Voilà plus de 20 ans que Francis Letellier officie chez France 3 ! Heureux à la présentation des émissions Soir 3 et Dimanche en politique, le journaliste de 53 ans est également comblé dans sa vie privée. Depuis 2015, ce dernier est marié à l’homme de sa vie, Bruno. C’est lors d’une interview pour Télé Loisirs qu’il s’était confié sur son mariage en mai dernier : “Je vis à Paris mais je fais des allers-retours avec la Bretagne car mon conjoint, Bruno, vit à Dinan. Lui aussi fait des allées et venues entre les deux villes. Nous nous sommes mariés en 2015. Ce n’était pas un acte militant.“
Cinq mois après, Francis Letellier est revenu sur son mariage dans les colonnes de Télé Star. Il s’est notamment exprimé sur la réaction des téléspectateurs de France 3 quand ils ont appris son homosexualité. “J’ai reçu des courriers de téléspectateurs et des tweets de gens qui me remerciaient, que ça les avait aidés“, a-t-il commencé. Une partie du public s’étonne encore de l’union de Francis Letellier avec Bruno : “Certains ne s’attendaient pas à lire que le présentateur du Soir 3 puisse être marié à un homme.“
Fort heureusement, Francis Letellier n’a eu que des messages positifs. “Mais, il n’y a pas eu de polémiques. Si c’est dit simplement, les gens réagissent simplement“, a-t-il conclu.
Une interview à retrouver dans son intégralité dans le magazine Télé Star, disponible le 22 octobre en kiosques.
Face aux dépenses importantes de la famille royale liées aux voyages officiels, le prince William a embauché un nouveau secrétaire particulier, Jean-Christophe Gray. Ce dernier est l’ancien porte-parole du Premier ministre David Cameron.
La crise n’a pas de frontières et touche même la famille royale. Pour l’exercice fiscal de mars 2019 à mars 2020, les dépenses de la famille royale s’élevaient à 90 millions d’euros (82,4 millions de livres sterling), soit 1,34 euro (1,23 livre sterling) par sujet britannique. Alors que la reine Elizabeth II avait annoncé des mesures d’économies en septembre dernier, William est particulièrement préoccupé par l’augmentation des dépenses liées aux voyages officiels de la famille royale, qui sont passées de 4,6 millions de livres sterling en 2019 à 5,3 millions en 2020.
Un rapport cite notamment l’exemple de plusieurs déplacements au prix exorbitant comme un vol privé à 18 000 euros en février dernier pour que la princesse Anne puisse se rendre à Rome pour assister au match de rugby Italie-Écosse. En juillet 2019, les17 300 euros dépensés par le prince Andrew pour aller faire du golf en Irlande du Nord font grincer des dents. Face à ces dépenses irraisonnées, le duc de Cambridge a pris une décision radicale. Il a décidé de recruter Jean-Christophe Gray, comme nouveau secrétaire particulier, afin de réduire les coûts des voyages des membres de la famille comme le rapporte Tatler.
L’ancien porte-parole de David Cameron
Diplômé de l’Oxford and London School of Economics, il a été le porte-parole officiel de l’ancien Premier ministre David Cameron. Jean-Christophe Gray remplacera le conseiller sortant Christian Jones, qui part pour un poste dans la société d’investissement privée Bridgepoint. L’arrivée de Jean-Christophe Gray intervient au moment où les Cambridge se préparent à quitter Norfolk pour retrouver leur vie à Londres. William et Kate retourneront à Kensington Palace à temps pour que le Prince George et la Princesse Charlotte puissent se rendre à l’école le 8 mars prochain.
Au cours de ce mois d’octobre, Kate Middleton et le prince William ont été impressionnés par huit adolescents aux capacités et engagements remarquables, qu’ils ont rencontrés à Kensington Palace. Parmi eux, un jeune homme spécialisé dans la danse freestyle. Âgé de 14 ans, Junior est devenu un champion dans son art et a lancé le hasthag BoysCanDance après avoir été victime de harcèlement, au point de devoir changer d’école.
Après avoir reçu un compliment de son épouse, “tu es un bon danseur“, qu’il a tout de suite rejeté avec humour, le prince William a partagé une confidence inédite. Filmé par les caméras de la BBC, le grand frère de 36 ans du prince Harry a révélé que son fils George, 5 ans, adore danser. “George danse, il adore ça. Ma mère avait l’habitude de danser, elle adorait ça“, a-t-il partagé, comme le prouve l’extrait publié par Kensington Palace sur Twitter.
L’ancien ministre durant le quinquennat de François Hollande, Arnaud Montebourg, est régulièrement évoqué comme candidat à la présidentielle de 2022. Un scénario qui n’affolerait pas la macronie selon L’Obs.
Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron se connaissent parfaitement. Tous deux ont joué un rôle essentiel dans la politique économique menée sous le quinquennat de François Hollande. Le premier a été ministre de l’Économie, du Redressement productifet du Numérique de mai 2012 à juin 2014, alors que le second était conseiller du chef de l’Etat puis secrétaire général adjoint de l’Elysée, en charge de l’économie, avant finalement de succéder à Arnaud Montebourg au ministère. Désormais, tout deux pourraient bien se retrouver face à face lors de l’élection présidentielle de 2022. Ce scénario ne serait pas pris au sérieux par la macronie, comme le révèle L’Obs qui cite un proche du président au sujet d’Arnaud Montebourg : “C‘est un loup solitaire qui ne sait pas travailler en équipe et qui ne résiste jamais à un bon mot, comme dans les prétoires”.
Il paraît bien loin le temps du 27 août 2014 où lors de la succession au ministère de l’Économie, Arnaud Montebourg et Emmanuel Macron s’étaient pris chaleureusement dans les bras sous les objectifs des photographes. Déjà à l’époque, ces deux personnalités politiques se distinguaient par leurs idées et style : Arnaud Montebourg voulait incarner l’aile gauche du PS tandis qu’Emmanuel Macron était désireux d’illustrer un virage plus à droite, bien plus libéral et proche des patrons. “Nous n’avons pas toujours eu les mêmes sensibilités“, mais “au fond nous sommes deux hommes de conviction qui appartenons à la même famille“, avait alors souligné Emmanuel Macron.
Vers un duel Macron / Montebourg en 2022 ?
Six ans plus tard, Emmanuel Macron est l’actuel président de la République, élu en mai 2017. Par conséquent, il est devenu l’une des cibles privilégiées d’Arnaud Montebourg, qui a endossé le costume de chef d’entreprise et de défenseur du Made in France. En pleine tournée médiatique pour promouvoir son livre, L’engagement, Arnaud Montebourg est réapparu ces dernières semaines sur le devant de la scène politique. De là à lui prêter des ambitions présidentielles ? “Je réfléchis à un nouvel engagement. […] Les idées que j’ai portées depuis longtemps sont devenues centrales et majoritaires dans notre pays. Il va bien falloir les mettre au pouvoir !”, déclarait-il en novembre 2020, tout en s’attaquant à l’un de ses possibles adversaires, Emmanuel Macron : “Le macronisme est une escroquerie politique, car c’est le règne du vide“. Le match est lancé.
En pleine tournée de promotion pour son nouveau livre, Stars, Anna Todd était de passage à Paris il y a quelques jours. La jeune Américaine a accordé une interview au magazine Gala de ce mercredi 24 octobre 2018. L’occasion pour cette auteure de best-sellers d’évoquer les drames familiaux auxquels elle a dû faire face.
France, I’m here! I’m so excited for my tour this week. I hope to meet you all at my signings and see you at the New Romance Festival this weekend! Have you grabbed your copy of Stars yet? If so, I hope you love it! If you need me, I’ll be eating all the French food and drinking all the wine : @thebookfeels
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Hey guys! How’s your Wednesday? Me and ^ this guy are going on a California road trip today and stopping along the way to write wherever I feel inspired funny story, when we were 20 and Jordan was getting ready to go back to Iraq, I dreamed of living in Los Angeles and going to FIDM (I was obsessed with The Hills okay? Lol) and wanted to design makeup packaging so we drove from Texas to Los Angeles, with not nearly enough money or clue about the world and almost broke down in the desert in Arizona with no cell service. But we made it to LA and the traffic terrified me, there were too many people, but we fell in love with this city and dreamed of a life where we could possibly live here. Then the admissions woman told us how much college cost so we jumped back in our car and ate dollar menu meals the whole back to Texas We would still daydream about living in Los Angeles during our walks at night, but now here we are, living in Los Angeles, owning our own beautiful home here and living the freaking best life that two married teens from Ohio could ever freaking imagine.
David-Xavier Weïss, premier adjoint au maire de Levallois-Perret, a déposé deux plaintes contre Patrick Balkany pour diffamation et divulgation d’un document à caractère sexuel, informe l’AFP ce vendredi 26 février.
Le torchon brûle entre Patrick Balkany et le maire adjoint de Levallois-Perret David-Xavier Weiss. Deux plaintes pour diffamation et divulgation d’un document à caractère sexuel ont été déposées à l’encontre de l’ancien maire de Levallois, informe l’AFP ce vendredi 26 février. Une information confirmée par le parquet de Nanterre qui a annoncé que la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRPD) s’est saisie de l’enquête.
Les faits remontent au 19 février dernier. Alors que David-Xavier Weïss commentait le récent placement de Patrick Balkany sous bracelet électronique, estimant que “la justice fait son travail“, l’ancien édile a publié un message public sur Facebook dans lequel il s’en prend directement au premier adjoint au maire. “Ce petit monsieur est uniquement protégé par ses amours avec le Sénateur Karoutchi malgré son récent mariage avec un autre jeune homme (sic)“, a-t-il ainsi écrit. Et d’ajouter : “il n’a jamais habité Levallois, il n’a jamais rien fait pour la Ville, il n’est adjoint que pour tenter de ‘séduire’ la communauté juive, apparemment sans succès”. Des commentaires “homophobes” et “antisémites” qui ont profondément choqué David-Xavier Weïss qui a porté plainte pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Ce petit monsieur est uniquement protégé par ses amours avec le Sénateur Karoutchi malgré son récent mariage avec un…
Posted by Patrick Balkany onFriday, February 19, 2021
“Il faut que ça s’arrête”
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. En effet, l’époux d’Isabelle Balkany aurait pas la suite envoyé à plusieurs protagonistes un photomontage à caractère sexuel représentant David-Xavier Weïss. “Il faut que ça s’arrête”, a réagi la maire de Levallois-Perret, Agnès Pottier-Dumas, qui assure avoir reçu le photomontage en question. “On avait l’habitude des attaques publiques, notamment via les réseaux sociaux, mais là on atteint un degré qui n’est plus acceptable, on ne peut plus laisser passer ce genre de choses”, a-t-elle poursuivi.
Des accusations dont ne fait que peu de cas Patrick Balkany qui estime être victime de David-Xavier Weïss qui, d’après ses dires, “n’arrête pas de l’insulter“, mais également son épouse. “Je n’ai pas porté plainte parce que ce n’est pas dans mes habitudes, je lui ai répondu”, se défend-il, niant par la même occasion avoir envoyé le photomontage. Patrick Balkany, libéré de prison en février 2020 en raison de la dégradation de son état de santé, n’aurait pas encore été entendu par les autorités.
Will Smith parle (encore) de sa vie privée. Dans un nouvel épisode de l’émission Facebook de son épouse Jada Pinkett diffusé lundi 20 octobre 2018, Red Table Talk, l’acteur et chanteur de 50 ans a évoqué son premier mariage avec Sheree Zampino, la mère de son fils aîné Trey (25 ans). Le couple s’était marié en 1992 avant de divorcer trois années plus tard.
Avant de se marier avec Sheree Zampino, Will Smith avait déjà eu le coup de foudre pour celle qui deviendra sa seconde femme. A l’époque, Jada Pinkett était l’une des vedettes de la sitcom Campus Show, spin-off du Cosby Show qui avait été diffusé entre 1987 et 1993. “Il y a ce truc, c’est que je sais immédiatement en voyant une personne si notre relation peut être exponentielle. Lorsque j’ai vu Jada dans la sitcom, j’ai su qu’il y avait quelque chose dans notre énergie qui pouvait être magique“, a-t-il expliqué.
Le comédien s’est alors rendu à l’enregistrement de l’un des épisodes, filmé avec les rires du public. Will Smith avait ainsi prévu de forcer le destin en rencontrant Jada Pinkett, mais y a finalement croisé en premier Sheree Zampino, qui était aussi présente dans l’audience.
Peu de temps après son mariage avec Sheree en 1992, la star hollywoodienne a compris qu’elle avait fait fausse route. “C’était l’une des émotions les plus bizarres que j’ai ressentie. On était au restaurant et je me souviens que j’ai dû me lever de table en comprenant que je n’étais pas avec la personne avec laquelle j’étais censé être. Je suis allé m’enfermer dans les toilettes et j’ai fondu en larmes. J’étais assis et je pleurais de façon incontrôlable, et je riais. Je savais que Jada était la femme avec laquelle je devais être mais il n’était pas question de divorcer“, a-t-il ajouté.
Sous pression, Jada fond en larmes le jour de leur mariage
Will Smith a finalement rencontré Jada Pinkett des années plus tard lors d’une soirée organisée par un ami commun. Cette première réunion confirma son ressenti. “On s’est assis et on a discuté. Il y avait vraiment une force unique, magnifique. On a eu ce moment et on s’est connecté, mais j’étais marié“, a-t-il poursuivi. Et Jada Pinkett de préciser : “Nous n’avons pas eu de liaison quand il était marié. Qu’on soit bien clairs“, a-t-elle lancé.
C’est finalement Sheree Zampino, avec laquelle Will et Jada Smith entretiennent d’excellents rapports aujourd’hui, qui a demandé le divorce le jour de la Saint-Valentin, en 1995. L’acteur a expliqué qu’il avait attendu le moment où les papiers étaient officiellement signés pour reprendre contact avec Jada. Réuni, le couple s’est marié deux ans plus tard, en 1997, alors que la comédienne était enceinte de leur premier enfant, Jaden (20 ans).
Un moment joyeux qui a tout de même été teinté de pas mal de stress pour Jada Pinkett. L’actrice de 47 ans a effectivement révélé qu’elle “pleurait” le jour de leurs noces à cause de la pression sociale et familiale, en raison de sa grossesse. “C’est comme si ma mère m’avait dit : ‘Tu dois te marier.’ J’étais tellement sous pression, j’étais jeune, enceinte… Je ne savais pas quoi faire. Mais je savais que je n’avais jamais voulu me marier. J’étais tellement contrariée de devoir le faire. J’étais énervée… Je pleurais en rejoignant l’autel, j’ai pleuré tout du long !“, a-t-elle expliqué. Plus de deux décennies plus tard, le couple forme malgré tout un binôme toujours aussi soudé et complémentaire.
Choc et émotion pour les fans de la série de TF1 Une famille formidable. La première chaîne a annoncé la mauvaise nouvelle samedi 27 octobre 2018, lors d’une coupure pub de Danse avec les stars 9. La saison 15, qui sera diffusée avant Noël et qui comportera six épisodes, sera la dernière. Une décision prise par Bernard Le Coq, qui incarne Jacques Beaumont depuis le début de la série en 1992.
Lors d’une interview pour Le Parisien de ce lundi 29 octobre 2018, l’acteur de 68 ans a annoncé que c’est la mort du créateur Joël Santoni, dont il était très proche, en avril dernier qui l’a poussé à arrêter : “C’est une décision que je prends avec beaucoup d’émotion. J’ai adoré ce personnage, mais sous la houlette de Joël Santoni. (…) Il faut savoir donner à cette belle aventure une belle fin. Pardon, mais moi je ne peux plus continuer. C’était un frère, c’est une perte terrible. Je ne peux pas me remettre de ça en me disant que l’on va faire une espèce de suite ou d’ersatz de quelque chose qui était à lui.“
Bernard Le Coq a ensuite expliqué qu’il avait tout de même tourné la saison 15 après sa mort car la saison était déjà lancée. C’est donc “avec coeur” que tous les acteurs se sont mis dans la peau de leurs personnages une dernière fois afin de faire honneur au créateur de la série. “Cette dernière saison se termine d’une façon très intéressante“, a-t-il conclu.
De son côté, sa partenaire Anny Duperey, qui joue sa femme Catherine Beaumont, a expliqué qu’elle ne se voyait pas continuer sans Bernard Le Coq. C’est donc tout naturellement qu’elle a annoncé à son tour à la production son désir de ne pas poursuivre l’aventure : “J’ai dit que c’était impensable.” L’actrice de 71 ans ne souhaitait pas non plus poursuivre les tournages sans Joël Santoni. Elle a aussi regretté le “rythme insoutenable” imposé par TF1 depuis 2012 : “Au lieu de faire une série tous les deux ou trois ans, ce qui nous permettait de nous renouveler un peu, de vieillir un peu, de trouver des sujets, l’impératif de TF1 a été : tous les ans ou rien. (…) Par respect pour notre public, on ne pouvait pas continuer comme ça.“
Un an après avoir brisé le silence, Sarah Abitbol fait le bilan. Dans le podcast du Parisien Code source, la patineuse qui affirme avoir été violée par son entraîneur à l’adolescence confirme que son témoignage est « la plus belle victoire » de sa vie.
Le 30 janvier 2020, Sarah Abitbol publiait Un si long silence. La patineuse y révélait avoir été violée par son entraîneur à l’âge de 15 ans. Depuis Miami aux États-Unis, où elle vit, elle a accepté un an après de revenir sur les conséquences de la sortie de son livre dans le podcast du Parisien,Code source, diffusé ce vendredi 26 février. Plus que ses médailles, elle affirme que son témoignage est sa plus belle victoire car il a permis à d’autres de briser le silence. « Le ministère des Sports a reçu vraiment beaucoup d’appels et à chaque fois les athlètes disaient : ‘c’est grâce au témoignage de Sarah Abitbol qu’aujourd’hui on ose parler et on ose dénoncer’. Quand je vois aujourd’hui le nombre de victimes qui parlent, je me dis que oui, c’est ma plus belle victoire », confirme la championne.
Dans son ouvrage, la patineuse appelait son agresseur présumé « Monsieur O » pour « O comme omerta et ordure », mais très rapidement, Gilles Beyer a été identifié. En janvier dernier, l’ancien entraîneur a été entendu et mis en examen pour « agression sexuelle » et « harcèlement sexuel », puis placé sous contrôle judiciaire, mais reste présumé innocent. « Il s’est excusé, mais j’excuse rien. (…) Aujourd’hui, j’ai 45 ans et j’ai encore des séquelles… Non je n’excuse rien ! », lance Sarah Abitbol. Cette libération de la parole a changé sa vie. « Maintenant que j’ai parlé, je conduis avec ma voiture toute seule partout. J’ai beaucoup progressé », explique celle qui arrive désormais aussi à aller dans les grands centres commerciaux à condition d’avoir ses repères de portes de sortie pour pouvoir respirer. La patineuse pense être devenue claustrophobe à cause des agressions qu’elle dit avoir subies à l’adolescence dans des voitures et des bureaux fermés.
« On guérit, mais il y a toujours des flashs qui reviennent pour toute la vie malheureusement », explique celle qui fait encore des cauchemars dans lesquels Gilles Beyer est présent. Des mauvais rêves dans lesquels elle arrive enfin à dire « non ». « Au fur et à mesure, l’image s’en va et les cauchemars vont partir », commente Sarah Abitbol. En 2004, c’est son nouveau compagnon de l’époque, Olivier, qui lui avait permis de se souvenir de ces agressions. « Il voyait mon mal-être et un jour il a compris. Il a mis la main sur mon épaule et qu’il m’a dit : ‘Il faut que tu me parles, il s’est passé quelque chose, c’est sûr’. C’est là où j’ai le flash de mon entraîneur qui est assis sur mon lit et où me reviennent les premières agressions », raconte dans le podcast Code source celle qui rêve désormais d’entraîner en France.
La patineuse évoque une « amnésie traumatique » qui a pris fin grâce à cette discussion avec son compagnon. Mais ce n’est que des années plus tard qu’elle arrive à prononcer le mot « viol ». La sportive révèle d’ailleurs dans le podcast du Parisien que jusqu’au dernier moment, elle a « voulu tout arrêter » et faire retirer le mot du livre. Sa psychologue a fini par la persuader de le laisser. C’est après avoir regardé en 2017 le téléfilm La consolation, inspiré de l’histoire de Flavie Flament que Sarah Abitbol a échangé avec elle, bouleversée par son histoire. L’animatrice l’a mise en contact avec une journaliste de L’Obs et la maison d’édition de son livre Plon. Un choix courageux qu’elle est loin de regretter.
Patrick Bruel revient avec un nouvel album de chansons originales, Ce soir on sort, attendu le 2 novembre 2018. Cette semaine, il reçoit Paris Match chez lui à Los Angeles où il passe plusieurs mois par an depuis 2016. Le chanteur et acteur de 59 ans a accepté d’y suivre son ex-épouse et “meilleure amie” Amanda Sthers ainsi que leurs deux fils, Oscar (15 ans) et Léon (13 ans). Dans ce reportage, richement illustré, Patrick Bruel évoque son choix et ses bénéfices.
La famille a vécu de très près les attentats du 13 novembre 2015. Amanda Sthers et ses fils étaient au Stade au de France où se sont faits exploser deux kamikazes, tandis que Patrick Bruel, retenu en Italie, était mort d’inquiétude. Après cette expérience traumatisante, l’écrivaine et dramaturge a ressenti le besoin de quitter la France. Patrick Bruel a compris son choix et l’a soutenue. Il fait depuis des allers-retours pour voir ses enfants à Los Angeles : “Sachant qu’ils partaient, ma vie devenait partagée entre la France et les États-Unis. J’y passe entre trois et quatre semaines tous les deux mois. J’aime la vie là-bas, j’aime leur vie là-bas, et cette expérience leur fait le plus grand bien.” Et d’ajouter : “Si j’avais dit non, Amanda, eux et moi l’aurions regretté. Depuis deux ans, j’ai des enfants encore plus épanouis, qui ont une nouvelle relation aux autres, qui sont totalement bilingues, qui ont un nouveau rapport au temps. C’est une jolie étape pour nous tous.” Évidemment, ses excellents rapports avec son ex-femme sont pour beaucoup dans la réussite de ce projet de vie.
Avec la sortie vendredi de son nouvel album, Patrick Bruel enchaînera sur le tournage d’un film et une grande tournée qui démarrera en février 2019 et devrait se terminer le 6 décembre par un grand concert à La Défense Arena à Paris. Un tel projet a ses répercussions sur tout son clan et Patrick Bruel raconte avec fierté que son fils Oscar a décroché son téléphone pour une mise au point avec l’équipe de son père : “Il a lui-même appelé la production pour leur dire : ‘Si vous voulez que mon papa voie ses enfants, il faut que vous arrêtiez de mettre des dates et notamment entre telle et telle période.’ Mon équipe était tellement émue qu’elle ne m’a même pas demandé mon avis.“
Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Paris Match, en kiosques le 31 octobre 2018.