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Grippe A : premières victimes à la Mecque

May 10, 2020 | News | No Comments

Près de 2 millions, c’est le nombre de pèlerins musulmans attendus cette année pour le Hadj. Constituant le plus grand rassemblement humain annuel, le pèlerinage à la Mecque est placé cette année sous la crainte de la pandémie de grippe A. L’Arabie Saoudite a donc pris des mesures pour éviter la propagation du virus. Samedi les autorités sanitaires ont annoncé les décès de quatre pèlerins, liés à la grippe H1N1. A la menace sanitaire, se sont ajoutées de fortes pluies et inondations, qui ont provoqué hier la mort d’au moins 13 personnes.

Une Marocaine, un Soudanais et un Indien, tous trois âgés de 75 ans, ainsi qu’une Nigériane de 17 ans sont décédés de la grippe A, alors qu’ils s’apprêtaient à faire le Hadj. Deux d’entre eux présentaient des facteurs de risque de complication. Jusque-là, les autorités sanitaires n’ont recensé qu’une soixantaine de cas de contamination, un bilan très inférieur à ce que redoutait l’Arabie Saoudite.“Je suis très confiant. J’ai confiance en l’équipe du ministère de la santé, en nos réserves et en nos infrastructures qui sont suffisantes“, a indiqué le ministre de la santé, Abdullal Abdul-Aziz Al-Rabeea. En effet, le pays a pris d’importantes dispositions pour limiter la transmission de la grippe A. Ainsi, près de 20 000 personnels médicaux sont mobilisés et un million et demi de doses d’antiviraux sont stockées. Par ailleurs, des caméras thermiques ont été placées aux points d’arrivée des pèlerins : à l’aéroport et au port de Djeddah. Enfin, le parcours du Hadj est marqué par des ambulances et des équipes médicales mobiles.En raison du contexte pandémique, l’Arabie Saoudite a également imposé le report du pèlerinage aux personnes à risque. En théorie, les visas ne devaient pas être délivrés aux personnes les plus fragiles : femmes enceintes, enfants de moins de 5 ans, personnes atteintes de maladies chroniques et personnes âgées de plus de 65 ans.Sarah Laîné
Source :
Euronews – 24 et 25 novembre 2009Le Figaro – 25 novembre 2009PHOTO : A.A./SIPA
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Les victimes d’accidents sont souvent très démunies face à un système d’indemnisation complexe. De plus, les sommes perçues au titre de la réparation du dommage subi sont parfois sous-évaluées par les assureurs. Pour remédier à ces situations, l’Association des Paralysés de France a réalisé “le guide de l’expertise médicale amiable en 10 points“, en partenariat avec le Médiateur de la République.

“La reconnaissance d’un droit à l’indemnisation, même dans un cadre “amiable“, s’inscrit dans un contexte conflictuel. La signature de l’offre transactionnelle est une étape sensible, car une fois signée, la transaction entraîne la renonciation à l’exercice de poursuite en justice ultérieure“, explique le communiqué de l’Association des Paralysés de France (APF).
Pour aider les victimes d’accidents à faire valoir leurs droits lors de l’expertise médicale amiable et de les informer sur leur droit à la réparation, l’APF a publié le 27 janvier dernier, en partenariat avec le Médiateur de la République, “le guide de l’expertise médicale amiable en 10 points“,

téléchargeable en cliquant ici.

Divisé en deux parties, “il donne aux victimes des recommandations et conseils pratiques pour contribuer à l’équilibre des pouvoirs entre l’assureur et la victime.“Les dix points traitent de l’ensemble de la procédure de l’expertise médicale : de son enjeu à l’importance du médecin-conseil et de l’avocat, en passant par les obligations de l’assureur et aux préjudices indemnisables. Le dernier point présente les possibilités de recours.La seconde partie du guide est consacrée aux annexes qui sont “de véritables outils pratiques pour aider les victimes à auto-évaluer leur droit à l’indemnisation grâce à des questionnaires ou en mettant à leur disposition des modèles de lettre pour d’éventuels recours.““Le guide de l’expertise médicale amiable“ a donc pour ambition d’informer les victimes sur leurs droits, “de leur donner des conseils concrets et les moyens de se défendre en cas de pratiques illégales des assureurs“. Vaste programme.Ioanna SchimizziSource : “Le guide de l’expertise médicale amiable en 10 points“ : Donner aux victimes d’accidents les moyens de se défendre ! Une publication de l’APF, en partenariat avec le Médiateur de la République, 27 janvier 2010,

accessible en ligne
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L’industrie du médicament, tout comme les autres industries, a une empreinte carbone liée à la combustion d’énergies fossiles et à l’émission de gaz à effet de serre. Afin de quantifier ces émissions et d’observer leur évolution en fonction des efforts fournis dans le cadre d’une Convention signée avec l’Etat, Les Entreprises du Médicament (Leem) se dotent d’un outil spécifique de comptabilisation, le CarbonEM.

Le Leem rassemble 270 entreprises (ou laboratoires) pharmaceutiques, qui emploient plus de 100 000 salariés. Ces entreprises fabriquent et distribuent des millions de médicaments, utilisant pour ceci des usines et des milliers de véhicules, forcément polluants pour le moment.Signature d’un engagement écologique avec l’EtatEn mars 2009, le Leem, représenté par son président Christian Lajoux, et l’Etat, représenté par Jean-Louis Borloo (écologie, développement durable), Roselyne Bachelot (santé) et Chantal Jouanno (écologie également), ont signé une “Convention de progrès du secteur médicament dans le cadre du Grenelle Environnement pour la période 2009-2011“. Cette Convention, une première du genre, a acté plusieurs objectifs à atteindre pour cette industrie, qui s’est engagée “avec détermination dans la lutte contre le réchauffement climatique, la gestion durable des transports, la poursuite du respect de la santé environnementale et de la biodiversité“. Ces engagements reposent notamment sur les cinq programmes collectifs suivants :1. Une réduction volontariste des émissions de gaz à effets de serre (GES) et de la consommation énergétique des entreprises : indicateurs de suivi, plans d’économie d’énergie précis, par exemple en multipliant les téléconférences (à la place de déplacements pour des réunions) et en convertissant les automobiles et camions utilisés quotidiennement en véhicules propres ;2. Une association des salariés aux efforts environnementaux de leur entreprise et à l’enjeu général : programmes de formation interne, désignation de coordinateurs environnementaux, outils pédagogiques, etc. 3. Une relation suivie avec les parties prenantes des entreprises autour des questions de développement durable dans la santé ;4. Une participation à une démarche éco-responsable, dans les activités de promotion et de communication : utilisation de produits bio, d’achats locaux, etc. 5. Une collaboration public-privé concernant les enjeux de développement durable dans la santé : évaluation de l’impact des campagnes sur les médicaments non utilisés à rapporter en pharmacie (

dispositif Cyclamed), recherche sur les

résidus médicamenteux dans l’eau, éco-conception des emballages, impact écologique des nouvelles technologies, etc.Tous ces programmes d’action seront évalués chaque année, grâce à la création de plusieurs indicateurs, parmi lesquels le CarbonEM.Le CarbonEM, pour comptabiliser les GESCet outil va permettre de suivre les effets du premier programme décrit ci-dessus. Il s’agit d’une version plus complète du Bilan Carbone © classique d’une entreprise, car il intègre non seulement les émissions de l’entreprise elle-même, mais aussi celles du médicament (impact environnemental possible, via son emballage, éventuels résidus, etc.), du site, d’un groupe d’entreprise. Cet indicateur a été testé depuis 2 ans sur 18 sites pilotes de 10 entreprises pharmaceutiques (Astrazeneca, Baxter, Boiron, BMS, GSK, Ipsen, Pierre Fabre, Pfizer, Roche et Sanofi-Aventis). Une formation a été mise en place pour l’utiliser au mieux. Selon Christian Lajoux, cet outil va permettre de sensibiliser le secteur pharmaceutique aux enjeux du changement climatique et aux changements nécessaires, ce qui “permettra d’identifier des pistes d’innovation à la fois compétitives et préservant l’environnement“.Le recours croissant au médicament depuis le début du 20ème siècle a forcément un impact écologique significatif, voire péjoratif. Il sera donc intéressant d’observer dans les années qui viennent les conséquences concrètes de ces engagements du Leem. Jean-Philippe Rivière
Sources :
– “Les Entreprises du Médicament (Leem) se dotent d’un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) propre au secteur pharmaceutique : CarbonEM“, communiqué de presse du Leem, 15 novembre 2010
– “Convention de progrès du secteur médicament dans le cadre du Grenelle Environnement pour la période 2009 – 2011“, 25 mars 2009,

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DENVER, CO – The state of Colorado’s vital records department this month issued a birth certificate to a person with a gender described as “intersex.”

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Anunnaki Ray Marquez was born in Denver in 1967, but now lives near Jacksonville, Florida. It took 15 months and letters from a doctor, a psychologist and a judge’s ruling from the Clay County Court to convince the vital records department to issue the document Sept. 17.

“The Vital Records Office at the Colorado Department of Public Health and Environment received an application with adequate supporting materials such that we could issue a birth certificate identifying the individual as intersex,” confirmed CDPHE spokeswoman Jan Stapleman.

The term “intersex” is now used for bodily variations that include a variety of dual sexual traits – hormonal, chromosomal, reproductive and genital – that were formerly referred to under the umbrella of “hermaphroditism” a now-discouraged term that many intersex people believe is stigmatizing.

Anunnaki’s genitalia were non-conforming as a baby, but Anunnaki feels lucky doctors did not insist on corrective surgery, as is the case with many intersex children. “I am very ordinary for an intersex person, but compared to [a woman] I’m different,” Anunnaki said in an interview. As a child, Annunaki spent two years in therapy being taught to “act like a girl. I had to be taught I was not a boy.”

Annunaki has been married 29 years to the same husband, and gave birth to children, and had four miscarriages. “My pelvis is too narrow, my cervix isn’t able to dilate. I had to have two C-sections,” Annunaki told them magazine.

To counter male hormonal and physical traits, such as facial hair and male body attributes, Annunaki spent decades taking medical treatments of feminizing hormones and blockers to “medically make me appear female.” But in 2014 the choice came: “Either commit suicide, or appear as I really am, not male or female: My body is both.”

Annunaki got advice and support from Sara Kelly Keenan, who received an amended intersex birth certificate from the vital records department in New York City in 2017.

Anunnaki is careful to distinguish between biological sex and gender identity. After years of family therapy, Anunnaki has facial hair and presents as a “gay man,” but remains married.

“People often confuse biological sex with gender identity and they are two very different things. An intersex person can have a gender identity of male, female, both or neither,” Huntington Beach California-based psychotherapist Dr. Kristie Overstreet wrote in a supporting document to the Colorado Vital Records office.

Anunnaki has gone public with the quest for a birth certificate in part to raise awareness for the campaign against “unneccesary” childhood medical surgical intervention on intersex babies. The United Nations has announced a campaign renouncing the surgeries and the state of California has now banned the surgery.

Coincidentally, also this week, Fort Collins resident, Dana Zzyym, who underwent several surgical procedures before age five and identifies as intersex, won a legal victory when a federal judge ruled that the State Department cannot deny a passport to someone who refuses to declare whether they are male or female.

Anunnaki went through years of confusion and secrecy growing up. Now an activist, Anunnaki wants make sure others are given hope.

“We’ve been erased and taught that we didn’t exist, and that’s why parents perform [unnecessary] surgery on babies, before they can consent, so they can be binary­– boys or girls,” Anunnaki said.

“I want intersex people to know that we can be happy, we can be married and have a family.”

Image via Anunnaki Ray Marquez


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They lost both of their parents. Yet they lived in a strong tight-knit community. The one thing the three Timpanaro teens thought they couldn’t lose was trust.

But that’s just what happened to Nicole Timpanaro, 19, and her 17-year-old twin brothers, Anthony and Louis. They thought they could trust a well-liked member of the community, a woman identified as both a Boy Scout leader and PTO president who set up a “Meal Train” fundraiser for them.

That woman, Kellyann Nielsen Carney, 43, was arrested Tuesday by the Northvale Police Department and charged with stealing more than $9,000 from the online fundraiser she set up for the Timpanaro family.

Nicole claims that Carney, who was her brothers’ scout leader, started stealing money within just weeks after setting up the Meal Train in February.

“This was the farthest thing from my mind, that something like this could happen,” Nicole told Patch.

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Carney was charged with misapplication of entrusted property, a third-degree crime. She was released on her own recognizance, police said.

Nicole said Carney was merely an acquaintance when she reached out to help soon after her mother, Theresa, died in February at age 50. Their father, Donald, died in 2011 when he was just 44.

“My mother never talked to her on the phone or anything,” she said. But because Northvale’s such a tight-knit community, she didn’t think it was suspicious. If anybody did anything bad, people would know about it.

“I didn’t think anything of it. My family thought nothing of it,” she said.

The questions about Carney’s alleged behavior started when a representative from the victim’s family made multiple attempts to contact Carney via the telephone, and through their attorney, police said. Those attempts were ignored.

Those questions lingered through the summer, and the family talked to police. By August and September, after a lengthy investigation, the police moved forward with charges.

“It’s been a long 2 weeks,” said Nicole, who hasn’t been able to go to college because she can’t afford it.

The Meal Train page is actually still active, and it’s raised more than $10,000. It’s not clear if the family is going to be reimbursed for what has been taken.

For Nicole, it’s just all “weird.”

“I just didn’t think anybody could do something like that,” she said. “Nothing about it was suspicious”

Photo courtesy of Nicole Timpanaro, showing herself and her mother and two brothers

Vous connaissiez la stérilisation à froid, la pasteurisation, la congélation, la surgélation, l’appertisation… Mais vous ne saviez peut-être pas que l’irradiation est elle aussi utilisée pour la conservation des aliments ! En effet, la technique d’ionisation, terme officiel, est une technique répandue mais peu contrôlée.

La maîtrise de l’énergie nucléaire a de multiples débouchés, de la propulsion navale à la production d’électricité en passant par l’armement. Mais depuis plusieurs années, l’industrie agro-alimentaire elle aussi se délecte des opportunités offertes par cette technologie, sans en informer vraiment les consommateurs.
L’énergie nucléaire au service de l’alimentation
L’ionisation des aliments, terme officiel pour désigner leur irradiation, est utilisée pour conserver et de décontaminer les aliments. Techniquement, il s’agit d’exposer un aliment à un flux de rayonnements ionisants, générés par une source radioactive, du cobalt 60 et parfois du cesium 137. Ce traitement permet de décontaminer les denrées, de ralentir le mûrissement, d’inhiber la germination et de conférer une meilleure conservation. Dans un contexte de mondialisation de l’industrie agro-alimentaire, cette technique est employée pour tenter de “limiter“ les risques liés au transport des marchandises et donc les pertes pour les industriels.
Un procédé aux conséquences mal connues
Ce procédé ne rend pas les aliments radioactifs, il s’agit d’un processus de destruction de la matière : après exposition aux rayons gamma, on obtient des électrons et des radicaux libres, des bouts de molécule en quelque sorte. Mais ces derniers sont très réactifs et cherchent naturellement à se recombiner. Soit ils se recombinent de manière à reconstituer la molécule originelle, soit de manière aléatoire, formant ainsi de nouvelles molécules, les produits néoformés. “Le problème, c’est qu’il est très difficile de savoir quelles sont les molécules en question. Et donc, il est pratiquement impossible d’en étudier l’éventuelle toxicité“ alerte Roland Desbordes, président de la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (Criirad) et membre du Collectif contre l’irradiation des aliments (1).
Malgré ces inconnues, les réglementations, tant européennes que nationales, autorisent l’emploi de cette technique (2), mais en limitant les doses d’irradiation et les denrées pouvant y être soumises. En France, l’ionisation est autorisée pour 14 type de denrées (3).
Des troubles neurologiques constatés chez les chats
Une chose est sûre, c’est que les chats australiens, eux, ne semblent vraiment pas apprécier les aliments irradiés. Au pays des kangourous, l’irradiation des aliments pour animaux a longtemps été obligatoire, jusqu’au moment où l’entreprise Champion Petfoods Ltd a retiré du marché ses produits destinés aux chats en novembre 2008. Le motif ? Une enquête du groupement de vétérinaires australiens avait constaté des troubles neurologiques sur des chats nourris avec des aliments irradiés à doses élevées par cette firme. Du coup, le gouvernement australien a annulé l’obligation d’irradiation.
Des risques sanitaires pour les hommes ?
En avril 2007, l’Agence française pour la sécurité sanitaire des aliments (Afssa) s’est montrée rassurante, concluant dans son rapport que “l’examen de la littérature scientifique récente n’apporte pas d’éléments nouveaux qui permettraient (…) de remettre en question les conclusions des évaluations conduites jusqu’à présent concluant à la sécurité des aliments traités par ionisation“. Néanmoins, Roland Desbordes souligne que “le processus provoque une perte de vitamines importante dans les aliments, (notamment les vitamines A, B1, C et E)“, ajoutant que “certains virus résistent bien à l’irradiation. Donc même si on arrive à éliminer les bactéries et virus “faibles“, cela laisse plus de place aux organismes résistants pour se développer.“
Par ailleurs, suite à la polémique sur le bisphénol A, l’Afssa s’est également intéressée au traitement ionisant des emballages destinés au contact alimentaire. Dans cet avis, l’agence stipule qu’elle “n’a pas pu réunir d’éléments sur la nature et le niveau de migration des substances néoformées qui permettraient d’évaluer de manière rigoureuse l’effet de l’irradiation (…) sur des matériaux et objets plastiques destinés au contact alimentaire et ainsi de s’assurer de leur innocuité. “ Pas très rassurant…
Des contrôles insuffisants et peu pertinents
Ce qui est encore moins rassurant, c’est de savoir que la France est l’un des pays où il y a le moins de contrôles effectués sur ces produits. Selon les deux derniers rapports annuels de la Commission européenne (2006 et 2007), l’Allemagne reste le pays qui effectue le plus de contrôles (3 744 en 2007). En France, seuls 216 échantillons ont été contrôlés en 2006 et 117 en 2007 ! De plus le taux de fraude (produits mal étiquetés ou non autorisés) constaté est plus élevé : 14,8 % en 2006 et 5,13 % en 2007, contre 1,6 % en 2006 et 1,47 % en 2007 en Allemagne…
Selon Roland Desbordes, “le problème majeur des contrôles est qu’il est difficile de savoir quoi chercher car nous n’avons pas isolé des molécules néoformées. Pourtant, l’Europe a imposé qu’il y ait des techniques de contrôle et en a validé une dizaine. Mais aucune d’entre elles n’est fiable à 100%. En particulier, aucune technique ne permet d’estimer la dose d’irradiation et la date. C’est une aberration que d’autoriser une technique, l’irradiation, sans même savoir s’il existe un moyen de contrôler a posteriori.“
Guy Kastler, président de Nature et Progrès regrette quant à lui d’être “dans l’incapacité de garantir que les produits bio n’ont pas été irradiés. L’information n’est pas fournie et nous n’avons pas les outils nécessaires pour contrôler“.
Un étiquetage obligatoire pour mieux informer le consommateur ?
Même si les contrôles sont peu efficaces et peu nombreux, ils ont le mérite d’exister. Parce que ça n’est pas le cas partout. De nombreux produits asiatiques (crevettes par exemple) sont irradiés sur place pour leur permettre de mieux supporter le voyage et d’arriver chez nous comme s’ils étaient frais. Or les unités d’irradiation asiatique ne sont pas contrôlées, contrairement aux 22 unités se trouvant dans les 11 états membres de l’Union européenne. C’est d’autant plus problématique que l’Europe importe de nombreuses denrées asiatiques. “L’irradiation peut parfois être un moyen de masquer des carences dans la chaîne du froid“, souligne Roland Desbordes. Et il est évidemment impossible pour le consommateur d’en savoir plus sur la vie de son produit, dans la mesure où la mention “ionisé“ n’est pas obligatoire sur l’étiquette. “Il y a une tromperie évidente pour les consommateurs“, déplore-t-il. “Les fruits et légumes irradiés ont l’aspect du frais alors même qu’ils ne le sont pas. D’où la nécessité d’instaurer un étiquetage obligatoire pour informer correctement les consommateurs.
Le Collectif se mobilise contre cette technologie depuis plusieurs années, au nom du principe de précaution. Pour Guy Kastler, c’est clair, “l’irradiation est un outil de la mondialisation sanitaire. Nous sommes des cobayes pour ces expérimentations“. Le Collectif lance constamment des appels auprès des institutions françaises et européennes et des entreprises pour faire avancer les connaissances sur le sujet, alerter l’opinion publique et mieux informer le consommateur, qui, une fois n’est pas coutume, se retrouve être le dindon de la farce.
Yamina Saïdj
Sources :
Conférence de presse du Collectif français contre l’irradiation des aliments, 26 novembre 2009
“Revue des données récentes relatives à l’ionisation des denrées destinées à l’alimentation humaine“, rapport de l’Afssa, avril 2007, téléchargeable en ligne :
http://www.afssa.fr/Documents/AAAT-Ra-Ionisation.pdf
Crédit Photo : THOMPSON TERRY/SIPA
1 – Le Collectif français contre l’irradiation des aliments regroupe en tout 20 membres : Action Consommation, Adéquations, Agir Pour l’Environnement, Les Amis de la Terre, Association Léo Lagrange pour la Défense des Consommateurs, Association pour l’Information sur la Dénaturation des Aliments et de la Santé (AIDAS), ATTAC, Biocoop, Collectifs Bure-Stop, Confédération Paysanne, CRiiRAD, Ecoforum, Ekwo, Fédération Nature et Progrès, Food and Water Watch Europe, Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF), RECit (Réseau des écoles de citoyens), Réseau “Sortir du nucléaire“.
2 – Historiquement, cette technique est née dans les années 60, époque où le président Eisenhower déclare vouloir mettre “l’atome au service de la paix“. S’en suit la création de l’agence internationale de l’énergie atomique (AEIA) et de plusieurs comités mixtes (AEIA, FAO et OMS) destinés à étudier l’emploi de la technologie nucléaire au domaine alimentaire. Ces comités ont abouti à la légalisation de l’irradiation des aliments. En 1998, un groupe de travail réunissant les mêmes protagonistes conclut que les aliments irradiés “peuvent être consommés sans danger er présentent une qualité nutritionnelle suffisante“. Enfin, en 2003, le Codex alimentarius a agrée l’irradiation pour tous les aliments.
3 – Liste des denrées et ingrédients alimentaires pouvant être soumis à un traitement par ionisation en France (selon directive 1999/3/CE et document 2006/C 112/05 du journal officiel de l’Union Européenne) : abats de volaille, ail, blanc d’œuf, caséine, caséinates, condiments végétaux, crevettes congelées décortiquées et étêtées, cuisses de grenouilles congelées, échalotes, épices, farine de riz, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, gomme arabique, herbes aromatiques séchées, herbes aromatiques surgelées, légumes et fruits secs, oignons, sang séché, plasma, coagulats, viande de volailles, viande de volailles séparées mécaniquement.
Un site pour aller plus loin :
Collectif français contre l’irradiation des aliments :
http://www.irradiation-aliments.org/Campagne-contre-l-irradiation-des.html
Un livre pour aller plus loin :
“Aliments irradiés. Atome, malbouffe et mondialisation“ – Collectif français contre l’irradiation des aliments, Editions Golias, 2008. 17 euros.Click Here: All Blacks Rugby Jersey

Le Parti Socialiste a aujourd’hui réaffirmé que la création d’une mission d’information parlementaire “s’impose plus que jamais“. Selon Marisol Touraine, la secrétaire nationale du PS à la santé, “en annonçant le non achat de 50 millions de doses non produites et le recours possible aux généralistes, Roselyne Bachelot désavoue sa propre politique“.  

Alors que deux des principaux laboratoires fournisseurs de vaccins se sont dits

prêts à renégocier les contrats de commande de vaccins, le PS indique que “de nombreuses interrogations subsistent, notamment sur les aspects financiers“. “La France devra-t-elle s’acquitter de pénalités ou de compensations du fait de cette annulation de commande ?“, s’interroge Marisol Touraine. La question de la gestion du stock d’antiviraux et de masques de protection est également posée. Roselyne Bachelot a précisé ce matin sur RTL que la commande de 9 millions de doses passée au laboratoire Sanofi-Pasteur (Panenza®) a été “purement et simplement résiliée sans aucune indemnité“. Selon la ministre de la santé, des négociations sont en cours avec les deux autres laboratoires concernés : GSK pour 32 millions de doses résiliées et Novartis pour 7 millions de doses. “Nous allons discuter très fermement et nous avons un certain nombre d’arguments à faire valoir“, a ajouté Roselyne Bachelot. En effet, si les contrats passés avec les laboratoires ne comprennent pas de clause de résiliation, ils ont été signés avant que l’efficacité d’une seule dose de vaccin ne soit démontrée. Enfin, la Commission des affaires sociales du Sénat a indiqué aujourd’hui qu’“elle s’intéresse de très près à la gestion de la pandémie grippale H1N1“. Dès le mois d’octobre 2009, elle avait demandé la création d’une enquête de la Cour des comptes sur le bon usage des fonds dédiés à la grippe A. Elle souhaite “disposer des conclusions de la Haute juridiction financière courant 2010 afin de faire le point sur ce dossier sensible“. En attendant, la Commission des affaires sociales se propose d’entendre la ministre de la santé ainsi que les représentants des laboratoires pharmaceutiques concernant la résiliation des 50 millions de doses de vaccin. Sarah LaînéSource :RTL – 5 janvier 2010Communiqué de presse du PS – 5 janvier 2010Communiqué de presse de la Commission des affaires sociales du Sénat – – 5 janvier 2010PHOTO : XING GUANGLI/CHINE NOUVELLE/SIPAClick Here: cd universidad catolica

Vendredi, le Comité des médicaments à usage humain de l’Agence européenne du médicament a donné un avis positif pour la commercialisation d’un nouveau vaccin contre la grippe A. Il s’agit de l’Arepanrix ® fabriqué par le laboratoire GSK. C’est le quatrième vaccin autorisé par l’agence européenne, après le Celvapan ® de Baxter, le Pandemrix ® de GSK et le Focetria ® de Novartis. Le vaccin Panenza ® de Sanofi-Pasteur avait, quant à lui, fait l’objet d’une

autorisation décentralisée, émise par la France.  

Le vaccin Arepanrix ® est la version canadienne du Pandemrix ®, vaccin adjuvanté également fabriqué par GSK. Cette nouvelle autorisation ne devrait rien changer en France, étant donné le surplus actuel de vaccins déjà difficile à écouler.
Par ailleurs, l’Agence européenne du médicament a donné pour la première fois un avis favorable pour l’utilisation compassionnelle d’un médicament. Il s’agit d’une procédure exceptionnelle visant à autoriser l’usage d’un médicament pas encore commercialisé, à l’attention de patients gravement malades ne pouvant bénéficier d’aucun traitement disponible. Cet avis positif fait suite à une demande de la Finlande et concerne une version injectable en intraveineuse du Tamiflu ®.
Ce traitement sera destiné aux patients gravement atteints de la grippe A ou saisonnière qui ne peuvent, en raison de leur état, absorber l’antiviral en l’avalant ou en l’inhalant. Pour le moment, les données cliniques sont trop limitées pour permettre la commercialisation de cette nouvelle version du Tamiflu ®, son usage reste donc limité aux cas sévères. Sarah LaînéSource :Communiqués de presse de l’EMEA – 21 et 22 janvier 2010Click Here: Putters

Le fait qu’un bébé attrape un index placé dans sapaume n’est pas qu’un simple réflexe. Un nouveau-népossède, dès ses premières heures, une perceptionmanuelle. Mais un bébé prématuré présentedes fonctions neurologiques plus immatures. Il semblerait pourtantque ses sens soient plus développés que l’on pourrait lecroire. Les bébés prématurés peuvent, en effet,différencier la forme d’objets avec leurs mains, comme l’adémontré une étude récente de chercheurs duCNRS

Un bébé né à terme, au bout de neuf mois degrossesse, reçoit des stimulations en grand nombre :lavé, langé, posé sur le ventre de la maman,allaité, il entre en effet en contact avec de nombreux objetset d’autres peaux que la sienne, ce qui fait progresser saperception manuelle. Mais il en est tout autrement pour lesbébés prématurés (nés environ deux moisavant le terme), qui sont souvent mis en couveuse et sont alorsmoins stimulés par les éléments extérieurs.Pourtant cela n’altère en rien leur perception des formes desobjets, selon les résultats d’une étude de chercheurs delaboratoires spécialisés en psychologie (CNRS :Université Grenoble 2,Université deChambéry,Université Paris Descartes). En collaborationavec une équipe du service de néonatologie du CHU deGrenoble, ils ont mené une expérience basée surl’apprentissage et la réaction à la nouveauté,auprès de 24 bébés prématurés nésaprès environ 7 mois de grossesse, âgés de deuxsemaines.

Lors de la première phase d’apprentissage,l’expérimentateur a mis un petit objet (prisme pour lamoitié des bébés et cylindre pour l’autre) dans unemain du bébé. Dès que le nourrisson lâchaitl’objet, l’expérimentateur le lui remettait dans la main etmesurait ainsi à chaque essai le temps de tenue de l’objet.Les chercheurs ont observé que celui-ci diminue aux cours desessais, témoignant que le bébé s’est “habitué“à la forme de l’objet.
C’est là qu’intervient la seconde phase de réactionà la nouveauté. Les chercheurs présentent à lamoitié des bébés un objet avec une nouvelle forme,et à l’autre moitié l’objet devenu familier.Résultat : le temps de tenue est plus élevépour l’objet nouveau que pour l’objet familier. “Tout comme lesbébés nés à terme, si l’objet est le même,les prématurés cessent de le tenir, s’il estdifférent, ils s’y intéressent davantage. Lesbébés prématurés sont donc eux aussi desconsommateurs de nouveauté tactile, et donc des apprenants enherbe“.“Ces résultats apportent une meilleure connaissance descapacités perceptives des bébésprématurés“, conclue le communiqué. Ils devraientaider les professionnels des services de néonatologie àoptimiser les interventions et les soins qui leur sontprodigués, notamment dans le but de réduire leur stresset d’offrir des conditions optimales à leurdéveloppement.Ioanna Schimizzi
Sources :
– “Même prématurés, les bébés “voient“avec leurs mains“, communiqué du CNRS, février 2010
– “The Manual Habituation and Discrimination of Shapes in
Preterm Human Infants from 33 to 34+6 Post-
Conceptional Age“, PLoS One, février 2010,

téléchargeable en ligne (enanglais)
Photos : bébés prématuréstenant des objets, © FrédériqueBerne-Audéoud
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Le sommeil n’est pas une perte de temps, bien au contraire c’est une composante essentielle pour bien vivre et bien vieillir. La 10ème Journée du Sommeil s’intéresse ainsi au sommeil de nos aînés. Principal constat : les seniors dorment bien.

Pour la journée du sommeil 2010, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), en partenariat avec la MGEN, s’est intéressé au sommeil des seniors pour mieux connaître ses spécificités et faire évoluer les comportements et les pratiques.
Des seniors qui dorment mieux que les cadets
Nos seniors dorment plus que leurs cadets, 7h13 la semaine et 7h30 le week-end. En majorité, ils se disent satisfaits de la qualité et de la quantité de leur sommeil. Les seniors, dormant plus durant la semaine, ont un besoin de récupération moindre le week-end, augmenté de 17 minutes au lieu de 1h15 chez les adultes plus jeunes (enquête “Sommeil et rythmes de vie 2009“).Le temps sommeil des seniors est ainsi mieux réparti au fil de la semaine.
Après 50 ans, certains changements physiologiques s’opèrent :
– Réduction du temps total de sommeil la nuit (sommeil lent profond et paradoxal) ;
– Allongement du délai d’endormissement ;
– Difficulté de maintien du sommeil et de l’éveil ;
– Augmentation de la fréquence et allongement des périodes d’éveils nocturnes ;
– Répartition différente du besoin de sommeil sur 24h ;
– Augmentation de la fréquence des siestes ;
– Fréquence des avances de phase : le coucher se fait plus tôt, la quantité de sommeil nécessaire est donc obtenue plus tôt, ainsi le réveil est plus précoce. (Ce phénomène est souvent confondu avec une insomnie)
10ème Journée du Sommeil, vendredi 19 mars 2010
L’espérance de vie augmente et la population vieillit, aussi le grand public a besoin d’être informé sur son importance vitale, à tous les âges de la vie, et sur les signes d’alerte, nécessitant d’en parler avec leur médecin généraliste. Telle est la vocation de la Journée du Sommeil® qui se tient chaque année au mois de mars.
Portes ouvertes dans 58 centres de sommeil, dans 46 villes de France, destinées au grand public et aux professionnels de santé.
www.journeedusommeil.org
Des adeptes de la sieste
Près de la moitié des seniors renouent avec la sieste, 3 à 6 fois par semaine, selon leur âge 42 % des seniors font la sieste en tout début d’après-midi, pendant 28 minutes (la durée idéale de sieste recommandée par les spécialistes étant de 20 minutes). Le besoin de sieste est un besoin physiologique qui existe dès l’enfance et qui revient avec le vieillissement. A partir de 50 ans, le nombre de siestes par semaine augmente, allant de 3 entre 50 et 60 ans à 6 siestes après 80 ans.
Ce retour à la sieste s’accompagne d’une modification de sa durée ; courte chez les 50-60 ans, elle s’allonge progressivement jusqu’à 1 heure et plus au-delà de 80 ans, ce qui peut entraîner des difficultés d’endormissement. En effet, trop dormir dans la journée “consomme“ du sommeil sur la nuit suivante et diminue le besoin de sommeil lors du coucher.
Sortir pour garder son horloge biologique à l’heure
Dans l’ensemble, les seniors passent 5h19 hors de leur domicile par jour en semaine, et 4h24 le week-end. Ce laps de temps diminue avec l’âge et s’accompagne d’une augmentation de la durée de sommeil sur 24h, au risque d’entraîner une déstructuration du rythme du sommeil. En effet, 23,5 % des seniors atteints d’insomnie sortent ainsi moins d’une heure à l’extérieur, tout comme près de la moitié des plus de 80 ans…
Or, l’exposition à la lumière du jour permet de réguler l’horloge biologique interne, qui identifiera correctement l’alternance jour-nuit. A l’inverse, rester dans la pénombre durant la journée entraîne des troubles de sommeil nocturne et conduit à un état propice à la somnolence.
Des troubles du sommeil parfois liés à de plus graves problèmes
22 % des seniors rapportent des difficultés de sommeil : insomnie (72 % d’entre eux), horaires de sommeil qui se décalent, syndrome d’apnées du sommeil ou syndrome des jambes sans repos altèrent la qualité du sommeil des personnes qui ont ainsi tendance à s’endormir facilement dans la journée. Outre un état de somnolence, avéré chez 65 % de ces seniors, des pertes de mémoire sont également constatées.
Les spécialistes notent qu’une augmentation du temps de sommeil chez les personnes âgées (plus de 9h, et des siestes longues) doit être le signe d’une possible altération des fonctions mnésiques. A contrario, cause ou conséquence, le sommeil tend à se réduire (moins de 6 à 7 h) en présence de pathologies associées, telles que maladies du dos et des articulations, diabète, hypertension artérielle et maladies cardiaques, cancers…
Abandonner ses mauvaises habitudes pour devenir centenaire !
Encore aujourd’hui, plus de la moitié de seniors qui dorment mal prennent des somnifères. Les spécialistes du sommeil conseillent davantage de se tourner vers les méthodes de relaxation (8 % seulement), avant la prescription de thérapeutiques. Une règle d’or, en cas d’insomnie, pour tous : éviter les activités d’éveil dans son lit (télévision, téléphone, radio…), préférer en sortir, et n’y retourner que pour dormir !
Certes, les centenaires n’échappent pas aux troubles du sommeil liés à l’âge, mais bien dormir est pour eux une priorité ! Leur qualité de vie est liée à la conservation d’un bon rythme veille – sommeil structuré ; quand ils le peuvent, ils dorment beaucoup, près de 10 h par nuit !Source : Communiqué de l’Institut national du sommeil et de la vigilance, avec le soutien de la MGEN – 9 mars 2010Click Here: New Zealand rugby store