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Grossesse : halte aux dépistages abusifs !

May 18, 2020 | News | No Comments

Futures mamans, votre gynécologue vous a peut-êtreproposé un test de dépistage pour l’«infection à Parvovirus », dont vous n’aviezprobablement jamais entendu parler. Il a ensuite certainemententrepris de vous décrire les risques assezinquiétants liés à la contamination par cemicrobe durant la grossesse : un risque de fausses couches et unemenace de décès in utero en cas d’infection dufœtus. C’est pourquoi il vous a invité àpratiquer un test diagnostic commercialisé par leslaboratoires Biotrim. Rassurez-vous, votre médecin vous acertainement inquiété pour rien !
En effet, le Collège National des Gynécologues etObstétriciens Français (CNGOF) vient de critiquer cesvelléités de dépistage systématique duParvovirus. Comme le souligne le CNGOF, seul 1 à 2 % desfemmes qui ne sont pas déjà naturellementimmunisées présentent le risque de développerune infection. Et le risque de fausses couches estextrêmement modéré. Quant au risque dedécès in utero, il est exceptionnel : 1 à 5cas pour 100 000 femmes enceintes ! Mais ne remettez pas en causevotre médecin traitant : il est victime de la campagne desensibilisation des laboratoires Biotrim, qui essaient depromouvoir le dépistage systématique de cetteinfection. Or un test de toutes les femmes enceintes ne repose suraucune donnée scientifique et n’est recommandépar aucun expert. Sans compter qu’il n’existe aucunemesure éventuelle de prévention ni de traitement !Enfin, comme le souligne le CNGOF, la fiabilité des testsn’a jamais été formellementévaluée. Le dépistage se justifie doncuniquement en cas de symptômes évocateurs :fièvre, éruption…
Si l’infection est confirmée, des échographiesrégulières dans les trois mois suivants permettent desurveiller la santé du fœtus. Ce cas est un exempleparmi d’autres. En effet, ce type de politique commercialeinitiée par des laboratoires se multiplie. Outre lescoûts supplémentaires superflus, ces actionsinquiètent surtout inutilement les femmes, qui ne voientplus la grossesse que comme un risque pour leur santé etcelle de leur futur enfant, au lieu de profiter pleinement de cemoment magique.
Source : Communiqué du CollègeNational des Gynécologues et Obstétriciensfrançais.Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks

Alors que l’année 2003 déclarée Annéeeuropéenne des personnes handicapées se termine,l’Association des Paralysés de France (APF) fête ses70 ans : 70 ans de militantisme et d’efforts permanents. Un combatqui évolue avec le temps, un combat au niveau national etinternational, un combat plus offensif – avec les chantiers del’accessibilité et dernièrement la décisiond’intenter des actions en discrimination – , un combat et uneexpertise reconnus qui ont amené l’APF à participerà la réflexion sur la reforme de la loi de 1975.
Dernièrement, l’APF s’est montréetrès critique sur l’avant-projet de loi relatif auxdroits des personnes handicapées. Elle dénonce unprojet peu ambitieux, loin des attentes des personnes en situationde handicap et de la “grande loi“ annoncée par lePrésident de la République, Jacques Chirac lors deson allocution du 14 juillet 2002.
Par ailleurs, l’APF s’est associée àl’Association Emmaüs et le Comité catholique contre lafaim et pour le développement pour lancer l’opération“Don en fêtes“. Cette opération se déroulera du15 décembre 2003 au 15 janvier 2004 en Ile-de-France.L’objectif de “Don en fêtes“ est de collecter des sommes quiseront affectées aux causes défendues par les troisassociations partenaires : l’accompagnement des personnes ensituation de handicap, la lutte contre l’exclusion et le soutien audéveloppement des populations les plus pauvres dans lemonde.
Source : Communiqué de l’APFClick Here: West Coast Eagles Guernsey

Varices : zoom sur le laser

May 18, 2020 | News | No Comments

Stripping, sclérothérapie, cryochirurgie… le traitement des varices est un domaine où les techniques évoluent plus rapidement que la maladie. Récemment arrivé en France, le laser endoveineux paraît des plus prometteurs. Pour en parler nous avons rencontré le Dr Jean-Jerôme Guex, Président de la Société Française de Phlébologie.

Vous êtes spécialiste du laser endoveineux, commentse déroule concrètement l’intervention ?Dr Jean-Jerôme Guex : Si certains médecinspratiquent cette intervention dans leur cabinet, je pense pour mapart, qu’il est important de la réaliser au blocopératoire. Nous ne devons pas banaliser cet acte. C’estpourquoi le patient aura au préalable rencontrél’anesthésiste et l’intervention se déroulera sousmonitoring. Il faut compter environ une heure d’intervention, leplus long n’étant pas l’acte lui-même mais lapréparation du patient (environ un quart d’heure) etl’anesthésie locale. A ce propos, il faut noter qu’il n’y ani péridurale ni anesthésie générale,mais seulement une anesthésie locale semi-tumescente. Unepetite incision, d’un à deux millimètres au niveau dugenou permet d’insérer dans la veine, sous contrôleéchographique, un cathéter contenant une fibreoptique conduisant le faisceau laser. Ceci permet de chauffer laparoi de la veine et de la coaguler sur la longueursouhaitée. La vitesse de retrait est d’ environ quatresecondes par centimètre. Ce qui est plus rapide que latechnique utilisant la Radio Fréquence (méthode VNUSClosure®).Quelles sont les suites opératoires ? Le patientdevra-t-il rester hospitalisé ?Dr Jean-Jerôme Guex : Non, absolument pas ! Cetteintervention se pratique de manière ambulatoire. Ce quisignifie qu’elle se déroule au bloc opératoire maisne nécessite pas de nuit d’hospitalisation. Le patient resteune heure sous surveillance puis rentre chez lui dans lajournée. Même si nous avons pratiqué uneintervention bilatérale, c’est-à-dire si nous sommesintervenus sur les deux jambes ! L’“opéré“ devramême se remettre sur pied très rapidement car il estindispensable de marcher. On le reverra ensuite au bout de trois ouquatre jours, puis nous effectuerons un contrôle six semainesplus tard environ.Est-ce une intervention douloureuse ?Dr Jean-Jerôme Guex : L’intervention même n’estpas douloureuse puisque nous procédons à uneanesthésie locale tout le long de la veine. Les suitesopératoires ne le sont pas plus. Pour preuve, je prescrishabituellement un antalgique mais jamais d’anti-inflammatoire. Lespatients sortent sur leurs deux jambes, marchent normalement etpeuvent reprendre leur travail. J’ai par exemple traité lepatron d’une brasserie qui le lendemain matin étaitdébout derrière son comptoir. Attention, cela restenéanmoins une intervention : il y a inévitablementdes hématomes à la face interne de cuisse et l fautporter pendant 10 à 20 jours des bas de contention.Seulement 10 % des patients déclarent unelégère gène.Quelle est l’indication principale de cette technique ?Dr Jean-Jerôme Guex : Cette technique n’est pasapplicable à toutes les veines. On n’utilise uniquement lelaser sur la grande saphène, ce qui signifie que l’ons’arrête au genou. Ceci pour deux raisons principales : lapremière est que le laser ne peut pas passer dans une veinequi n’est pas tubulaire. Ce qui limite donc techniquement notrechamp d’intervention. La deuxième est qu’une fois la grandesaphène traitée, les varices sous jacentes diminuentspontanément… Il serait donc inutile d’aller plus loin. Lelaser permettra de traiter la veine malade, de lutter contre unmauvais retour veineux, de soulager la douleur et deprévenir d’éventuelles complications.Quel recul a-t-on aujourd’hui sur cette technique ?Dr Jean-Jerôme Guex : C’est une technique relativementrécente, je la pratique depuis trois ans maintenant, il estpar conséquent difficile de tirer des enseignements sur lelong terme et sur un très grand nombre d’interventions.Néanmoins, nous pouvons dire qu’il y a au minimum 95 % derésultats satisfaisants immédiats et que lorsque lerésultat immédiat est bon, il n’y a pas derécidive à trois ans. La veine traitée ne seraplus jamais à traiter. C’est donc au moins aussi bien queles autres méthodes…Propos recueillis par Valérie BrouchoudClick Here: gold coast suns 2019 guernsey

Nouvelle solution face à l'incontinence

May 18, 2020 | News | No Comments

Grâce à différentes campagnes desensibilisation, l’incontinence devient peu à peu moinstaboue. Touchant principalement les femmes, ce trouble peutapparaître à tout âge. Type le plusrépandu, l’incontinence d’effort peut survenir lors d’unequinte de toux, un éternuement ou un éclat de rire etle retentissement sur la qualité de vie est important. Al’origine, on trouve un affaiblissement de la musculature et destissus conjonctifs du plancher pelvien. Pour y faire face, ilexiste différentes solutions : les traitements palliatifs,la kinésithérapie et les traitements comportementaux,la chirurgie comme la célèbre bandelette TVT®, etles agents de comblement (téflon, collagène,silicone…) injectés dans la paroi de l’urètre pouraméliorer son mécanisme de fermeture.
Mais un tout nouveau traitement a étéprésenté début juillet par lasociété suédoise Q-Med : Zuidex®. Cesystème est basé sur un gel à base d’acidehyaluronique injecté dans la paroi de l’urètre (aumilieu de celui-ci) à l’aide d’un dispositif baptiséImplacer, qui standardise et simplifie la technique. Uneanesthésie locale est pratiquée avant le traitementet aucun soin post-opératoire particulier ne seraitnécessaire. La patiente peut même rentrer chez elle aubout de quelques heures, après avoir uriné pourvérifier la vidange correcte de la vessie.
Selon le Pr. Costa de l’hôpital Caremeau de Nîmes, leZuidex® peut être réservé aux femmes :
– Lorsque la rééducation n’est pas efficace oupraticable ;
– Chez les femmes qui pourraient bénéficier debandelette mais désirent encore un enfant ;
– Chez celles qui refusent une opération ou n’en ont pas letemps ;
– Dans certains cas difficiles, lorsque l’urètre estabîmé, à la suite d’accidents oud’échecs d’opérations antérieures, etc.L’efficacité et la sécurité de cette techniquereposent actuellement sur deux études qui témoignentd’une efficacité significative, rapide et un recul de 24mois. Le dossier de remboursement serait actuellement en cours,mais l’intervention est intégralement prise en charge dansles établissements publics contrairement auxétablissements privés dans lesquels le patient devrapayer le produit 500 euros.Source : Communiqué de la société Q-Meddu 1er juillet 2004

Contrairement à la consommation de tabac, celle d’alcool peine à baisser chez les jeunes. Quels sont les risques ? Comment sensibiliser les ados ? Que penser de l’émergence des premix ? Fortement impliqué dans la lutte contre les dangers de l’alcool, le Dr Philippe Batel, chef du service d’addictologie de l’hôpital Beaujon à Clichy, nous en dit plus.

Avant 17 ans, les ivresses ponctuelles sont plus fréquentes que les consommations régulières. Ces comportements sont-ils pour autant dénués de risques ?
Dr Philippe Batel : La consommation excessive ponctuelle et festive n’expose pas aux mêmes dangers que la consommation régulière d’alcool. La perte de contrôle, les comportements violents et impulsifs peuvent se révéler dangereux pour les autres mais également pour soi. Au-delà des accidents de la route ou de sport, le jeune éméché devient la victime idéale de rixes, de manipulations et de violences physiques, morales ou sexuelles. Nombre de rapports sexuels non protégés sont dus à ces ivresses. Enfin, les conséquences sont souvent importantes sur le parcours scolaire ou professionnel. Ces effets sont majorés lorsqu’ils s’accompagnent de la consommation d’autres psychotropes (cannabis, cocaïne, ecstasy…).
La consommation chronique aura sur le long terme des conséquences diverses sur l’organisme : cancers, maladies du foie et du pancréas, maladies du système nerveux et troubles psychiques, problèmes cardiovasculaires…La dépendance à l’alcool est-elle fréquente chez les jeunes ? Dr Philippe Batel : Peu d’ados sont véritablement dépendants à l’alcool, même si depuis peu nos consultations accueillent de jeunes adultes d’à peine 20 ans dans ce cas. La consommation d’alcool connaît généralement un pic de fréquence entre 15 et 20 ans ; puis les conduites d’alcoolisation se “normalisent“ à l’entrée dans l’âge adulte. Des contraintes familiales, scolaires ou professionnelles suffisent alors à mettre fin aux comportements à risque avec les produits psychotropes (alcool, cannabis, etc.). Mais pour certains irréductibles, la consommation perdure et les risques de dépendance augmentent. On sait aujourd’hui que ces excès précoces augmentent le risque d’évolution ultérieur vers une dépendance à l’âge adulte. Mais attention, le message de prévention basé sur la dépendance est à double sens…Selon vous, parler uniquement de dépendance alcoolique serait trop réducteur…Dr Philippe Batel : Il subsiste encore l’idée fausse que la dangerosité de l’alcool se bornerait à la dépendance qu’elle peut susciter. Ainsi, certains consommateurs se rassurent en se disant, “je ne suis pas dépendant, j’arrive à ne pas boire pendant x jours“. La belle affaire ! L’image d’Epinal du poivrot mi-clochard qui boit trois litres par jour ne concerne même pas 1 % de la population. Les décès liés à l’alcool sont principalement liés à des comportements dangereux avec l’alcool : des accidents de la route, du travail, des suicides (l’alcool est un puissant facteur de passage à l’acte), des conséquences de l’hypertension artérielle liée à l’alcool, etc.Comment sensibiliser les jeunes aux dangers de l’alcool ? Dr Philippe Batel : Il existe très souvent des expériences négatives au sein des groupes ; des jeunes qui ont dérapé, des expériences malheureuses ou des histoires tragiques. Ces événements sont autant de messages forts pour leurs pairs. Ainsi, contrairement à ce qu’on a cru un temps, la prévention marche très bien chez les jeunes. A condition de ne pas adopter un ton moralisateur et sans nier l’existence de risques délibérément pris. Lorsque le Ministre de l’intérieur déclare que “la réduction des risques, c’est aucun risque“, c’est plus un positionnement virtuel, démagogique et politique que la prise en compte d’une réalité physiologique : les adolescents recherchent, au cours de leur maturation vers l’âge adulte, leurs limites. L’utilisation de produits psychotropes leur permet de les éprouver et souvent de les trouver. Le justifier serait dangereux car les risques encourus sont souvent importants mais le nier est une aberration. Depuis quelques années, on entend beaucoup parler des premix. Que pensez-vous de l’influence de ces boissons chez les jeunes ?
Dr Philippe Batel : Les adolescents n’ont certainement pas attendu l’émergence des premix pour boire de l’alcool. Le principal reproche fait à ces produits est qu’ils avancent masqués. Aussi sucrés que des sodas, leur composition et leur image savamment orchestrée par un marketing ciblé ne font pas penser à de l’alcool.
Mais il est difficile de connaître l’influence de ces produits sur la consommation globale d’alcool. Selon les chiffres des ventes, on peut supposer qu’elle est minime, grâce notamment à certaines dispositions législatives qui les ont surtaxés. On aurait simplement aimé que les parlementaires témoignent d’autant de volonté vis-à-vis du vin ou des bières, qui contrairement à la majorité des premix, sont fabriqués en France…Depuis plusieurs années, la consommation d’alcool stagne. Contrairement à la lutte anti-tabac, le combat contre les dangers de l’alcool marque le pas…Dr Philippe Batel : Il est également clair que l’engagement politique est bien moins clair vis-à-vis de l’alcool. On a récemment pu voir le poids du lobby viticole lors de la remise en cause de la loi Evin. S’il est justifié que l’on lutte fermement contre le tabac ou le cannabis, on semble oublier que la première cause de mortalité entre 14 et 30 ans reste l’alcool. Oscillant entre hypocrisie et cécité majeure, la volonté politique de lutte contre les dangers de l’alcool n’est absolument pas à la hauteur de ce problème de santé publique.Une étude de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies semble trouver une corrélation entre la consommation des adultes et des jeunes dans certaines régions (Nord-Pas-de-Calais, grand Sud Ouest, Bretagne…). Comment expliquer ce parallèle ?
Dr Philippe Batel : Il est difficile d’avancer une explication certaine de ces phénomènes. On peut tout au plus avancer quelques hypothèses. La première serait la reproduction de comportements adultes, chez lesquels la consommation d’alcool est banalisée. Mais on sait qu’il existe également des attitudes d’opposition : des enfants de parents alcooliques qui ne consomment pas ou très peu. La seconde serait liée à la présence des mêmes causes sociales d’une consommation excessive : le désoeuvrement, le chômage, l’échec scolaire ou professionnel… Même si cette seconde explication a a priori ma préférence, des analyses plus fines sont nécessaires pour pouvoir interpréter ces données.
Propos recueillis par David Bême, le 11 juillet 2005
* Consommations de produits psychoactifs a la fin de l’adolescence : une approche régionale – rapport de l’OFDT – 7 juillet 2005 disponible en ligne : http://www.ofdt.fr/.
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Publicité pour le vin : la loi Evin préservée ?
Début janvier 2005, le Sénat terminait l’étude du projet de loi sur le développement des territoires ruraux, qui avait déclenché les foudres de différentes associations. Ce texte prévoyait en effet une modification de la loi Evin en libérant la publicité pour le vin de toute contrainte. Mais suite à différentes discussions entre le Ministre de la santé et les associations, le Sénat a finalement adopté à l’unanimité un amendement gouvernemental “de compromis“. Le nouvel article 4A publié dans la loi du 25 février prévoit ainsi que la publicité pour le vin “peut comporter des références relatives aux terroirs d’origine (…) ou aux indications géographiques (…). Elle peut également comporter des références objectives relatives à la couleur et aux caractéristiques olfactives et gustatives du produit“.
Cet amendement défendu par Philippe Douste-Blazy, alors Ministre de la santé, a permis de contenter les partisans de la sobriété qui limitent la casse et le lobby viticole qui ne renonce pas à obtenir une distinction entre son produit et les alcools forts.
Mais il est encore trop tôt pour sabrer le champagne, le bras de fer risque de continuer… Dès l’adoption de cet amendement, les associations et en particulier l’Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (A.N.P.A.A.), à l’origine des poursuites judiciaires engagées contre plusieurs campagnes publicitaires promues par des interprofessions, mettent en garde ceux qui seraient tentés de donner une interprétation abusive à ce nouveau texte.
Sources :
Texte du projet de loi relatif au développement des territoires ruraux (www.senat.fr)Communiqué de l’ANPAA

Le virtuel au secours de la santé

May 18, 2020 | News | No Comments

Source d’inactivité physique, de renfermement sur soi, de comportements violents… les jeux vidéos sont souvent décriés. Pourtant, la réalité virtuelle est aujourd’hui employée pour aider au traitement des phobies, du cancer, de l’anorexie, de l’autisme… Vous allez changer de regard sur votre console.

Si la réalité virtuelle et les jeux vidéos ont été développés depuis de nombreuses années, c’est plus récemment qu’ils ont trouvé une utilité clinique face à divers troubles de la phobie mentale à la rééducation physique.
Traiter des phobies bien réelles
Initialement, c’est dans le traitement des phobies que la réalité virtuelle a initialement trouvé des applications. En effet, la psychologie cognitive et comportementale entend casser le lien entre un stimulus et une réponse inadaptée, par exemple une peur panique en avion.
La prise en charge consiste à démontrer la non-dangerosité objective de l’objet de la phobie en exposant le patient à ce stimulus tout en lui offrant un soutien psychologique. Mais cette exposition réelle est parfois difficile à mettre en oeuvre et coûteuse.
Si l’on reprend l’exemple de la peur en avion, on comprend aisément la difficulté concrète pour le thérapeute à disposer d’un avion, de pouvoir garantir l’absence de turbulences, de gérer les possibles crises de panique, etc. Imaginez le cas de stress post-traumatiques pour des vétérans de la guerre du Vietnam !
La réalité virtuelle permet d’immerger le patient au coeur d’un univers virtuel dans lequel la raison de son angoisse peut intervenir graduellement de manière extrêmement contrôlée. En plus d’une facilité à disposer de différents environnements 3D, cette technique permet un niveau de contrôle inégalé. Ainsi plusieurs études ont démontré l’efficacité de cette technique pour prendre en charge l’acrophobie (vertige), la peur de voler, l’agoraphobie (peur de la foule), l’arachnophobie, la peur de s’exprimer en public, la peur de conduire…
Obésité, anorexie, boulimie… Le virtuel à la rescousse !
Les jeux vidéos sont souvent accusés de favoriser l’inactivité physique qui reste l’une des principales causes du surpoids, de l’obésité et de ses nombreuses complications. Mais certains jeux incitent au contraire les enfants à bouger de manière ludique comme le Dance Dance Revolution et ses dérivés, qui visent à effectuer sur un tapis lumineux des pas dictés par l’écran. Aux Etats-Unis, plusieurs écoles de l’état de Virginie très touché par l’obésité ont adopté de jeu vidéo pour inciter les jeunes de 10 à 14 ans à sautiller en rythme. Ce partenariat public-privé entend ainsi réduire les cas d’arthrite, de cancer, de diabète, de problèmes coronariens en s’attaquant dès le plus jeune âge au manque d’activité physique.
Plus étonnant, des chercheurs italiens travaillent depuis plusieurs années sur l’apport de la réalité virtuelle face aux troubles du comportement alimentaire (dont l’anorexie et la boulimie sont les plus connues). L’équipe du Pr. Riva de Milan propose un environnement virtuel qui va l’amener à mieux percevoir l’image de son corps à travers différents environnement : une cuisine, des miroirs réels et déformants, des portes de différentes hauteurs… Bien qu’en faible nombre, les études semblent témoigner d’une amélioration de la perception du corps des patientes.
Aider à la prise en charge du cancer ou des attaques cérébrales
Parallèlement, d’autres systèmes entendent s’appuyer sur des ordinateurs ou des consoles afin de rendre accessibles au plus grand nombre ces procédés, contrairement aux systèmes très coûteux réservés à très peu de centres cliniques.
Lors de la conférence 2006 “Des jeux pour la santé“ organisée à Baltimore, un jeu baptisé Re-Mission destiné aux enfants atteints de cancer décrit les aventures en 3D d’une héroïne Roxxi en lutte contre les cellules cancéreuses à l’intérieur du corps. Développé par des animateurs mais également des scientifiques, ce jeu de la firme HopeLab a été testé sur près de 400 enfants malades âgés de 13 à 29 ans. Evaluées un mois et trois mois, la qualité de vie des patients, leurs connaissances sur la maladie et l’acceptation de leur traitement ont été supérieures chez les enfants ayant le jeu Re-Mission. Cette expérience pourrait être étendue à d’autres maladies.
Un système de rééducation pour les victimes d’accidents vasculaires cérébraux a également été développé par des ingénieurs de l’Université du New Jersey en s’appuyant sur la console Xbox. Basé sur des exercices manuels, ce logiciel a obtenu des résultats étonnants.
La réalité virtuelle et par extension les jeux vidéos peuvent avoir une utilisation qui dépasse le simple divertissement. Alors tous à vos manettes !
David Bême

BALTIMORE, MD — The U.S. Supreme Court will not hear the case of a Baltimore County man serving a life sentence for the murder of his ex-girlfriend when they were students at Woodlawn High School in 1999. Adnan Syed, whose murder trial was publicized through the podcast “Serial,” had petitioned the court to overturn a ruling in March by the Maryland Court of Appeals.

Syed was found guilty in a 2000 trial of murdering his ex-girlfriend, Hae Min Lee, on Jan. 13, 1999. She died by strangulation, and her body was found in Leakin Park after she was reported missing.

His attorney filed the appeal on Aug. 19, but on Monday the Supreme Court rejected the appeal. Defense attorney Justin Brown had appealed the case by questioning whether Syed had a sufficient defense at his trial.

“We’re deeply disappointed that the Supreme Court is not taking this case, but by no means is this the end,” Brown told The Baltimore Sun.

Syed still has legal options to pursue, Brown said, but he did not say what recourse the defense team will pursue.

Prosecutors alleged that Syed drove her from school to a nearby Best Buy and killed her in the parking lot, put her body in the trunk and later buried her with the help of a friend at the Baltimore city park.

The popular podcast “Serial” featured the case in 2014, bringing to light an alibi witness never called to the stand and unreliable cell phone data used as evidence to place him near Leakin Park.

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Syed petitioned his case and was granted an appeal in 2015. Judge Martin P. Welch vacated Syed’s conviction in June 2016. However, he denied Syed’s request to be released on bail, saying that among other factors, he believed the man would be a flight risk since he would face a life sentence for murder if retried.

The Maryland Court of Special Appeals ordered a new trial in March 2018 based on what it determined to be violations of Syed’s Sixth Amendment right, specifically the part guaranteeing “the assistance of counsel” for his defense. To find that those violations occurred, the court had to determine two requirements were met: The attorney made errors that deemed the counsel deficient, and the attorney prejudiced the defense.

Syed’s attorney failed to speak with Asia (Chapman) McClain, a classmate whose testimony could have exonerated him, the court said. McClain swore in March 2000 and January 2015 affidavits that she had seen Syed at the Woodlawn library from approximately 2:20 to 2:40 p.m. on Jan. 13, 1999. At trial, where McClain was never called as a witness, prosecutors said the murder took place between 2:15 and 2:45 p.m. near the Best Buy off Security Boulevard, about 1.5 miles from the library.

“It is our opinion that, if McClain’s testimony had been presented to the jury, it would have ‘alter[ed] the entire evidentiary picture,’ because her testimony would have placed Syed at the Woodlawn Public Library at the time the State claimed that Syed murdered Hae,” according to the 2018 opinion issued by the Maryland Court of Special Appeals. “The Court, therefore, held that the jury was deprived of the [opportunity] to hear testimony that [would or] could have supplied ‘reasonable doubt’ in at least one juror’s mind leading to a different outcome.”

This past March, the Maryland Court of Appeals voted 4-3 not to reopen the case. Several judges said they believed that the testimony of alibi witness McClain would not have changed the outcome of the trial, and one said it may have been harmful to Syed.

The judges hypothesized that the timeline that prosecutors presented at trial may have been incorrect.

“Had the jury heard Ms. McClain’s alibi, her testimony … does little more than to call into question the time that the State claimed Ms. Lee was killed and does nothing to rebut the evidence establishing Mr. Syed’s motive and opportunity to kill Ms. Lee,” wrote Judge Greene in an opinion that three other judges co-signed. “Thus, the jury could have disbelieved that Mr. Syed killed Ms. Lee by 2:36 p.m., as the State’s timeline suggested, yet still believed that Mr. Syed had the opportunity to kill Ms. Lee after 2:40 p.m.”

In making this statement, the judges issued their an opinion based on something other than the case itself and what was presented at trial, which is what they were tasked with evaluating, Syed’s attorney wrote in his petition to the nation’s highest court. That was part of the grounds on which he asked the Supreme Court to review Syed’s case.

“It instead sketched an entirely different evidentiary picture where the jury rejected the State’s case in favor of an alternate time of death. But that is not the case that the State presented, and it is not the case that Syed’s counsel was tasked with rebutting,” Brown wrote. “By ignoring the case actually presented by the State in favor of a hypothetical case that neatly sidestepped Syed’s alibi, the Maryland Court of Appeals erred.”

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ANNAPOLIS, MD – Maryland native rockers Good Charlotte will headline a benefit concert July 28 to benefit the Capital Gazette shooting victims’ families and survivors. The concert is scheduled for one month after the June 28 mass shooting at the newspaper office by a gunman accused of nursing a years-long grudge against the Capital for a story about his stalking conviction.

City officials said the concert will also promote freedom of the press and its importance to democracy. Headliners Good Charlotte have connections to the city and come from Waldorf, Maryland. “Annapolis will always be dear to us, and we couldn’t be more proud of how the city has handled this tragedy,” said Benji and Joel Madden, band founders, in a statement. “It’s only natural for us to want to do our part for the city and the people who have given us a place in Maryland that we still call home.”

The Good Charlotte concert will begin in the afternoon with several musical performances and guest speakers coming from the world of journalism. Proceeds will be directed to the fund established for the victims and survivors and journalism scholarships. The event will take place from a stage on College Avenue with the Maryland State House in the background and the audience located on Bladen Street, extending down toward Rowe Boulevard, a city news release said.

“This horrible tragedy cannot be forgotten. Sadly, our country’s attention will soon shift from this event that has forever changed our city. We will not stand by and allow the memory of these slain journalists to be forgotten,” said Mayor Gavin Buckley. “We also stand up for our journalists and our freedom of the press, and this concert is just one step in that direction.”

The Capital Gazette employees killed are:

“When news of the Capital Gazette mass shooting broke, we were filled with shock and heartbreak. It’s hard not to be overcome by a feeling of helplessness for the victims and their families, and to be discouraged that this has become a reoccurring headline in all of our lives,” said the Madden brothers. “This tragedy hit us hard, not only because it happened in the city where our extended families live and work, and the place that gave our band its start, but because of what it seemed to symbolize: An attack on journalists and the ability we have in this country to share information freely. It’s an attack on freedom of speech and expression and the right to feel safe in doing so.”

The event will be ticketed. Information regarding tickets will be available soon.

The local fundraiser established to help the families, victims and survivors of the attack is The Capital Gazette Families Fund, which will be managed through the Community Foundation of Anne Arundel County. The Michael and Jacky Ferro Family Foundation will match up to $1 million of donations, according to tronc, the parent company of The Baltimore Sun Media Group, which includes the Capital.

The fund is described this way on the foundation website: In honor of the Capital Gazette victims, their colleagues, and their families in Annapolis, MD, this fund has been established to provide immediate relief and long-term recovery support to those individuals directly and indirectly affected by the tragedy. Grants can be applied to grief and trauma counseling, medical expenses not covered by insurance, funeral expenses, and other associated expenses and services.

SEE ALSO:

Bloomberg Government reporter Madi Alexander started a GoFundMe page to help the shooting victims. The fund had received about $206,000 in donations by July 11.

Click Here: los jaguares argentina

“Journalists at the paper are reporting on the deaths of their own colleagues. Please give what you can to help the Capital Gazette newsroom and their journalists,” Alexander wrote. “Our hearts break for our colleagues in Annapolis and we want to do whatever we possibly can to help them pay for medical bills, funeral costs, newsroom repairs, and any other unforeseen expenses that might arise as a result of this terrible shooting.”

Jarrod Ramos, the accused gunman charged with five counts of murder after opening fire at the Capital Gazette, was apparently seeking revenge for a July 2011 article the Capital Gazette published about a criminal case against him for harassing a former high school classmate so severely she feared for her life. The article was apparently a source of anger that simmered for years.


PHOTO: Capital Gazette staffers lead a vigil June 29 in Annapolis, one day after a gunman killed five newspaper employees. Photo by Bethany Swaim, bethanyswain.net, used with permission.

PHOTO: Annapolis Strong banner placed outside the Capital Gazette office on Bestgate Road, by Patch Editor Elizabeth Janney.

Alors que chez certains ados, l’asthme peut rester en sommeil, il s’aggravera chez d’autres… A cet âge, la prise en charge comporte quelques spécificités. Pour en savoir plus, nous avons interrogé le Dr Réfabert, pneumo-pédiatre et responsable de l’école de l’asthme de l’hôpital Necker-Enfants malades (Paris).

Doctissimo : Quelle est la proportion d’asthmatique parmi lesadolescents ?Dr Luc Refabert : La proportion d’adolescents asthmatiquesest sensiblement la même que celle des adultes, soit entre 5et 10 %. Les garçons sont un peu plus touchés que lesfilles, sans que l’on puisse réellement expliquer cetteprédominance masculine. L’influence de la puberté surl’asthme est assez mystérieuse. Mais l’on peut constaterqu’une certaine proportion des adolescents peuvent voir leur asthmerentrer dans une phase de sommeil durant cette période.Doctissimo : L’asthme disparaît-il à l’adolescence,comme on a longtemps eu tendance à le croire ?Dr Luc Refabert : Tout dépend de ce que vous entendezpar “disparaître“. Je dirai plutôt que dans la plupartdes cas, l’asthme se calme à la puberté. Cetteamélioration ne signifie pas toujours guérisoncomplète. Le terrain asthmatique est toujoursprésent. L’asthme peut entrer en sommeil, ou au contraireparfois s’aggraver. Il n’y a pas de règle. Mais comme faceà un volcan endormi, la surveillance et la prudence sont derigueur. Une chose est sûre : l’asthme aura d’autant plus dechance de s’endormir que le traitement de fond auraété correctement suivi et que l’adolescent ne se serapas mis à fumer.Doctissimo : Certains ados pourront alors abandonner leurtraitement ?Dr Luc Refabert : Jamais de leur propre chef ! Sil’adolescent voit disparaître ses crises, son essoufflementet tous les symptômes de la maladie, le médecin pourrajuger de l’état de la fonction respiratoire etéventuellement envisager une diminution progressive desdoses puis éventuellement une interruption du traitement.Mais l’asthme nécessite souvent de continuer un traitementde fond, condition généralement indispensable pour nepas voir ensuite réapparaître brutalement lescrises.Doctissimo : Cette période de toutes les révoltesrend-elle la prise en charge difficile ?Dr Luc Refabert : Gérer les crises d’asthme en pleinecrise d’adolescence n’est pas chose facile. Le refus del’autorité à cet âge peut entraîner unabandon du traitement de fond ou un suivi pour le moinsaléatoire. Une telle conduite augmente les problèmesd’absences scolaires ou de socialisation, par la participation auxactivités sportives par exemple. Mais le plus grand ennemiest sans conteste le tabagisme.Doctissimo : Comment aider ces jeunes à résisterà la cigarette ?
Dr Luc Refabert : Le tabagisme est particulièrementnocif pour l’asthmatique. Il est associé à uneaggravation de la maladie. Réussir à éloignerles ados du tabac est un réel défi, sur lequel nombrede bonnes volontés se sont cassé les dents.Cependant, au-delà du rôle du médecin et desparents, il s’agit-là d’un véritable problèmede santé publique. Tant que le tabagisme seratoléré dans certains lycées, que la plupartdes restaurants n’appliqueront pas la loi Evin avec la mise enplace d’un coin fumeur…Les interdits sont très peuefficaces s’ils viennent des parents. Ils sont en revancheexcellents s’ils sont publics (école…) et s’ils paraissentlogiques et raisonnables, s’ils formulent une règlegénérale qui ne met pas en cause la personne.L’interdit spécifique aux mineurs est un chiffon rougeagité devant un taureau.
Enfin, le joint de cannabis est encore plus nocif pourl’asthmatique : l’absence de filtre et la quantité variablede tabac entraînent une absorption de goudrons et de monoxydede carbone trois fois supérieure à celle d’unecigarette. Ces composés sont connus depuis trèslongtemps pour contenir de très nombreux poisons de lafonction respiratoire. Les risques sont multiples mais pourl’asthmatique il existe un risque à court terme de crise(dont la gravité est imprévisible) et un risque dedégradation très lentement progressive descapacités respiratoires.Doctissimo : Le rôle du médecin traitant est-ilparticulier à cette période ?Dr Luc Refabert : A cette période charnière dela vie, le rôle du médecin traitant estprépondérant. La prise en charge ne doit pasempêcher l’adolescent de se constituer sa propreidentité. Il faut lui laisser suffisamment d’espace pourqu’il se prenne lui-même en charge. Pour ma part, jen’hésite pas à demander aux parents de me laisserseul avec l’adolescent. Ces consultations individuelles permettentd’avoir des réponses aussi vraies que possible maiségalement d’entamer une relation de confiance. Il fautessayer de dépasser la simple vision“médecin=autorité médicale“.Propos recueillis par David Bême, le 26 avril 2004Click Here: cheap sydney roosters jersey

Jouer, c'est bon pour la santé !

May 17, 2020 | News | No Comments

Vous êtes un accros du tiercé, des jeux àgratter ou même des casinos ? N’écoutez pas lesmauvaises langues qui vous disent que vous dépensez votreargent pour rien : vous protégez votre santé ! C’estdu moins la conclusion d’un scientifique de l’université deYale. Selon lui, les joueurs réguliers ont globalement moinsde problèmes de santé que les autres. Mais il y a unpetit bémol : c’est vrai… chez les seniors ! Car, avant 65ans, les paris sont associés à une consommation plusimportante d’alcool, des risques de dépression…Après 65 ans, au contraire, ces jeux sontcorrélés à la bonne forme physique ! Lescientifique n’a pas d’explication sur cet effetbénéfique des paris. Car l’activité physiqueliée aux jeux de grattage reste trèslimitée… A moins que cela n’entretienne les neurones… Lapartie de bingo va-t-elle devenir obligatoire dans les maisons deretraite ? Si le jeu est bénéfique chez les seniors,le risque passé un certain âge, est certainement degagner, surtout si l’on a le coeur fragile…Source : Am J Psychiatry, septembre 2004 ; vol. 161 : p.1672-9.