Maladie de la perfection, tyrannie de la jeunesse… prône le sacrifice des rhinocéros pour avoir le regard qui tue!

Ancienne égérie des griffes Dior, Prada et Versace, héroïne des films Sirènes, Leçons de Séduction et Affaire de Femmes, Elle Macpherson a sublimé les créations des plus grands couturiers. Retirée des catwalks depuis plusieurs années, cette working-girl avertie a créé sa propre marque de lingerie, Intimates. Une ligne glamour et sexy dont elle a dévoilé les dessous au Printemps Haussmann.

Mère de deux enfants (Flynn, 12 ans et Aurelius Cy, 7 ans), l’Australienne (et ex-compagne de

, si, si) entretient sa silhouette élancée avec soin(s) et pratique le jogging avec assiduité. Mais à 46 ans, le «plus beau corps du monde entier» subit de plein fouet la dictature de l’esthétique.

Prête à tout pour conserver sa peau de pêche, l’interprète d’à Couteaux Tirés cautionne le massacre des pachydermes. Pour garder ses yeux de biche, la très canon Macpherson vient d’avouer se délecter de poudre de cornes de rhinocéros. Elle vante dans la presse les mérites d’un médicament chinois interdit.

Dans une interview en ligne accordée au Sunday Times – réalisée via Twitter – , l’ex top-model révèle son (très lourd) secret de beauté: «Ce sont comme des os écrasés dans une petite capsule, ça a un peu le goût de champignons. Mais ça marche bien… Disons que ça a fonctionné pour moi».

Les propos de notre bombe anatomique, (1m83, tout de même), ont provoqué la charge des associations de défense des animaux.

«Les commentaires et actes de Mme McPherson sont répréhensibles», a réagi la Human Society International.

Et la porte-parole de Fund for Animal Welfare d’ajouter: «Il n’y a aucune excuse à utiliser des produits à partir d’animaux en voie de disparition. Avant tout, vendre des produits issus des rhinocéros est illégal, et surtout, quatre ou cinq espèces de rhinocéros sont en voie d’extinction. Elle est une femme d’affaires avec une image publique depuis des décennies, et les gens écoutent ce qu’elle dit. Elle doit prendre conscience de ses commentaires et encourager les gens à prendre des remèdes alternatifs.»

Contre les pattes d’oie et les rides du lion, la toxine botulique semble la solution miracle. Moins cruelles que la kératine des rhinos, ces piqûres de jouvence sont en tout cas (très) plébiscitées par les stars hollywoodiennes qui veulent effacer les traces du vieillissement…

Justine Boivin

Mercredi 7 juillet 2010

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Ce sera un garçon! Le couple – est au comble du bonheur après avoir connu les pires moments avec la perte de leur fils Jett, à l’âge de seize ans.

La vie prend parfois tout, ou presque. John Travolta et sa femme, l’actrice Kelly Preston, avaient connu la tragédie, avec la perte de leur fils Jett, en janvier 2009. La vie donne tout aussi. La nouvelle qui vient de tomber en est la preuve. Le bébé qu’attendait la compagne du grand acteur sera un garçon. Un symbole. Et, quoi qu’il en soit, de toute façon l’heureuse perspective d’une perspective du bonheur retrouvé.

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Bien sûr, John Travolta et son épouse ne combleront jamais l’immense vide laissé par Jett, parti à 16 ans, emporté par une crise cardiaque dans la salle de bain de la maison de vacances familiale aux Bahamas après avoir subi les affres du syndrome de Kawasaki (qui touche essentiellement l’enfant et dont le pronostic est la plupart du temps cardiovasculaire). Bien sûr, on se souvient encore de ce père, ivre de douleur, tournant des heures durant, tard dans la nuit, parcourant sa propriété à bord de la voiturette de golf dans laquelle, jadis, il faisait l’idiot avec son fils…

Mais il faut aussi regarder devant, pour ce couple qui a aussi une fillette, Ella Bleu. Pour eux-mêmes aussi. Ce qu’ils ont décidé de faire. La nature les a récompensés en offrant à Kelly Preston un bébé. Annoncée en mai, la grossesse avait été l’objet de spéculation. Certains annonçant même que le couple attendait des jumeaux. Il n’en était rien. Et, cette fois, c’est par la voie et la voix officielle de leur attaché de presse que John Travolta et Kelly Preston viennent de faire savoir qu’ils attendaient un garçon.

Un événement d’autant plus merveilleux pour le couple que John, Travolta a 56 ans tandis que la future maman en a… 47! Un miracle qu’elle ne doit sans doute pas à la Scientologie. Mais, médicalement ou pas assistée, cette grossesse est le cadeau que le couple blessé méritait.

Jean-Frédéric Tronche

Jeudi 26 août 2010

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Laurence Arné deviendra le meilleur coup de Paris dans le premier long métrage de la romancière Delphine de Vigan, “A coup sûr” ! La comédienne et humoriste sera entourée par Eric Elmosnino et Valérie Bonneton.

Comment devenir le meilleur coup de Paris? La comédienne et humoriste Laurence Arné, vue dernièrement dans la série Workingirls et bientôt à l’affiche de Bowling, relèvera le défi dans A coup sûr, premier long métrage de Delphine de Vigan.

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Elle incarnera une femme d’affaire passionnée, qui après avoir vu la qualité de ses performances sexuelles dénigrées par un de ses anciens amants, se met en tête de devenir le meilleur coup de Paris ! Dans cette comédie décalée, la comédienne sera accompagnée de Valérie Bonneton et Eric Elmosnino. Le tournage débutera cet automne.

A coup sûr est écrit par la romancière Delphine de Vigan, qui avait signé le scénario de Tu seras mon fils. Il sera produit par Frédéric Brillion et Gilles Legrand (Epithète Films).

BB

The budget negotiations broke up without a deal, but with a confident declaration that a deal is within reach.

The statement from the European Council gave an upbeat assessment that there was “a sufficient degree of potential convergence to make an agreement possible in the beginning of next year” and a forecast: “We should be able to bridge existing divergence of views.”

That begged questions about the size of the disagreements. What do the member states disagree about that prevented them from reaching a deal in November, but will not prevent them reaching a deal in early 2013.

François Hollande, the president of France, stressed the importance of a two-stage process. All previous budget negotiations, he claimed, had needed an “exploratory” summit and a “conclusive” summit. This was, he implied, simply a stage that had to be gone through. There had, he said, been a rapprochement.

An EU official said that the outlines of a deal had been “more or less stabilised”, though the proposal from Herman Van Rompuy, the president of the European Council, would have to be “slightly refined”.

According to David Cameron, the UK’s prime minister, a group of net contributors to the budget, including the UK, Germany, Sweden, the Netherlands and Denmark, objected to the second proposal put forward by Van Rompuy. Cameron wants an additional €50 billion trimmed from the overall budget compared to the European Commission’s proposal. Mark Rutte, the Dutch prime minister, demanded a cut of €100 bn.

The key figure for the net contributor countries is €1,000 bn. The Commission has proposed spending of €1,091 bn for the 2014-20 period, while the compromise proposal tabled by Van Rompuy would reduce spending to €1,010 bn. The net contributor countries would not accept more than €1,000 bn.

“Frankly, the deal on the table from the president of the European Council was just not good enough. It wasn’t good enough for Britain, and it wasn’t good enough for a number of other countries,” said Cameron after the summit.

Mario Monti, Italy’s prime minister, said Cameron had taken an “incoherent” position on budget cuts. He also said that the UK’s rebate should be abolished, something Cameron has rejected.

But Monti still said he expected an agreement within “weeks, not months”.

Robert Fico, Slovakia’s prime minister, said that although he had come to the summit in a pessimistic mood, believing that the debate would be confrontational, that was not the case. “We are very clearly set for an agreement; we just need a bit more time,” he said.

Angela Merkel, the chancellor of Germany, also declared herself confident of an agreement.

Hollande also played up the progress made. “We have taken a move forwards to go towards a final conclusion,” he said. But he also made clear that he could not live with the level of cuts being demanded by the UK and Germany.

“We must fund both cohesion and the Common Agricultural Policy,” he said, playing up France’s support for the cohesion countries.

“Germany doesn’t want to isolate the UK. France does not want to isolate the cohesion countries,” he said.

Whether or not the European Council can bridge its differences, might depend on whether or not France and Germany can come together again.

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The European Union has launched a united call for Israeli and Palestinian leaders to prevent the conflict in Gaza from escalating into an all-out war. Catherine Ashton, the EU’s foreign policy chief, and a number of national leaders have expressed “deep concern” at the fighting, which has so far cost the lives of 140 Palestinians and five Israelis since Israel killed a Palestinian militant leader last Wednesday (14 November). EU foreign ministers called for a ceasefire when they met on Monday (19 November). 

All European responses have emphasised Israel’s right to protect its population from rocket attacks from Gaza. There have, however, been some differences in emphasis. Laurent Fabius, France’s foreign minister, has said that “responsibility is shared”. His British counterpart, William Hague, said: “It is Hamas that bears…the principal responsibility for starting all of this.” Nonetheless, Hague warned Israel that “a ground invasion of Gaza would lose Israel a lot of the international support and sympathy that they have in this situation”.

Comments by the EU, national officials and MEPs have mainly focused on the immediate situation, with little reference to the potential impact on relations with Europe. In 2008-09, an Israeli invasion of Gaza killed almost 1,500 Palestinians. After the conflict, the EU froze a planned upgrade in relations with Israel.

The conflict could threaten EU-funded infrastructure and projects in Gaza. The European External Action Service (EEAS) says that, to date, EU-supported projects have not been hit. In 2011, the European Commission said that Israeli attacks over the past decade had destroyed development projects in Palestine for which the EU had provided €29.4 million in funding.

Mediation efforts

The EU has not been at the forefront of international mediation efforts. Ashton has spoken with Binyamin Netanyahu, Israel’s prime minister, and Ban Ki-moon, the UN’s secretary-general, but it is Egypt that is leading efforts to mediate an end to the crisis. A senior EU official said that the EU did not seek to dissuade Turkey from sending its foreign minister, Ahmet Davutog?lu, to Gaza on Tuesday (20 November).

The emir of Qatar and Egypt’s prime minister both visited Gaza before Davutog?lu, decisions seen as a political boost for Hamas, which controls the Gaza Strip. The EU has no official contacts with Hamas, which it lists as a terrorist organisation. “We are against all these visits,” said Mahmoud Abbas, the president of the EU-recognised Palestinian Authority, on Friday (16 November). “If they want to help Gaza, they should come through the authorities, through the legal authority,” he said.

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Last-ditch talks on the EU’s budget for 2013 scheduled for tonight have been cancelled after MEPs refused to attend.  

Martin Schulz, the president of the European Parliament, told prime ministers from 15 member states meeting in Brussels today that the MEPs would not attend tonight’s negotiations because several member states are steadfast in their opposition to a top-up request from the European Commission for €9 billion under the 2012 budget.

The MEPs’ refusal means that the European Commission’s current draft budget for 2013 has failed to gain the required backing of the European Parliament and of a weighted majority of member states.  

Alain Lamassoure, the Parliament’s lead negotiator on the budget, said just hours before the meeting was supposed to start that the negotiations cannot resume as long as the member states refuse to approve the Commission’s request for additional funds under the 2012 budget.  

The hardline opponents of the request are Britain, Denmark, the Netherlands and Sweden. They are backed, with less fervour, by Austria, Finland, France and Germany. Informal talks will now resume to see whether any compromise might be possible.  

A spokesman for Cyprus, the holder of the rotating presidency of the Council of Ministers, said that Cypriot diplomats would continue their efforts to strike a compromise.

The failure of the talks – a first round on Friday (9 November) had broken down in acrimony – means that the Commission will have to submit a new proposal.

The MEPs insisted on an agreement on the top-up request before turning to the draft 2013 budget. They backed the Commission’s position that the additional money was needed to pay for legally binding commitments that had been made earlier.

A group of eight member states doubted the €9bn figure and demanded that the payments be made with money that had been saved elsewhere, rather than with new contributions from the member states.

MEPs and member states did, however, agree to unblock €670 million in earthquake aid for Italy – another top-up request from the Commission. Lamassoure said that the Parliament’s budgets committee, which he chairs, would vote on it on Thursday (15 November), with a plenary voted scheduled for 21 November.

What is the point of Europe? The threat of an explosive disintegration of the eurozone – and with it of the European Union – is receding. But the confused outcome of Italy’s parliamentary election has revived the debate about the purpose of European integration.

Europeans struggle to find a positive way of describing the exercise in which they have been engaged for the past six decades. One common interpretation is that integration makes people better off. The Common Market was defended at the outset in terms of the gains that would follow from increased trade. The case for a single currency was similar.

All this recalls arguments made in the 19th century about national integration and unification. In particular, the two countries whose problems drove much of the need for 20th-century European integration – Germany and Italy – were culturally and politically highly diverse. In both countries, early 19th-century romantic nationalism gave way to a sober obsession with economic forces after the failed revolutions of 1848.

On the eve of Otto von Bismarck’s last war of unification, the German journalist Ludwig von Rochau wrote that German unity was not a question of the heart’s desire; it was “a mundane business transaction, in which no one should lose, but everyone should grab as much as they could for themselves”.

Italians shared that belief after the disillusion of 1848. Patriotism could generate business opportunities. The Florentine statesman, Bettino Ricasoli, concluded that Tuscany was simply financially unviable on its own.

This sort of economic nationalism in Germany and Italy briefly produced coalitions of interests. But the credibility of the national project seemed to crumble when growth faltered, leading to movements that championed the confrontational and violent assertion of cultural identity.

Mario Monti is the 21st-century descendant of those 19th-century patriots who argued for the economic necessity of national unity. Now it is European unity that is needed for economic reasons. This vision of Europe is not idealistic; it is simply concerned with how Europeanisation can benefit Italians. And, like its 19th-century precursor, it is vulnerable to backlashes. When today’s Europeans peer into the future, they see only prolonged recession and austerity. Europe means nothing but sacrifice: northern Europeans paying for southern Europe’s woes through large transfers, or southern Europeans repaying onerous – and maybe impossible – levels of debt.

A variant of the economic argument for European unity is the claim that enhanced integration makes it easier to finance debt, because interest rates are lower. A reduction in borrowing costs was a powerful motive in the 1990s for southern European governments to join the monetary union. But the costs of moving into a non-defaulting environment are high.

Here, another historical parallel is helpful. Ancien régime France repeatedly imposed semi-default on its creditors. In the 1780s, a new consensus against such measures emerged. But the impossibility of raising revenue then triggered the French Revolution.

The alternative to thinking about European integration simply as a way of generating wealth and prosperity frequently analogises it to a marriage. In the late 1980s, for example, the European Commission’s then president, Jacques Delors, raising the prospect of a two-speed Europe, suggested that one or two countries might need a “different kind of marriage contract”.

The marriage analogy was used initially to signal that Europeans had a unique relationship with which no one – especially the United States – should interfere. But marriage can be a fraught institution. The British journalist Martin Wolf thinks of Europe as a marriage kept together only by the high cost of divorce. Others see it as a sham marriage.

Traditional marriage vows entail a commitment that binds the partners for richer and for poorer, in sickness and in health. But, enthralled by promises of material well-being and security, Europeans had exaggerated expectations.

The unhappy marriage analogy at least tells Europeans that they are not stuck together only for material reasons. But, until that lesson is really learned, Europe must brace itself for more setbacks, which means that it must still answer the fundamental question: Why stick it out together?

Harold James, professor of history and international affairs at Princeton University and professor of history at the European University Institute, Florence, is the author, most recently, of “Making the European Monetary Union”.

The Blues are considering a move for a top-class goalkeeper in the summer despite the return to form of Kepa Arrizabalaga in recent weeks

Ajax goalkeeper Andre Onana is set to be at the centre of a summer transfer scramble with Chelsea, Barcelona and Tottenham all in the frame for his signature.

The 23-year-old Cameroon international is widely expected to depart Amsterdam at the end of the season and has shown a preference for a Premier League transfer.

Onana is a close friend of Hakim Ziyech, who will join the Blues at the end of the season having agreed a deal to move to Stamford Bridge during the January transfer window. The Morocco international playmaker is known to be keen to see Onana follow him to London.

Le jury du Prix Press Club, Humour et Politique, présidé par Jean Miot, vient de publier la nouvelle fournée des petites formules, en lice pour l’édition 2010.

Hommes publics, femmes de la République, nos stars du sérail manient la rhétorique à la perfection. Art de convaincre, talent de persuader, ils trouvent les mots qui parlent aux Français. Mais parfois leurs paroles dépassent leurs pensées. Déclarations chocs!

Pour la deuxième sélection de l’année (la dernière aura lieu fin mai et le Prix 2010 sera décerné en juin), le jury du Prix Press Club, Humour et Politique a retenu:

– Luc Chatel, ministre de l’Education nationale: «Une touche de

, vert, rouge: c’est le retour de la gouache plurielle».

– Georges Frêche, président du Conseil Régional de Languedoc-Roussillon: «Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne auprès des cons».

–

, secrétaire général de l’Elysée: «Je veux bien qu’on fasse un remaniement, mais on manque de stock».

–

, ministre de la Culture et de la Communication: «Quand on m’appelle Monsieur le ministre, j’ai toujours l’impression que Jack Lang va surgir derrière moi!».

– Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi: «Il n’a pas fallu 35 heures à Martine Aubry pour virer sa cuti sur Georges Frêche».

En décembre, il avait relevé les sentences suivantes:

– Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret: «Je suis l’homme le plus honnête du monde».

– Rachida Dati, députée européenne UMP: «Je n’ai jamais cherché à attirer l’attention des médias».

– Laurent Fabius, député PS: «Je ne suis pas la pom-pom girl de DSK».

– Claude Goasguen, député-maire UMP du XVIe arrondissement de Paris: «Une chose est sûre, ce ne sont pas nos suppléants qui vont nous pousser à nous faire vacciner contre la grippe A».

Une mention spéciale avait été attribuée au villepiniste François Goulard, député-maire UMP de Vannes pour sa déclaration: «François Fillon a tellement de qualités qu’il mériterait d’être Premier ministre».

En 2009, le jury avait désigné comme Lauréat, Bertrand Delanoë, Maire de Paris, pour sa déclaration: « Le vrai changement au PS, ce serait de gagner». Et décerné un Prix spécial à Luc Chatel, Ministre de l’Education Nationale et porte-parole du gouvernement, pour la phrase : « Le Chef de l’Etat appelle parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C’est la preuve de la qualité de leurs relations ».

Jean-François Copé, Président du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale, avait été honoré par les internautes pour: «Tu as prévu de filer les clés de l’UMP à Xavier Bertrand ; tu devrais en garder un double».

En 2008, Jean-Louis Borloo avait couronné pour: «Sarkozy, c’est le seul qui a été obligé de passer par l’Elysée pour devenir Premier ministre». Et Xavier Bertrand, sacré pour sa maxime: «Le Parti socialiste est un parti sans leader. François Bayrou est un leader sans parti. Ils sont faits pour fusionner».

À partir de 1988, un «prix de l’humour politique» est décerné par le Club de l’humour politique, fondé par la conseillère de Paris Jacqueline Nebout. Il «récompense» divers politiciens français ayant prononcé la phrase la plus drôle de l’année, qu’il s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire. La remise de ce prix s’interrompt en 1997, avant de reprendre après l’élection présidentielle de 2002 sous l’égide du Press Club de France et la présidence du journaliste Jean Miot. Dès lors, ce prix est rebaptisé «prix Press Club, humour et politique».

Le jury d’une vingtaine de personnes est composé de journalistes et d’humoristes: Jean Amadou, André Bercoff (France 3), Hubert Coudurier (Le Télégramme), Pierre Douglas, Olivier Galzi (France 2), Laurent Gerra, Thierry Guerrier (France 5), Anita Hausser (LCP-Assemblée nationale), Emmanuel de La Taille, Bernard de la Villardière (M6, Président de l’Association du Press Club), Gérard Leclerc (LCP-Assemblée nationale), Jacques Mailhot, Richard Michel, Jean Miot (président du Jury), Dominique de Montvalon, Catherine Nay (Europe 1), Philippe Reinhard, Jean-Luc Testault (AFP) et Dominique Verdeilhan (France 2).

Mercredi 24 mars 2010

Il y a dix ans, elle ébouriffait la France. Aujourd’hui, alors qu’elle sort un nouvel album, l’ex-lolita est une star au pays des mariachis ! Explications.

Du haut de ses vingt-cinq ans,

Jacotey est décidément une bien jolie curiosité. Après avoir obsédé l’Hexagone avec son ambigu Moi… Lolita, renvoyé ses producteurs

et Laurent Boutonnat à leur anthologie de Vladimir Nabokov, puis inspiré Jean Fauque, plume fétiche d’Alain Bashung, l’ingénue corse s’apprête à dynamiter le top album avec Une enfant du siècle (Sony Music). Et, surprise, sa petite bombe électro-pop promet déjà de faire des victimes consentantes au Mexique! Certes, d’ordinaire, lorsqu’une maison de disques française commence à communiquer sur le succès d’un de ses artistes à l’étranger, le discours masque souvent des stocks d’invendus chez nous, irréductibles Gaulois. Sauf dans le cas de Mademoiselle Jacotey, qui provoque bien de sacrés coups de chaud sous les sombreros. A quelques jours de la sortie de son dernier disque, ce 31 mars, des reporters mexicains ont enquillé les heures de vol pour assister à son show-case parisien. Dans son agenda promotionnel, une journée a même été consacrée à des entretiens téléphoniques transatlantiques. Monica Delgado, correspondante du quotidien Reforma, nous l’a confirmé: «Chez nous, tout le monde sait de qui il s’agit, elle incarne le chic français.» Un luxe que l’ex-lolita ne partage qu’avec

, Edith Piaf et Vanessa Paradis. Grâce à une émission de France 2, qui rendait hommage à Madonna et durant laquelle elle a repris La isla bonita, en 2003! «Un fan a posté mon passage sur YouTube. Le site n’en était encore qu’à ses balbutiements, mais la vidéo a généré plus de deux millions de clics, au Mexique. Les gens se sont intéressés à mon histoire et ma discographie. Mes clips ont commencé à être diffusés, lors de soirées», nous confie la chanteuse.

L’enthousiasme est tel qu’en 2007 la division mexicaine de Sony Music décide de commercialiser Psychédélices, son avant-dernier opus, simultanément à sa sortie française. L’ouvrage sera qualifié disque d’or. Bien inspirée, Alizée a eu l’intelligence d’assurer un service après-vente, politesse à laquelle les «Mejicanos» sont très sensibles. Ainsi, elle a chanté à travers tout le pays (deux soirs de suite, elle a rempli El Auditorio Nacional de Mexico, d’une capacité de 10 000 spectateurs), joué son propre rôle dans la telenovela Las tontas no van al cielo (suivi par plus de 75 millions de personnes) et multiplié les séances de dédicaces. Alors qu’il n’attendait que 400 personnes, un centre commercial a même dû interrompre l’une d’entre elles, débordé par près de 4 000 fans en délire! Aujourd’hui, quand elle débarque au Mexique, la chanteuse doit emprunter les corridors aéroportuaires réservés aux chefs d’Etat, semer les paparazzis et se déplacer avec un garde du corps. «Quand je suis là-bas, j’ai l’impression de mener la vie de Britney Spears!», s’amuse-t-elle. En clin d’œil à son public latino, elle interprète un titre en espagnol sur son dernier album, mais n’envisage pas un disque hispanophone: «Bizarrement, ils aiment que je chante et parle en français!» La fan attitude s’est propagée jusqu’en Argentine et au Pérou, où des photos de la chanteuse ont été détournées pour promouvoir une campagne d’orthodontie… Alizée, plus forte que le courant El Niño ? Thomas DurandGala, avril 2010