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Être mère à 40 ans aurait aussi des vertus ! Constamment mises en garde contre les risques d’une maternité tardive, les femmes qui ont un enfant alors qu’elles ont depuis longtemps soufflé leurs 20bougies auraient un risque de cancer de l’endomètre bien moindre que leurs benjamines, affirment les auteurs d’une étude publiée dans l’American Journal of Epidemiology.

Le risque de cancer de l'endomètre serait réduit de 44% chez les femmes qui ont mené une grossesse après 40 ans.

Le

cancer de l’endomètre, qui affecte le corps de l’utérus, est en augmentation ; il frappe aujourd’hui près de 5 000 femmes par an. On estime que 1 800 en décèdent chaque année. 
Survenant après la 

ménopause, ce cancer serait favorisé par la prise d’estrogènes (dans le cadre de 

traitement hormonaux de substitution), certains médicaments 

d’hormonothérapie contre le 

cancer du sein notamment (mais le bénéfice de ces traitements reste largement supérieurs aux risques), la surcharge pondérale et les maladies associées (

obésité, 

diabète, 

hypertension…). On distingue deux types de cancer de l’endomètre : 
– le cancer de l’endomètre de type 1, le plus fréquent, qui serait liée à l’exposition aux estrogènes
– le cancer de l’endomètre de type 2, le plus rare mais aussi le plus agressif, qui, lui, serait indépendant de l’imprégnation hormonale.Si la

maternité tardive a déjà été associée à un moindre risque de cancer de l’endomètre, les médecins manquaient néanmoins de données objectives issues d’études suffisamment larges. Les travaux réalisés par Veronica Setiawan, doctorante en médecine préventive à l’école de médecine Keck de l’Université de Californie du Sud, ont porté sur 4 cohortes et 13 études, soit un total de 25 233 femmes dont 8 671 souffrant d’un cancer de l’endomètre. Et les résultats confirment le lien. En effet, comparées aux femmes dont la dernière

grossesse remontait à leurs 25 ans, celles qui avaient eu leur dernier enfant entre 30 et 34 ans avaient un risque de cancer de l’endomètre réduit de 17 % ; pour celles qui avaient accouché entre 35 et 39 ans, ce risque était réduit de 32 % ; et pour celles qui devenaient mères passé 40 ans, il l’était de 44 %.“L’âge tardif lors de la dernière maternité est un facteur protecteur contre le cancer de l’endomètre, même après la prise en compte des facteurs connus pour leur capacité à influencer la maladie“, conclut l’auteur. Et cette dernière d’ajouter que l’effet protecteur conféré par une maternité tardive semble se prolonger dans le temps et ne pas varier en fonction du type de cancer de l’endomètre.
Des travaux doivent à présent être approfondis pour comprendre pourquoi l’âge tardif de la dernière maternité protège contre le risque de cancer de l’endomètre. Plusieurs mécanismes potentiels ont déjà été évoqués par le passé, rappelle Veronica Setiawan :
– les femmes capables d’être enceintes à un âge avancé auraient un endomètre d’excellente “qualité“ ou auraient moins de cycles menstruels sans ovulation ;
– une exposition prolongée à la

progestérone au cours de la grossesse serait particulièrement bénéfique à un âge avancé, au moment où le cancer de l’endomètre se développe ;
– les cellules malignes ou pré-malignes de l’endomètre, qui se développent à un certain âge, seraient éliminées pendant la grossesse.Pour l’auteur, “cette étude met en évidence un facteur protecteur important du cancer de l’endomètre, et lorsque l’on connaîtra les mécanismes exacts sous-jacents, cela nous aidera à mieux comprendre comment se développe le cancer de l’endomètre et ainsi à mieux le prévenir“.Amélie Pelletier
Source
 Age at last birth in relation to risk of endometrial cancer: pooled analysis in the approximately 13 percentage points for each five-year delay in last births“, American Journal of Epidemiology (résumé en ligne sur le

site de la revue et sur le

site de l’école Keck de l’Université de Californie du Sud)

La maison Thierry Mugler a fait appel en mars 2011 à Eva Mendes pour incarner son parfum Angel. Et la nouvelle égérie de cette fragrance va prêter son physique exceptionnelle et sa voix pour la prochaine campagne, en poussant la chansonnette…

L’actrice américaine d’origine cubaine Eva Mendes a enregistré une chanson pour la prochaine campagne publicitaire de la marque. Mise en scène dans des positions acrobatiques et parée de tenues glamour, Eva Mendes reprendra le titre The Windmills of Your Mind, composé par Michel Legrand et extrait de la bande originale du film L’Affaire Thomas Crown.Depuis le lancement d’Angel en 1992, plusieurs égéries se sont succédé, parmi lesquelles Jerry Hall, Bianca Balti ou Naomi Watts.Source : RelaxnewsClick Here: Putters

Un médecin urgentiste de Bayonne vient d’être mis en examen pour “empoisonnement sur personnes vulnérables“ après le constat de plusieurs décès suspects dans son service. Une mise en examen qui fait polémique, 6 mois après le rejet par les sénateurs d’une proposition de loi pour la légalisation de l’euthanasie dite “active“.

A Bayonne, 4 décès suspects aux urgences
Un médecin de l’hôpital de Bayonne qui travaille au service des urgences, le Dr Nicolas B., a été placé en garde à vue le 10 août par la police suite au décès d’une patiente de 92 ans survenu 24 heures après son admission.

Selon le journal Sud Ouest, cette enquête a été enclenchée suite au signalement d’autres employés du service d’urgences, qui “s’étonnaient depuis plusieurs semaines de la mort prématurée de plusieurs personnes âgées admises depuis peu dans leur service“.
Le Dr Nicolas B. est soupçonné d’avoir administré à 4 personnes âgées très malades et incurables une injection mortelle, alors que la loi interdit ce genre de geste actif, même avec l’accord du patient et/ou de ses proches. Après 48 heures de garde à vue, il a été relâché mais encourt une lourde peine, du moins si ces faits sont avérés et en fonction des réponses aux nombreuses questions en suspens (a-t-il pris ces décisions de manière collégiale, en consultant les proches, ou tout seul dans son coin ? Etait-il en état d’épuisement non repéré par ses supérieurs hiérarchiques ? etc.).
En parallèle de l’enquête judiciaire, l’inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) a été saisie par le ministère de la Santé afin d’analyser précisément le contexte et les conséquences de cette affaire.
Pétition de soutien et manifestation
Cette inculpation a beaucoup fait réagir, que ce soit pour défendre le médecin incriminé ou, au contraire, pour tenter d’expliquer son geste, voire l’accuser. Le tout dans une remise en question de l’interdiction de l’euthanasie active.
De nombreux internautes ont ainsi pris fait et cause pour le Dr Nicolas B., estimant notamment qu’il a abrégé les souffrances indicibles de personnes qui de toute façon allaient mourir. D’autres, qui ont été soignés (ou leur entourage) par cet urgentiste de 50 ans, soulignent son humanité et son efficacité. Ce soutien s’est matérialisé par

une pétition signée ce jour par près de 22 000 personnes sur le site mesopinions.com et mentionnant un “soutien inconditionnel au Dr B. qui a toujours pratiqué la médecine avec humanité, intégrité et intelligence“. Cette pétition a été

relayée par un groupe sur Facebook avec de nombreux commentaires en faveur du droit à mourir dans la dignité, sans acharnement thérapeutique excessif.
Par ailleurs, plus de 300 personnes ont manifesté le 16 juillet devant le Centre hospitalier de Bayonne pour soutenir le médecin urgentiste. Le mari d’une des patientes,

qui a témoigné ce matin sur RTL, a affirmé de son côté qu’il ne porterait pas plainte, se disant entièrement aux côtés du médecin : “Si je le rencontre demain, je lui serrerai la main“.
Enfin de nombreux médias ont, à l’occasion de cette affaire et des commentaires passionnés qu’elle suscite, reparlé de l’éventualité d’une légalisation de l’euthanasie active, possibilité écartée par la loi actuellement en vigueur.

La loi Leonetti de 2005 : un cadre à la limitation des soins
La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, dite loi Leonetti (le député UMP du même nom, qui a porté ce texte, est cardiologue),

a été votée en avril 2005. Elle stipule notamment que “lorsqu’une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin peut décider de limiter ou d’arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n’ayant d’autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie de cette personne, après avoir respecté la procédure collégiale définie par le code de déontologie médicale et consulté la personne de confiance visée à l’article L. 1111-6, la famille ou, à défaut, un de ses proches et, le cas échéant, les directives anticipées de la personne. Sa décision, motivée, est inscrite dans le dossier médical“.
En clair, cela signifie que le médecin peut arrêter les traitements vitaux d’une personne incurable après concertation avec l’équipe de soins (“procédure collégiale“) et de l’entourage (ou l’éventuelle “personne de confiance“ désignée par le patient avant l’aggravation de son état). C’est pour cela que l’on a parlé d’“euthanasie passive“, puisque l’arrêt des traitements signifie, à court ou moyen terme, le décès anticipé du patient.
Cette loi précise dans le même article que “le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa fin de vie en dispensant les soins visés à l’article L. 1110-10“ (qui sont les soins palliatifs).
Il s’agit donc d’une loi qui proscrit l’acharnement thérapeutique et prône une sorte de “laisser mourir“, d’euthanasie passive dans un contexte le plus accompagné possible : lutte contre la douleur, la souffrance psychique, etc. (soins palliatifs).
La légalisation de l’euthanasie active rejetée par le Sénat en janvier
Début 2011, un nouveau projet de loi prônant “l’assistance médicalisée pour mourir“, définie comme “un acte délibéré permettant une mort rapide et sans douleur“,

a été discuté au Sénat afin de compléter la loi Leonetti.
Cette possibilité d’euthanasie active, prévue pour les cas les plus difficiles (souffrances indicibles résistant à tous les traitements, même palliatifs), a été rejetée par 172 sénateurs contre 143 (voir notre article : “

L’euthanasie toujours illégale en France“).

Développer les soins palliatifs plutôt que changer la loi ?
Les politiques et associatifs interrogés depuis quelques jours par les médias sur l’euthanasie active expriment des positions radicalement opposées mais se retrouvent sur l’amélioration de l’application de la loi actuelle, comme par exemple :
Le Pr. Emmanuel Hirsch, président du Collectif “Plus digne la vie“,

estime que la loi actuelle est suffisante : “elle permet aujourd’hui de renouer avec l’humanité, l’humilité et la retenue que sollicite de notre part la mort d’un homme, de s’élever au-delà du médical pour renouveler notre regard, nos attitudes et plus encore nos responsabilités à l’égard du mourant et de ses proches“. Il rappelle son opposition à l’euthanasie active et appelle à signer

un manifeste affirmant
que la priorité et le devoir des décideurs politiques devraient être de favoriser l’application de la loi en assurant un égal accès de tous les malades qui en éprouvent le besoin aux soins palliatifs, ainsi qu’une meilleure prise en charge spécifique des situations les plus complexes“.
Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, réclame de son côté,

dans une interview au journal Sud Ouest, “un débat sur une loi humaine et claire, qui légalise l’euthanasie. Une loi protectrice pour ceux qui font le choix d’abréger leurs souffrances, et qui garantirait aux soignants la possibilité d’accompagner“. M. Romero rappelle également que l’offre de soins palliatifs est encore très insuffisante en France aujourd’hui, 6 ans après le vote de la loi Leonetti.
Ces deux fervents partisans, l’un de l’interdiction de l’euthanasie active, l’autre de son autorisation, sont donc d’accord sur un point essentiel : il faut développer l’offre palliative en France.
Or l’affaire du Dr Nicolas B., fortement médiatisée (alors qu’il ne s’agit peut-être pas d’euthanasie, puisque nous ne savons pas, pour le moment, si les patients ou leur entourage ont sollicité un tel geste létal), relance une fois de plus le débat sur la légalisation de l’euthanasie active, à quelques mois de la prochaine élection présidentielle. Ne faudrait-il pas auparavant mettre enfin en oeuvre les moyens suffisants pour traiter avec le plus d’humanité possible la fin de vie douloureuse de certaines personnes (développement massif des soins palliatifs, information du grand public, formation des soignants) ?
Jean-Philippe Rivière
Sources
– “Euthanasie : un médecin de l’hôpital de Bayonne en garde à vue“, Sud Ouest, 11 août 2011, article

accessible en ligne
– “Soutien au Docteur Nicolas B.“, pétition mise en ligne le 12 août 2011,

accessible en ligne
– “Soutien au Dr Nicolas B.“,

Groupe sur Facebook
– “Euthanasie : le mari d’une patiente ne portera pas plainte“, RTL.fr, 17 août 2011, article et extrait audio

accessibles en ligne
– “Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie“, avril 2005, texte et rapports

accessibles sur le site du Sénat
– “Le Sénat a rejeté la proposition de loi sur l’aide médicalisée pour mourir“, Senat.fr, présentation

accessible en ligne
– “Il y a trahison à la vocation du médecin de confondre l’acte de sollicitude avec le geste du meurtre“, Emmanuel Hirsch, Collectif “Plus digne la vie“, août 2011, article

accessible en ligne
– “Manifeste pour le droit à la dignité de la personne en fin de vie“, Collectif “Plus digne la vie“, 16 août 2011,

accessible en ligne
– “Euthanasie : l’élu Jean-Luc Roméro veut «une loi protectrice pour tous»“, Interview de Jean-Luc Romero, Sud Ouest, 14 août 2011, article

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Les blouses blanches sont des nids à microbes, selon une récente étude américaine qui montre que 60 % des médecins et infirmiers hospitaliers sont porteurs de germes sur leurs uniformes.

Yonit Wiener-Well et ses collègues du Shaare Zedek Medical Center à Jérusalem (Israël) ont réalisé des prélèvements d’échantillons de blouses en trois endroits (au niveau de l’abdomen, poches et bouts de manches), auprès de 75 infirmiers et 60 médecins. La moitié des prélèvements, représentant 65 % des uniformes des infirmiers et 60 % de ceux des médecins, étaient porteurs de germes. Parmi les germes identifiés, 21 de ceux retrouvés sur les blouses des infirmiers et 6 de ceux retrouvés sur celles des médecins résistaient à plusieurs antibiotiques ; et 8 de ces germes antibiorésistants étaient des staphylocoques dorés résistant à la méthicilline. Même si les blouses elles-mêmes ne posent pas un risque de contamination directe, ces résultats révèlent la prévalence des souches de bactéries résistantes aux antibiotiques dans un environnement on-ne-peut plus proches des patients hospitalisés. “À partir du moment où un vêtement est porté, il est forcément contaminé par des microorganismes. La pierre angulaire de la prévention infectieuse reste le lavage des mains pour empêcher le passage des microbes de ces surfaces aux patients“, a commenté Russell Olmsted, président de l’Association for Professionals in Infection Control. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le risque infectieux associé aux soins peut être 20 fois plus élevé dans certains pays en développement que dans les pays développés. Un risque coûteux et trop souvent mortel. Les auteurs de l’étude insistent donc sur l’importance de la prévention et de l’hygiène, les meilleurs moyens à ce jour d’assurer la sécurité des patients. Amélie PelletierSourceAmerican Journal of Infection Control, Volume 39, Issue 7, p.  555-559, Septembre 2011 (

abstract accessible en ligne )Click Here: New Zealand rugby store

Dès la petite enfance, les capacités visuelles des patients sont diminuées au point d’atteindre une cécité totale dès la vingtaine ou la trentaine. Jusqu’alors, aucun traitement n’existait face à cette terrible pathologie. Portant sur 9 malades, cette recherche est financée notamment par l’AFM grâce aux dons du Téléthon, par Retina France et par la Fondation pour la Thérapie Génique en Pays de Loire. L’amaurose congénitale de Leber, principale cause de cécité infantile

L’amaurose congénitale de Leber (ACL) endommage petit à petit les récepteurs lumineux de la rétine. Dès la petite enfance, les capacités visuelles des patients sont diminuées au point d’atteindre une cécité totale dès la vingtaine ou la trentaine. C’est l’une des principales causes de cécité infantile. On estime que l’amaurose congénitale de Leber touche 1 000 à 2 000 personnes en France.Plusieurs mutations touchant des gènes différents peuvent être responsables de l’amaurose congénitale de Leber. Parmi eux, le gène RPE65 qui code pour une protéine spécifiquement exprimée dans l’épithélium rétinien. Cette protéine a été identifiée comme étant une enzyme qui recycle le chromophore (rétinal 11-cis) permettant la synthèse du pigment indispensable à la vision. L’idée de plusieurs équipes de recherche est d’apporter au niveau de la rétine une version normale du gène, appelée RPE65, qui est mutée chez les malades et est responsable de 8 à 16 % de l’ensemble des cas d’ACL (soit 100 à 200 patients en France). Jusqu’alors, aucun traitement n’existait face à cette terrible pathologie.Essai de thérapie génique lancé en FranceEn octobre 2006, l’équipe de Fabienne Rolling, directrice de recherche à l’Inserm en lien avec les ophtalmologistes nantais, Michel Weber et Guylène Le Meur, rendent la vue à des chiens touchés par l’amaurose de Leber. Cinq ans plus tard, un essai clinique de phase I-II portant sur 9 patients débute chez l’homme. Les patients recevront, dans un seul oeil, au plus près de l’épithélium pigmentaire rétinien, une injection de vecteurs AAV (adeno-associated virus) transportant le gène sain RPE65. C’est la plateforme Atlantic BIO GMP à Saint-Herblain, près de Nantes, qui a produit les lots de vecteurs utilisés dans cet essai.“L’essai, dit de phase I-II, a pour objectif principal de vérifier la tolérance de deux doses de traitement chez des malades différemment atteints. Les 9 patients inclus dans l’essai recevront donc des doses de traitements différentes afin de déterminer la dose la mieux tolérée“ précise Michel Weber. Une vidéo sur le site de l’AFM permet d’en savoir plus sur

cette aventure scientifique.Des résultats spectaculaires obtenus par une équipe américaine en 2009Une équipe américaine avait publié en octobre 2009, les résultats d’une étude préliminaire portant sur 12 patients et reposant sur le même principe de thérapie génique permettant d’apporter une copie du bon gène RPE65. Les résultats avaient été spectaculaires : deux semaines après les injections, les 12 patients ont tous commencé à déclarer que leur vision avec l’oeil ayant reçu l’injection s’était améliorée dans les environnements faiblement éclairés et un enfant de 8 ans traité semblait avoir la même sensibilité à la lumière que les enfants de son âge.

Pour en savoir plus sur cette découverte, découvrez notre article “

La thérapie génique redonne la vue aux enfants aveugles“ (avec notamment des

vidéos étonnantes sur les capacités visuelles retrouvés du principal bénéficiaire).Au-delà des maladies rares de la vision, des maladies plus fréquentes telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) pourraient bénéficier des avancées de la thérapie génique.David BêmeSources :Communiqué conjoint de l’AFM et du Centre Hospitalier universitaire de Nantes – 2 novembre 2011The Lancet, Early Online Publication, 24 October 2009 (

abstract accessible en ligne)

Le 21 décembre 2011, Médecins sans frontières fête quarante ans. A cette occasion, l’organisation revient sur cette période durant laquelle elle a apporté son secours aux populations en détresse, aux victimes de catastrophes d’origine naturelle ou humaine, de situation de belligérance, sans aucune discrimination et en toute indépendance. En partenariat avec Doctissimo, MSF vous présente également le portrait de ces hommes et ces femmes qui oeuvrent au quotidien contre l’injustice.

Depuis 1971, Médecins sans frontières oeuvre auprès des populations en détresse.

40 ans au service des populations en détresseLe 21 décembre 1971, des médecins et journalistes revenus du Biafra et du Bangladesh, souhaitent fonder une organisation indépendante, capable de soigner et de témoigner du sort des populations secourues – se distinguant notamment du principe de neutralité et de réserve de la Croix Rouge. MSF est créé et innove en apportant du soin. Etonnant, mais à cette époque, les milieux de l’aide étaient focalisés sur le développement (la prévention, la vaccination, l’aide économique…) et pouvaient considérer le soin comme dérisoire au regard des enjeux. A ses débuts, l’association fournit en ressources humaines médicales d’autres organisations (CICR, Terre des Hommes…). Dès 1976 au Liban, puis auprès des réfugiés cambodgiens en Thaïlande, MSF développe ses propres opérations de terrain.En 1979, une querelle éclate au sein de la direction de MSF après l’opération “Un bateau pour le Vietnam“ lancée par Bernard Kouchner, que certains jugent alors trop racoleuse. Elle donne lieu à une scission, Bernard Kouchner quittera alors MSF pour créer avec une quinzaine d’autres médecins, Médecins du Monde. Dans les années 1980, MSF poursuit sa logique de professionnalisation tant au niveau de ses actions de secours, que de son recrutement. L’ONG crée de nouvelles sections, multiplie ses capacités opérationnelles…Un humanitaire de révolte contre l’injustice et la persécutionMSF est aujourd’hui présente dans plus de 70 pays. Spécialisée dans l’urgence, l’assistance aux réfugiés et victimes de conflits, les catastrophes naturelles ou la réponse aux épidémies, MSF est devenue un acteur humanitaire médical majeur. Les “French Doctors“ sont connus pour leur action efficace mais aussi pour leur coup de gueule qui ont marqué l’histoire de l’humanitaire : Du détournement de l’aide en Ethiopie à l’arrêt des fonds pour le Tsunami, de la dénonciation du génocide au Rwanda à celui des bombardements de civils en Tchétchénie, MSF n’a cessé de revendiquer une action humanitaire indépendante et civile, un “humanitaire de révolte contre l’injustice et la persécution“ comme le qualifiait Philippe Biberson, ancien Président de MSF lors de l’annonce de la remise du Prix Nobel de la Paix à l’organisation en 1999.

Depuis les années 90, MSF s’est investie dans de vastes campagnes pour favoriser l’accès aux soins des plus démunis, en France et dans le monde, tout en contribuant aux efforts de recherche sur les pathologies négligées notamment grâce à la création du Drugs for Neglected Diseases Initiative.30 000 personnes travaillent aujourd’hui pour MSF dans 427 projets à travers le monde. En partenariat avec MSF,

découvrez sur Doctissimo le

portrait de ces hommes et de ces femmes qui oeuvrent au quotidien pour aider les populations en détresse.Ses techniques et modalités d’intervention sont constamment remises en cause avec le souci d’améliorer l’aide des populations. Grâce à un financement émanant à 90 % de dons, MSF affirme son indépendance vis-à-vis de la scène internationale, ce qui lui permet de négocier au quotidien des espaces de travail et de soins afin d’accéder aux populations les plus démunies ou affectées par des crises. Chaque année, ses volontaires prennent des millions de patients en charge.David BêmeSource : 21 décembre 1971 – 21 décembre 2011 : Médecins Sans Frontières a 40 ans.- Dossier de presse MSF – Décembre 2011Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Des chercheurs américains sont parvenus à démontrer qu’un médicament, déjà utilisé contre le cancer, avait le pouvoir de renverser rapidement tous les symptômes de la maladie d’Alzheimer chez la souris. Publiés dans la revue Science, jeudi 9 février, ces travaux pourraient permettre à long terme d’élaborer un nouveau traitement pour lutter contre cette maladieneurodégénérative incurable, provoquant de nombreux troubles cognitifs. Mise à jour en mai 2013 : des chercheurs ont invalidé les bénéfices prêtés à un médicament.

Utilisé contre le cancer, le bexarotène pourrait être efficace contre la maladie d'Alzheimer.

L’une des caractéristiques majeures de la maladie d’Alzheimer est l’accumulation d’un peptide, la bêta-amyloïde, dans le cerveau, provoquant des dommages irréversibles. Les chercheurs de la Case Western Reserve University School of Medicine se sont intéressés au bexarotène, un médicament indiqué dans le traitement du

cancer, l’administrant chez une souris de laboratoire atteinte d’

Alzheimer.Résultat, les scientifiques ont découvert que le médicament avait la capacité d’inverser très rapidement les symptômes de la maladie, permettant la restauration de la plupart des fonctions cérébrales. Le

 bexarotène a notamment permis d’éliminer les plaques de bêta-amyloïde de façon significative (jusqu’à -75%).En outre, les souris ayant reçu le médicament ont retrouvé la mémoire et leur odorat, dont les absences sont deux des symptômes de la maladie d’Alzheimer.“Il s’agit d’une avancée sans précédent. Avant, le meilleur traitement existant pour la maladie d’Alzheimer ne permettait de supprimer les plaques de bêta-amyloïde qu’en plusieurs mois“, expliquent les principaux auteurs de l’étude.MAI 2013 : Quatre équipes de chercheurs ont annoncé le 16 mai 2013 qu’elles n’avaient pas pu reproduire les résultats de cette étude publiée en 2012 et présentée comme une avancée majeure contre la maladie d’Alzheimer. Source :ApoE-Directed Therapeutics Rapidly Clear β-Amyloid and Reverse Deficits in AD Mouse Models- Paige E. Cramer et al. – Science 23 March 2012: 1503-1506.Published online 9 February 2012 (

abstract accessible en ligne)Mise à jour mai 2013 :Technical Comments Comment on “ApoE-Directed Therapeutics Rapidly Clear β-Amyloid and Reverse Deficits in AD Mouse Models” – Nicholas F. Fitz et al. – Science 24 May 2013: 924.

(abstract accessible en ligne)Technical Comments Comment on “ApoE-Directed Therapeutics Rapidly Clear β-Amyloid and Reverse Deficits in AD Mouse Models” – Ina Tesseur et al. – Science 24 May 2013: 924- (

abstract accessible en ligne)Technical Comments Comment on “ApoE-Directed Therapeutics Rapidly Clear β-Amyloid and Reverse Deficits in AD Mouse Models” – Karthikeyan Veeraraghavalu et al. – Science 24 May 2013: 924. (

abstract accessible en ligne)Comment on “ApoE-Directed Therapeutics Rapidly Clear β-Amyloid and Reverse Deficits in AD Mouse Models” – Ashleigh R. Price et al. – Science 24 May 2013: 924. –

(abstract accessible en ligne)

Neil Harbisson, artiste qui ne voit pas les couleurs depuis sa naissance, porte sur la tête depuis 2004 un dispositif qui émet des sons différents en fonction des couleurs. Mieux, son cerveau s’y est rapidement adapté, développant un nouveau sens, une nouvelle condition qu’il a appelée sonochromatisme. A tel point qu’il se considère désormais comme un cyborg. Zoom, via un

reportage récent de Shamengo.com et d’autres sources, sur un dispositif étonnantqui pourrait peut-être aider de nombreuses personnes ne distinguant pas les couleurs, malvoyantes ou aveugles.

Portrait de Neil Harbisson avec son Eyeborg

L’achromatopsie, un trouble de la vision des couleurs

Les personnes qui présentent une achromatopsie  voient plus ou moins en noir et blanc (les couleurs sont différentes nuances de gris). L’achromatopsie est due

 à des défauts des cônes, qui sont, avec les bâtonnets, les cellules nerveuses réceptrices spécialisées de la rétine de l’oeil.Ces défauts des cônes peuvent être d’origine génétique (achromatopsie congénitale)  ou secondaire à une lésion cérébrale, par exemple suite à un accident vasculaire (AVC).Pour l’instant il n’existe pas de traitement véritable de cette anomalie, mais la thérapie génique (remplacement du gène défectueux au niveau des cônes défectueux en utilisant un virus vecteur) commence à être testée avec des résultats encourageants. Des traitements à base de cellules souches commencent également à être envisagés (voir

cette section de la fiche Wikipedia sur l’achromatopsie).L’Eyeborg, une extension sensorielle qui reproduit les couleurs en sonsNeil Harbisson présente donc cette anomalie depuis la naissance et a donc passé une enfance et une adolescence en noir et blanc. Mais, fin 2003, il rencontre Adam Montandon, anglais qui se définit comme “expert en digital du futur“, et lui parle de ce problème.Adam Montandon,

comme il le résume sur son site, met alors au point, en deux semaines seulement,  une première version de l’Eyeborg, comportant une webcam  fixée avec du scotch sur une antenne, un logiciel et un ordinateur portable (transporté dans un sac à dos). La caméra analyse les couleurs d’un objet et le logiciel les convertit directement en ondes sonores.Ce procédé lui a permis, dès les premières utilisations, de reconnaître les couleurs de base, en mémorisant les fréquences, ou notes (il est musicien) correspondant à telle ou telle couleur, comme vous pouvez le constater sur cette vidéo, en anglais, de 2004 :

Grâce à ce dispositif étonnant, Harbisson considère qu’il n’a plus d’achromatisme, mais un “sonochromatisme“,

précise Wikipedia

360 couleurs, dont celles qui sont invisibles !Un autre informaticien, Peter Kese (Slovénie) perfectionne ensuite  l’Eyeborg en 2007, qui devient plus discret et permet surtout à Harbisson de reconnaître les nuances des différentes teintes. Harbisson constitue alors une échelle sonochromatique de  360 couleurs-sons différents, que vous pouvez voir-entendre ci-dessous, dans une vidéo

qu’il a mis en ligne sur YouTube :

En 2009, Matias Lizana, étudiant espagnol, regroupe les éléments informatiques du dispositif dans une puce implantable (transmission des sons par les os du crâne), qui permet de plus de percevoir les infra-rouges et les ultra-violets, contrairement à un “simple“ œil humain.Depuis 2004, Harbisson n’a jamais quitté son “œil électronique“, sauf en cas d’évolution technologique ou pour le réparer, par exemple en cas d’incident indépendant de sa volonté (des policiers anglais l’ont cassé en 2011 en pensant qu’il filmait une manifestation…).Une adaptation rapide du cerveau… et des résultats surprenants !

Neil Harbisson a expliqué,

dans une interview à la BBC en février 2012, quelles ont été ses sensations après l’utilisation de l’Eyeborg : “Au début j’ai eu des maux de tête importants en raison des sons que j’entendais constamment, mais au bout de cinq semaines, mon cerveau s’adapté et j’ai commencé à relier la musique et les sons à la couleur. J’ai aussi commencé à rêver en couleur“.Petit à petit, l’utilisation de ce dispositif, ou plutôt du logiciel qui permet de faire correspondre sons et couleurs, a modifié son fonctionnement cérébral, probablement en développant de nouvelles connexions neuronales. Il serait d’ailleurs intéressant  de lui faire passer une IRM fonctionnelle (permettant de visualiser les zones du cerveau activées par une tâche), afin d’observer d’éventuelles modifications de ses aires cérébrales liées à la vision.Indépendamment de la vérification de ces possibles modifications anatomiques, la vie d’Harbisson a donc été totalement changée par l’irruption de ces couleurs-sons. A tel point qu’il se considère désormais comme un cyborg, puisqu’il est désormais doté d’un nouveau sens d’origine mécanique et qu’il l’utilise en permanence.Découvrez le reportage, cette fois-ci en français, de

Shamengo.com, qui résume cette aventure étonnante :

Un art placé sous le signe du sonochromatisme

Enfant, Neil Harbisson s’habillait en noir et blanc, et jouait du piano, instrument également en noir et blanc. Il a ensuite continué à étudier le piano, mais l’irruption de l’Eyeborg, et donc du sonochromatisme, a bouleversé sa vie artistique.Il réalise, par exemple, des “portraits sonochromatiques“ : chaque visage comporte des nuances de couleurs différentes, donc créé des sons différents lorsqu’Harbisson se tient en face d’une personne et pointe son Eyeborg vers ses joues, son front, son nez ou ses yeux.Il a remarqué que certaines personnes, très belles physiquement, ne dégageaient pas forcément un son harmonieux, même si c’est subjectif.  Et inversement.Découvrez ci-dessous Harbisson en train d’effectuer un portrait sonochromatique, le 22 Août 2011 à Mataró, Barcelone:

Les portraits sonochromatiques des visages de personnalités mondialement connues, comme Nicole Kidman ou Leonardo DiCaprio :

Après avoir écouté/vu une multitude de visages, Neil Harbisson considère qu’“Il n’y a pas la peau blanche ni de peau noire. La couleur de la peau des humains est faite de différentes nuances d’orange“. Il a d’ailleurs réalisé une mise en couleurs étonnante du passage le plus connu d’un des plus grands discours antiraciste du 20ème siècle, “I have a dream“,

prononcé le 28 août 1963 par Martin Luther King à Washington :

Un espoir pour une multitude de malvoyants ?Et si ce sonochromatisme pouvait se développer chez d’autres personnes achromatiques ou malvoyantes, bien qu’elles ne soient pas musiciennes ?

Comme cela est précisé dans le reportage cité précédemment de

Shamengo.com, Harbisson anime des ateliers découverte plusieurs fois par an en Espagne et à l’étranger. Il explique, à des adultes (capture d’écran ci-contre) ou enfants aveugles, le principe de sa gamme sonochromatique, puis met des objets colorés devant la webcam de son ordinateur portable, qui émet alors les sons correspondants.Face aux demandes venues du monde entier,

il a créé une “Fondation Cyborg“ pour diffuser ce savoir et cette possibilité : “ce qui me rend vraiment heureux, c’est de pouvoir offrir ce logiciel à des aveugles : ils voient enfin un peu de lumière et perçoivent mieux le monde“.  En conclusion, s’il est possible de conclure sur un tel sujet, Neil Harbisson, à partir d’une idée toute simple et d’un bricolage à 50 euros, a développé un nouveau sens qui lui permet de vivre une vie pleine de couleurs.Et si, en attendant de possibles yeux bioniques, ou réparations du nerf optique, de la rétine grâce à la médecine régénérative (cellules souches) ou la thérapie génique, on enseignait aux malvoyants qui le souhaitent cette technique, afin de mettre un peu de couleurs-sons dans leur vie ?Jean-Philippe RivièreSources : – “Mon troisième oeil traduit les couleurs en sons“, reportage de Shamengo.com,

accessible sur leur site (trouvé

via le site Green et vert)- Achromatopsie,

fiche Wikipédia- “Colourblind Eyeborg Colours to Sound“, présentation de la genèse et de l’utilisation de l’Eyeborg

sur le site d’Adam Montandon- “Neil Harbisson“, fiche Wikipédia

en français et

en anglais- Le

site de Neil Harbisson- Vidéos uploadées par Neil Harbisson

sur son compte YouTube- “The man who hears colour“, BBC News, février 2012, article

accessible en ligne- “I have a dream“,

fiche WikipédiaPhotos :– Dessin de son profil Twitter (

@NeilHarbisson) et 

profil Facebook de Neil Harbisson – Photo de cônes et bâtonnets provenant d’un

site réalisé

par Lucie Hunou et Olivier Tristan, du Lycée Français Jean Monnet, pour expliquer la surprenante couleur rose du lac Retba, au Sénégal- Capture d’écran de la vidéo de ShamengoClick Here: Cheap Golf Drivers

Quatre variétés de pizzas surgelées de marque Buitoni (groupe Nestlé Grand Froid) ont été retirées de la vente, deux consommateurs allemands ayant trouvé un morceau de métal dans leur pizza, a annoncé le groupe suisse dans un communiqué publié mardi.

La marque Buitoni rappelle ses pizzas de la gamme “Sensazione“.

Le rappel concerne les

pizzas surgelées de la gamme “Sensazione“ à la mozzarella et au provolone, au thon, aux “pepperoni“ et “La Spéciale“, portant les codes barre 7613033091445, 7613033091476, 7613033090615, 7613033966552 avec des dates limite d’utilisation optimale comprise entre juin et août 2013.“Plusieurs pays européens sont concernés par cette mesure de précaution qui intervient après que deux consommateurs en Allemagne ont indiqué avoir trouvé un morceau de métal dans leur pizza“, explique le groupe, précisant que pour l’instant “en France, aucune réclamation similaire n’a été reçue“.Le service consommateurs est disponible au 0800.22.32.42.Relaxnews/AFPClick Here: Cheap QLD Maroons Jersey

NEW YORK, NY — The Girl Scouts of the USA are suing the Boy Scouts for trademark infringement, much to the chagrin of some parents with children in both organizations. But don’t gripe to your local chapter — the national organization, based in New York City, filed the lawsuit Tuesday. None of the 112 chartered local councils nationwide took legal action, the Girl Scouts told Patch on Thursday.

The national organization of the Girl Scouts Movement oversees the brand’s assets and intellectual property. It was that group that took legal action against the national Boy Scouts organization, and it did so to protect the Girl Scouts’ “mission and brand and prevent confusion in the marketplace.”

As you might recall, the Boy Scouts organization previously announced its namesake program for older kids was dropping the word “Boy” from its name in favor something a little more inclusive and gender-neutral. The program known as the Boy Scouts would be renamed “Scouts BSA.” The change would go into effect in February 2019 and the group planned to begin accepting girls in 2019. The organization also unveiled its new “Scout Me In” campaign, where both girls and boys could become Cub Scouts for the first time.

But the changes didn’t sit right with the Girl Scouts. Leaders at the time said they were blindsided by the move, and the group filed a lawsuit Tuesday in the U.S. District Court for the Southern District of New York. It says the Boy Scouts are using their trademarks in a “new and uniquely damaging” manner, and deploying misleading marketing tactics, such as prominently displaying quotes from Girl Scouts founder Juliette Gordon Low on marketing materials. This has led people to believe the groups merged or that the Girl Scouts no longer exist.

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The Boy Scouts rebranding effort — particularly in calling all participants “Scouts” with no gender modifier — damages the Girl Scouts brand, the lawsuit states. The Girl Scouts say the BSA has no right to use “Scouts” or “Scouting” in connection to services offered to girls, and it can’t rebrand itself as “the Scouts” because that sends a false message that there’s now only one organization that teaches girls how to become leaders. The move marginalizes the girls group by making it appear as if they don’t offer “true or official ‘Scouting’ programs,” but rather “niche services with limited utility and appeal,” the lawsuit alleges.

Some parents and kids have even been falsely told the two groups merged, or that the Girl Scouts simply no longer exist, the suit said. Some have even mistakenly signed their girls up for the new Boy Scouts programs

The Girl Scouts, like many youth groups, have been grappling with declining membership in recent years. Boy Scouts has more than 2.4 million youths and Girl Scouts has about 1.8 million members.

Some parents have taken to social media to complain to local chapters about the lawsuit. When the Girl Scouts of Eastern Pennsylvania posted that it was not part of the lawsuit, Facebook user Kara Butler commented that the action was a “waste of time and money.” Butler, who said she has a child in both programs, said she the Girl Scouts should focus on improving its own programs and making girls feel more welcome.

“If they are choosing BSA over Girl Scouts then obviously GSA isn’t providing what they need,” she wrote. “Sad and honestly embarrassing.”

Fellow commenter Jennifer Avazian, who identified herself as a troop leader, expressed similar feelings. She wrote that she wishes the Girl Scouts would improve and modernize its programs, and perhaps combine efforts with the Boy Scouts, rather than take them to court.

“If enrollment is down for both GS and BSA, then maybe it’s time to consolidate into a single scouting program with a sort of menu option approach / activity choices for all,” she wrote.

The Boy Scouts said in a statement to media outlets it will “carefully” review the lawsuit. The group says it applauds “every organization that builds character and leadership in children,” including the Girl Scouts of the USA, and believes “there is an opportunity for both organizations to serve girls and boys.”

Read the complaint on Scribd.

Photo credit: Drew Angerer/Getty Images

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