came into force, hosting your interior minister for medical treatment at a plush clinic in Hannover at the time? Was it because the EU’s Special Representative kept requesting meetings with you and then rushed to publicly congratulate you in January 2008, one day after your latest inauguration, after winning 88% in a national exercise you got the world to accept as an election?
Whatever the reason, you saw that a bit of patience was all it would take to wear down the EU. Its heart was never in it.
Plus, your regime’s diplomats exhibited far more political acumen than their counterparts in the EU. With the regular replacement of staff dealing with central Asia at the Commission, your team was able to convince every new generation that human-rights improvements were just around the corner. By the time their frustration with your regime’s uncompromising approach to reform took hold, they were already looking for new positions elsewhere in the European machinery, and a new crop of eager innocents took their places.
Again, all the players around you keep changing, while you remain, so admirably, the constant.
When another wave of international condemnation emerged, you neatly brushed it aside. You understood better than anyone that very few people in the world actually care where the cotton in their clothes comes from. So, the fact that your country’s number-one export is harvested by forced child labour, with over two million kids shut out of school and sent into the fields for up to two months – that is not going to disturb international diplomacy at all.
As you did with all that noise about political prisoners and torture, you accurately predicted that no one would mind what happens in some distant land few Westerners have ever heard of. You stayed the course, ignoring the pesky flies of your critics.
And through it all, you knew – somehow you knew – that no one in the West could play the long game like you were willing to do. It was only a few years before the world forgot all about Andijan and started courting you again for bases and military logistics support for the international effort in neighbouring Afghanistan. What a bonus: not only was the word ‘pariah’ never heard again, the US and its NATO allies actually started paying you and your small group of elite to allow for transport and provide a whole range of goods and services to their forces. To top it all off, last year, as ethnic pogroms erupted in Kyrgyzstan next door, you managed to take advantage of the situation, soaking up international praise for allowing some refugees into your country – credit just for not helping slaughter people. Nice. You could not have played your hand more brilliantly.
Thus, Mr Karimov, as you sit down with Mr Barroso on 24 January – just a week after the EU expressed support for those who brought down another double-decade dictatorship, in Tunisia – you will do so as a true winner. You have won the respect of the West and the admiration of us all. You have outfoxed and outlasted everyone, and the international community now bends to your will just as your own countrymen do. You are truly the master of this game and a model for others. Congratulations.
Italy has been left devastated by the Covid-19 outbreak and the shot-stopper highlighted that not all players can afford to waive their salaries
Cittadella goalkeeper Alberto Paleari has said that footballers are “not all like Cristiano Ronaldo” as clubs around the world ask their players to defer their wages amid financial instability during the coronavirus pandemic.
In Europe, Italy has been hit the hardest by the Covid-19 outbreak, with over 57,000 confirmed cases to date and the death toll passing the 7,500 mark on Wednesday.
Government protocols have been put in place in an attempt to curb the spread of the deadly illness, with all sport in the country having been suspended indefinitely and citizens under strict quarantine rules amid the global emergency.
More teams
As such, all tiers of Italian football will see clubs lose huge amounts of revenue and face major financial difficulties when it comes to ensuring all debts are honoured during lockdown.
Several high-profile stars have offered to waive their salaries in the short term in order to help their sides stay afloat, while Ronaldo himself has donated €1 million of his own money to aid in the battle against coronavirus.
Paleari, however, has urged people to grasp that not all footballers are in the same situation when it comes to personal wealth and individuals should be judged on a case-by-case basis as a result.
“If it was a question of delaying wages for a month and receiving a double payment at a later date, I would say yes without any hesitation,” Paleari told Telechiara programme Strictly Cittadella. “But if it were a question of spreading my wages out for longer then in all honesty I would have to say no.
“We are not like Ronaldo. If they take away two months of his wages then he would certainly not go into financial difficulty. If they take the same away from us, our landlord will come and knock on our doors looking for the rent.
“You can’t judge everyone with the same view, it’s two different situations.”
Elsewhere in Italy, Roma players and staff gave up a day’s salary to aid in the fight against Covid-19, the Serie A side donating the proceeds to hospitals to provide beds and ventilators for those affected by the virus.
In Germany, Bundesliga new boys Union Berlin have waived their wages entirely to help ensure the club’s future, while fellow top-tier side Borussia Monchengladbach have offered to do the same.
Click:algaecide in pool Quatre jours après sa prestation de serment le 2 avril, le président Macky Sall a reconduit son Premier ministre sortant Mahammed Boun Abdallah Dionne. Au même moment, il le chargeait de préparer la “suppression” du poste de Premier ministre. Une évolution radicale qui devrait lui permettre, dit-il, d’avoir une prise directe sur les administrations chargées de mettre en oeuvre sa politique.Le chef de l’Etat sénégalais, qui se définit comme un libéral social, a décidé “d’insuffler une nouvelle dynamique à la conduite des affaires publiques” avec pour objectif “la simplicité dans l’organisation“, “la souplesse dans l’action” et “la clarté et la lisibilité des échelles de responsabilités“, selon le secrétaire général de la présidence de la République sortant Maxime Jean-Simon Ndiaye. Pas étonnant, dans ces conditions, que le président Sall ait voulu “reconsidérer” la fonction de Premier ministre.”Davantage d’impact sur les populations”Tout juste re-nommé, l’intéressé, pas du tout inquiet, a expliqué à la télévision que “ce dont il s’agit, c’est de diminuer les goulots d’étranglement pour que l’information circule davantage” et pour que les réformes aient “davantage d’impact sur les populations“. La mission de M. Dionne désormais est de préparer une réforme de la gouvernance et de présenter le projet à l’Assemblée nationale où le parti au pouvoir détient une large majorité.Lorsque le poste de Premier ministre aura été supprimé, “la deuxième fonction qui m’a été confiée prendra le dessus“, a tranquillement précisé M. Dionne, évoquant son rôle de secrétaire général de la République, une fonction qui dépend directement du chef de l’Etat.Macky Sall, 57 ans, a vu dans sa réélection dès le premier tour, avec 58,26% des voix, la validation de son plan Sénégal émergent (PSE), qui s’est traduit, entre autres, par des grands travaux tels que la construction d’un nouvel aéroport international, d’une ville nouvelle, Diamniadio, aux portes de Dakar ou d’un Train express régional.Vers un référendum ?L’importante réforme politique annoncée après la campagne électorale, et dont les contours n’ont pas été précisés, a pour l’instant laissé l’opposition sans réaction. Interrogé par Jeune Afrique, l’opposant Thierno Bocoum, de la coalition Idy2019, estime pour sa part que “si l’on devait changer totalement de régime pour aller vers un régime présidentiel, il serait nécessaire qu’un vrai débat ait lieu et que cette réforme soit soumise au peuple sénégalais par référendum“.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks
Pour la jeunesse connectée à travers le monde, le terme de hackathon (contraction de “hack” (pirater) et de “marathon”) n’a plus rien d’énigmatique. Il évoque ces journées où des concepteurs se retrouvent pour faire de la programmation informatique. Des rencontres qui se multiplient un peu partout dans l’hémisphère nord.En Afrique, rien de tel pour le moment. Tania Okanla, initiatrice de l’événement qui a eu lieu fin mars 2019 dans la capitale économique Cotonou, veut tout faire pour que le Bénin rattrape son retard. “Socialement, le jeu n’est perçu que comme une distraction, or c’est un secteur d’avenir“, explique cette trentenaire qui a grandi avec les consoles de jeux, aujourd’hui cadre à l’Agence pour le développement du numérique.Le jeu vidéo génère un argent fouAu chapitre économique, le jeu vidéo est en effet la première industrie culturelle au monde, devant le cinéma et la musique : en 2018, le secteur a généré 138 milliards de dollars, selon des estimations citées par le site Newzoo, spécialisé dans les données sur le jeu vidéo. En revanche, les cabinets spécialisés évaluent à seulement 1% la part du continent africain dans ce marché, lequel ne peut qu’y croître et y créer des emplois. Aux yeux de Patrice de Souza, 25 ans, l’un des participants au hackathon de Cotonou rencontré par l’AFP, “c’est l’occasion de produire des jeux qui parlent de l’Afrique, qui sortent des clichés et des stéréotypes qu’on voit dans les productions occidentales. On a beaucoup de choses à dire!“.La révolution se fera sur mobileJugeant la qualité du scénario, la créativité et les futures évolutions possibles de la partie, le jury du hackaton a récompensé, parmi d’autres, une course à travers le Bénin dans la peau d’une Amazone, ces redoutables guerrières qui ont existé jusqu’à la fin du 19e siècle dans l’ancien royaume du Dahomey, ou encore un jeu de zemidjans, le taxi-moto qu’on trouve à tous les coins de rue dans le pays.Pour Tania Okanla, la révolution des jeux vidéo au Bénin se fera sur mobile. “L’accès s’est démocratisé, 90% des Béninois ont un portable“, explique la passionnée. “Et à la différence des jeux sur console et PC, ça ne demande pas une technologie très poussée“. Mais pour cela, les développeurs ont besoin du secteur privé et de ses investissements dans le “gaming” africain.Des antennes françaisesCôté formation, une franchise de l’école française Epitech a ouvert en février 2019 à Cotonou et l’école du design de Nantes (ouest de la France) a pour projet d’installer une antenne dans la capitale économique béninoise.Le Bénin veut se faire une place dans ce secteur très compétitif. Sidick Bakayoko, organisateur d’un Festival de l’électronique et du jeu à Abidjan (le FEJA), y croit : “Le jeu vidéo, c’est plein de métiers, énormément d’opportunités. L’Afrique a son rôle à jouer !“Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey
Plusieurs attentats ont frappé ce dimanche des hôtels de luxe et trois églises en pleine messe de Pâques au Sri Lanka. Un bilan fait état de 290 morts et 500 blessés. Des attaques qui ont été attribuées ce lundi par le gouvernement du Sri Lanka à un mouvement islamiste local, le National Thowheeth Jama’ath (NTJ) . “Il y avait eu des agressions à petite échelle contre les chrétiens, mais jamais d’une telle ampleur“, estime Delon Madavan, géographe, chercheur associé au Centre d’études sur l’Inde et l’Asie du Sud à Paris et Montréal, invité de franceinfo ce dimanche. Jusqu’alors, “il y avait eu peu d’attaques contre la communauté chrétienne“, sur l’île qui compte de 70 à 75% de bouddhistes. Les chrétiens constituent “une communauté importante, entre 6 et 7% de la population. Catholiques ou protestants, les chrétiens représentent ainsi une importante minorité au niveau régionale“, selon le géographe.>>> DIRECT : Attentats au Sri LankaLe Sri Lanka, où s’est rendu le pape François en 2015, est l’un des pays asiatiques où on trouve le plus de chrétiens, “évangélisés par les prêtres français dans le nord et italiens dans le sud et l’ouest. Il y a une très grande ferveur religieuse”, dit-il.”L’une des trois églises touchées, Saint-Anthony, à Colombo, est l’une des plus importante de l’ile, c’est aussi un symbole, car elle est partagée par les pratiquants cinghalais et les pratiquants tamouls. On est aussi dans un quartier à majorité tamoul et musulmane. Les lieux qui ont été choisis ne sont pas anodins. La deuxième église, à Negombo, se situe dans une région connue pour la présence importante de chrétiens, et la troisième, à Batticaloa, se situe dans une ville connue pour la cohabitation interethnique et interreligieuse“.L’une des trois églises touchées, Saint-Anthony, à Colombo, est l’une des plus importante de l’île, c’est aussi un symbole, elle est partagée par les cinghalais et les tamouls, dans un quartier à majorité tamoule et musulmane. Les lieux choisis ne sont pas anodins.Delon Madavanà franceinfo”Il y a traditionnellement une certaine tolérance interreligieuse” dans ce pays, ravagé depuis de nombreuses années par un conflit qualifié jusque là d’interethnique, entre cinghalais et tamouls. Mais “ces dernières années des attaques ont été perpétrées contre des monuments ou des minorités religieuses du fait de l’émergence de partis intégristes bouddhistes qui veulent réaffirmer la supériorité du bouddhisme au niveau de l’île” continue Delon Madavan. “Il y avait eu des agressions à petite échelle contre les chrétiens, mais jamais d’une telle ampleur. C’est aussi ce qui pose question: pourquoi des chrétiens, maintenant ? Personne ne l’envisageait, car les principales victimes d’agression étaient plutôt musulmanes ces dernières années“. Les chrétiens avaient déjà été la cible des bouddhistes intégristes et de l’extrême-droite cinghalaise, selon le spécialiste de l’Inde et de l’Asie du Sud. Click Here: COLLINGWOOD MAGPIES 2019
Le roi Abdallah et son épouse Rania de Jordanie en vacances en famille dans le Golfe de Saint Tropez, ont été reçus mardi à déjeuner par les époux de l’Elysée. Pas de pique-nique ni de plongeon dans la crique, mais une rencontre au sommet. On the rock!
Les apéros qui s’éternisent, les joies du barbecue qui ne prend pas et du soleil qui grille les épaules… Hier midi, Rania et Abdallah de Jordanie étaient les invités des époux Sarkozy. Alors, évidemment si le royaume Hachémite est habitué au style vestimentaire très décontracté du souverain, nous, on est encore un peu surpris du contraste avec l’élégance raffinée de Sa Majesté Rania… Mais à bien y regarder: ballerines, longue chevelure châtain et silhouette mannequin, pour madame. Polo sombre, short et lunettes profilées, pour monsieur. Nos monarques ont un faux air de Carla et Nico en goguette…
Depuis que Sarko a gagné les rives de la Méditerranée avec sa tendre Carlita et que le couple présidentiel a repris ses quartiers dans le château Faraghi, l’emploi du temps se résume à peu près à cela: farniente, baignades enlacées et torpeur des longues soirées d’été… Ah! Les rochers abrupts chauffés par le soleil. La grande bleue qui vient caresser les pierre, revigorer les mollets et rafraîchir les idées. Dans ce décor paradisiaque, les Sarkozy, seuls au monde, se câlinent et s’embrassent… Chapeaux et palmes coordonnés, maillots et sacs de plage hawaïens, sandales méduses en plastiques, Carla et Nicolas Sarkozy incarnent à merveille les vacances de l’amour.
Pour le Président ce repos s’impose après son évanouissement «dû au surmenage».Carla, l’artiste, fait le plein de vitamines, d’inspiration et en profite pour gratter sa guitare avec son pote Louis Bertignac. Mais il faut parfois sacrifier au rituel des invitations officielles.
Le Prince Albert II de Monaco et sa compagne Charlène Wittsock ont ainsi été reçus à dîner la semaine dernière, le chouchou Jacques Chirac et sa chouette Bernadette ne devraient pas tarder à venir casser la croûte dans la somptueuse demeure de la famille Bruni-Tedeschi.
Mardi 18 août, c’est le roi Abdallah et son épouse la radieuse Rania de Jordanie qui ont partagé la table des Sarkozy.
Selon le communiqué du Palais, «les deux chefs d’Etat ont mis cette rencontre à profit pour évoquer les questions bilatérales et les grands sujets régionaux, en particulier le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens et le dossier nucléaire iranien». A propos du conflit israélo-palestinien, Nicolas Sarkozy «a une nouvelle fois souligné la nécessité d’une relance urgente et d’un aboutissement rapide d’un processus de règlement», indique-t-on de même source. «Il s’est dit convaincu qu’une initiative internationale, rassemblant les acteurs concernés au plus haut niveau, pourrait contribuer à enclencher une véritable dynamique de paix entre Israéliens, Palestiniens et Arabes». L’Elysée ajoute que les deux dirigeants, d’une «grande convergence des vues», sont convenus de «maintenir un dialogue régulier sur tous les dossiers régionaux». Noble. Diplomatique. Très studieux, voire rébarbatif dites-vous? La reine a une vision plus amène de cette rencontre.
Engagée, connectée avec la réalité, et même ultrabranchée, Rania, 38 ans, a elle commenté son repas avec un Twit. Rappelez-vous, en mai dernier, à l’occasion de la visite du pape Benoît XVI en Jordanie, cette maman modèle de quatre magnifiques bambins (les princes Hussein, 15 ans et Hashem, 4 ans, et les princesses Iman, 13 ans et Salma, 9 ans) avait décidé de créer un profil sur le site très prisé des people: Twitter.
En prise avec le réseau social, elle a confié: «Viens de passer un délicieux moment avec le Président Sarkozy et Carla dans leur lieu de vacances … Sympa de le voir si en forme et détendu… ». Puis, charmée par le Lavandou et son hôtesse de prestige, elle a ajouté: «Ce cadre naturel ne peut que lui insuffler encore plus de passion pour se concentrer sur ses objectifs. Carla, bien sûr, est sublime, à l’intérieur comme à l’extérieur».
Quid du menu? A la lecture des messages postés par Sa Majesté, ils est plus probable qu’ils aient dégusté un mille-feuille aux aubergines et un filet de loup grillé, les mets préférés de la délicate Carlita, qu’une quatre-saisons de La Paillotte, le camion-pizza de Pramousquier où Nico –fan de vélo– fait ses emplettes bicyclette et livre à tout allure sur son deux-roues!