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Avis médical en ligne, téléconsultation, télémédecine… Le développement de la pratique de la médecine à distance continue et les offres se diversifient avec, comme préoccupation centrale, le patient et sa qualité de vie. Lors du premier jour de l’édition 2016 de Doctors 2.0 & You, une session a été consacré à cet aspect de la e-santé, avec 3 exemples mis en avant.

Le développement de la pratique de la médecine à distance continue et les offres se diversifient.

De nombreuses conférences et échanges ont lieu lors de la édition 2016 de Doctors 2.0 & You les 26 et 27 mai à Paris pour répondre et débattre sur les dernières avancées en matière de e-santé. Applications, serious games, sécurité des données, objets connectés, stimulation et réalité virtuelle… Tout au long de cet évènement, la place centrale du patient mais aussi de la prévention  est soulignée. Car la santé digitale doit avant tout contribuer à améliorer le quotidien des patients. Nous vous présentons ici trois exemples concrets de la pratique de la médecine à distance présentés au cours d’une des sessions de cet évènement.Un deuxième avis médical en ligneDéveloppé depuis 3 ans et mis en ligne en décembre 2015, le site

Deuxiemeavis.fr propose de vous donner un deuxième avis médical par un médecin expert. Dans ce site, vous pouvez remplir un questionnaire sur votre maladie et le diagnostic, télécharger votre dossier médical et, moyennant un paiement de 295 €, obtenir cet avis dans un délai maximum 7 jours.

Lors de son lancement, le site avait été critiqué par des médecins et par le CNOM (Conseil national de l’ordre des pharmaciens) qui dénonçait une “ubérisation” de la médecine. Le prix du service était également critiqué, d’autant qu’il n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie ni les mutuelles. Mais après 5 mois d’existence, Pauline d’Orgeval, une des initiatrices du site précise qu’il compte avec 80 médecins et 200 pathologies graves référencées. Durant ces 5 mois, plus de 500 comptes ont été ouverts avec des centaines de messages échangés. Quant au profil des utilisateurs, Pauline d’Orgeval précise qu’il s’agit essentiellement de personnes vivant dans des déserts médicaux, des malades étrangers, des personnes avec des problèmes de mobilité ou ayant besoin d’un avis rapide.La co-fondatrice du site insiste sur le caractère uniquement consultatif du site (il n’y a pas de prise en charge), la transparence de l’information et la sécurisation des données, essentielle car l’usager doit transmettre son dossier médical en entier pour bénéficier d’un deuxième avis qui “n’est donné qu’aux personnes souffrant de maladies graves, avec la possibilité d’informer ou faire intervenir le médecin traitant ou l’équipe qui suit le malade et qui a émis le premier avis“.Depuis son lancement, le site a obtenu l’autorisation de la CNIL. Un modèle économique reste à trouver qui, idéalement, serait la couverture des frais par les mutuelles. Enfin, en France, un deuxième avis est parfaitement légal et, bien qu’encadré par les prescriptions déontologiques du Conseil National de l’Ordre des Médecins (Code de déontologie médicale et Vade-mecum télémédecine de 2014), le droit à un deuxième avis n’est pas expressément établi par la loi. Pour Pauline d’Orgeval, “en plus de s’intégrer dans un contexte législatif de plus en plus favorable aux droits des patients et à l’accès au soin, deuxiemeavis.fr s’inscrit dans un mouvement plus général de modernisation et de démocratisation du système de santé que l’on observe déjà à l’étranger. C’est cette prise de conscience du “retard” français qui fonde le soutien de nombreux médecins français au projet du site deuxiemeavis.fr“.DrEd, un exemple de téléconsultation basée au Royaume-UniDrEd se présente comme le leader de la

téléconsultation en Europe. Crée à Londres en 2011, le site compte avec une équipe de 11 médecins et 4 pharmaciens permanents dans ses locaux mais il est également épaulé par des médecins externes. “Présent dans 5 pays, notre crédo est d’allier la technologie numérique et l’expertise médicale“, déclare Roxane Ferrand, qui dirige le service que DrEd va lancer en France cet été.Le mode de fonctionnement du site est simple et intuitif : le patient se connecte, remplit un questionnaire, règle la consultation. Ensuite, le médecin ayant pris en charge le dossier pose, si besoin, des questions complémentaires en ligne au patient et fait ou non une prescription médicamenteuse en ligne. Sur ce point, Roxane Ferrand précise : “”au Royaume-Uni, tout comme en France, la prescription en ligne est autorisé. Cependant, en France la vente en ligne de médicaments sur prescription médicale obligatoire est pour l’instant interdite.Dans ces cas, le médecin envoie la prescription à une pharmacie à proximité du domicile du patient, qui peut ensuite aller chercher ses médicaments en officine“. Les consultations concernent des maladies dites “courantes”, et pour lesquelles la consultation physique n’est pas indispensable. Si besoin, le médecin en ligne oriente le patient vers une consultation chez son médecin ou un spécialiste en face à face.Outre les consultations, le site propose également un service de prévention et de dépistage. Ainsi la consultation pourra aboutir à des conseils et à la prescription d’un autotest de dépistage d’une pathologie pour laquelle ce type de test existe. Pour tous ces actes, les recommandations officielles des autorités de santé sont respectées. Le site DrEd a réalisé 300 000 consultations en 2015 et le nombre de consultations est en progression constante. Le coût de la consultation sur ce siet est de 23 €, non remboursés.En France, un site de téléconsultation sera lancé l’été 2016 par la même société, et sera axé sur la santé sexuelle au début, car les restrictions réglementaires dans notre pays sont très strictes. Le site qui dans sa version française portera le nom de ZAVA commencera donc avec une activité de conseil pour la réalisation d’autotests de dépistage. L’adresse du site sera

www.zavamed.com La société est d’ores et déjà en contact avec des associations de lutte contre les

maladies sexuellement transmissibles  pour la mise en place du dispositif. L’évolution du site français se fera en fonction des demandes et dans le respect de la réglementation. Roxane Ferrand précise “nous sommes conscients que la France bénéficie d’un système de santé très performant. Notre but n’est pas de nous substituer aux médecins mais de proposer un outil complémentaire aux patients qui, selon certaines contraintes, préfèrent contacter un professionnel de santé dans l’immédiat“.La télémédecine continue son déploiement et activités en FranceLe Pr Thierry Moulin, neurologue et Président de la

Société Française de Télémédecine , a rappelé que dans notre pays, il existe des inégalités de répartition des personnels de santé et cela dans pratiquement toutes les spécialités. L’enjeu de la

télémédecine est donc de répondre à la demande au niveau des territoires isolés, d’améliorer l’accès aux soins, de diffuser les connaissances à la fois aux patients et aux médecins et de développer des compétences entre les différentes spécialités.Pour le Pr Moulin, “aujourd’hui et demain, l’inventivité dans le domaine de la santé connecté n’a et n’aura plus de limites, ce qui permettra de développer une télémédecine performante et structurée, même si le cadre juridique et le modèle économique restent à affiner“. Le spécialiste rappelle également qu’il faut distinguer les différents types de la

e-santé  et en particulier les actes médicaux possibles en télémédecine :1- La téléconsultation. C’est une consultation à distance réalisée en temps réel, en présence ou non d’un autre professionnel de santé. Le médecin pose le diagnostic à distance.2- La téléexpertise. Un médecin peut poser un ou des avis à un ou plusieurs confrères pour la prise en charge d’un patient.3- La télésurveillance médicale, rend possible la surveillance à distance des données d’un patient, leur enregistrement et transmission. Cette transmission peut être automatisés ou réalisées par le patient lui-même ou par le professionnel de santé.4- La téléassistance médicale. Un médecin assiste à distance un autre au cours de la réalisation d’un acte.5- Le téléconseil, pour assurer une information médicale de qualité par des professionnels de santé et sans publicité.Pour parvenir à une coordination du parcours de soin dans la télémédecine, il est nécessaire de développer une coopération entre des professionnels médicaux en non médicaux. Deux aspects majeurs dans la pratique de la télémédecine sont essentiels, la formalisation et la contractualisation, selon l’expert. En outre, les liaisons entre établissements doivent être standardisés, en mettant  au cœur de leurs activités le bien-être du patient mais aussi sa responsabilisation, pour qu’il devienne acteur de sa propre santé, tout en conservant l’aspect humain, psychologique, social et culturel. “Ce n’est pas parce que l’on fait une consultation à distance que l’aspect humain doit être laissé de côté“, insiste le Pr Moulin.Enfin, pour le spécialiste, des progrès ont été faits en matière de télémédecine en France, notamment en neurologie et en particulier dans la prise en charge des

accidents vasculaires cérébraux, avec le développement de la

thrombolyse à distance et l’émission de recommandations dans ce domaine. Cependant, il reste encore du chemin à faire notamment la réglementation et la rémunération des actes. Par ailleurs, selon le spécialiste, il serait intéressant d’évaluer précisément le service médical rendu (SMR) de la télémédecine, notamment en utilisant comme critère principal la qualité de vie des patients après les actes réalisés.Click Here: camisetas de futbol baratas

Le fait d’envisager l’avenir de manière positive et optimiste pourrait réduire la dégradation de la mémoire et du jugement, à en croire une nouvelle étude américaine.

En prenant la vie du bon côté le seniors peuvent aussi faire reculer les troubles cognitifs.

Des recherches précédentes ont déjà montré que l’adoption de comportements positifs envers sa santé, comme par exemple le fait de faire de l’exercice ou de manger équilibré, était liée à un risque moindre de contracter différentes maladies, notamment les crises cardiaques et les

AVC.Mais cette nouvelle étude, menée par des chercheurs de l’université du Michigan, se présente comme la première à s’intéresser directement à la relation entre optimisme et santé cognitive, chez les adultes de 65 ans et plus.Alors que le nombre d’Américains souffrant de troubles cognitifs et de démence devrait passer de 5,1 millions en 2015 à 13,8 millions d’ici à 2050, et que le coût de cette prise en charge devrait exploser pendant cette période, les chercheurs pensent que c’est un domaine sur lequel il est important de se pencher.A partir de données émanant d’un sondage national financé par le National Institute on Aging, les scientifiques ont pris en compte 4624 participants qu’ils ont suivis sur quatre années.Au cours de l’étude, 502 participants ont développé des troubles cognitifs, qui se manifestent par des symptômes comme la perte de

mémoire, les difficultés à résoudre des problèmes et à prendre les bonnes décisions.Les chercheurs ont cependant remarqué qu’après avoir pris en compte divers comportements, certains facteurs biologiques et variables psychologiques, plus les sujets étaient optimistes et plus le risque de développer des troubles cognitifs reculait.Mais les personnes plutôt pessimistes ne sont pas en reste, l’équipe a commenté que des études précédentes avaient montré que le sentiment d’optimisme pouvait augmenter, avec notamment de simples exercices d’écriture. A ce sujet, l’un des auteurs de l’étude a commenté, que “l’optimisme pourrait être une cible originale et prometteuse des stratégies de prévention et d’intervention visant à améliorer la santé cognitive.”Click Here: Golf special

Chez les personnes séropositives, la prise quotidienne d’antirétroviraux permet de maintenir le VIH à des niveaux indétectables. Mais à cause des effets secondaires et de la contrainte d’une prise quotidienne, plusieurs études évaluent l’impact d’un allègement du traitement. Des données françaises semblent confirmer la possibilité de réduire les prises médicamenteuses à 4 par semaine.

Selon une étude française, il serait possible de réduire les prises d'antirétroviraux à 4 par semaine pour certains patients dont la charge virale est déjà indétectable.

Les résultats de cette étude de l’Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) ont été présentés lors de la 21ème Conférence internationale sur le SIDA (AIDS 2016), qui se tient du 18 au 22 Juillet, à Durban (Afrique du Sud).L’allègement de la trithérapie, un enjeu thérapeutique et financierAujourd’hui, les patients séropositifs doivent suivre quotidiennement leur traitement, 7 jours sur 7 sans exception. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie des patients (en réduisant les effets secondaires), de diminuer les coûts des traitements (environ 1 000 euros par mois pour 100 000 personnes traitées en France) et d’améliorer l’acceptabilité et l’adhésion au traitement (avec par exemple la possibilité de ne pas avoir de prise le week-end). Dans le monde, plusieurs essais sont actuellement en cours.En France, l’étude ICCARRE, menée par le Pr Jacques Leibowitch du Service d’Infectiologie de l’hôpital de Garches a donné des résultats encourageants chez des patients dont la charge virale était indétectable et dont le traitement avait été réduit à 5 puis 4 jours par semaine, voire moins pour certains d’entre eux1,2.Pris 4 jours sur 7, la trithérapie reste efficaceAfin de confirmer ces données, l’Agence nationale de recherche sur le Sida (ANRS) a lancé en 2014 un essai baptisé ANRS 162-4D. Sous la responsabilité du Pr Christian Perronne de l’hôpital de Garches, une centaine de patients ont été recrutés dans plusieurs centres cliniques afin d’évaluer l’efficacité du traitement antirétroviral pris 4 jours consécutifs sur 7 à maintenir une charge virale indétectable (inférieure à 50 copies/mL).Les 100 patients inclus étaient traités par antirétroviraux en trithérapie depuis en moyenne cinq ans, et avaient une charge virale indétectable depuis quatre ans. Leurs combinaisons thérapeutiques comprenaient deux analogues nucléosidiques associés soit à un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse soit à une anti-protéase. Après un suivi de 48 semaines, les résultats3 montrent que :

  • 96 % des patients suivaient toujours le schéma 4/7 jours, avec une charge virale inférieure à 50 copies.
  • Seuls trois patients présentaient une charge virale de nouveau détectable à la 4e semaine de l’étude (S4), à S12 et S40 (respectivement 785 cp/mL, 124 cp/mL et 969 cp/mL). Chez ces patients, la charge virale est redescendue sous le seuil de détection avec le retour à un schéma de traitement 7/7jours et cela sans apparition de résistances.
  • Un patient a abandonné l’étude de sa propre initiative à S4.

Pas d’allègement sauvage du traitementL’ANRS a initié d’autres essais pour évaluer l’intérêt de réduire les doses de médicaments, ou le nombre de prises ou encore d’épargner des classes de molécules. Attention cependant à ne pas aller trop vite, ces données ne doivent pas inciter les patients à des “allègements sauvages” de leur trithérapie, ce qui potentiellement pourrait favoriser la résurgence du virus à des niveaux plus importants, voire la survenue de résistances (principale crainte des médecins qui, selon les données actuellement disponibles, semble cependant limitée). De plus, toutes ces études sont conduites chez des patients qui ont initialement suivi un traitement quotidien pendant plusieurs mois et ont de fait, une charge virale indétectable. D’autres essais menés sur une cohorte plus importante de patients, sur une durée plus longue et avec des antirétroviraux plus récents permettront de savoir si de nouvelles possibilités de prise en charge sont possibles. C’est l’objet de l’essai ANRS QUATUOR qui va être mené auprès de 640 patients recrutés.Selon le Pr Jean-François Delfraissy, Directeur de l’ANRS “Ces résultats nous encouragent à poursuivre nos objectifs d’améliorer la qualité de vie sous traitement et à répondre à une demande forte de certains patients de subir une moindre pression médicamenteuse”. Faut-il aujourd’hui recommander 4/7 jours en pratique courante ? “Seul un essai randomisé permettra d’approuver cette stratégie” ajoute-t-il. Actuellement, les recommandations internationales sont d’initier un traitement le plus tôt possible après la découverte de la séropositivité, quel que soit le niveau des lymphocytes CD4, et ce, de manière continue.Click Here: camiseta rosario central

Plus d’un million de mètres cubes de béton, 55 kilomètres et une structure conçue pour durer 120 ans… Le plus long pont maritime au monde, qui relie Hong Kong, Macao et Zhuhai, en Chine continentale, a été inauguré mardi 23 octobre par le président chinois, Xi Jinping. Il s’agit du plus long ensemble de ponts maritimes et de tunnel sous-marin au monde. Les médias chinois rapportent que sa construction a englouti 420 000 tonnes d’acier, soit de quoi fabriquer 60 répliques de la tour Eiffel.En revanche, tous les automobilistes ne pourront l’emprunter. Il faudra un permis spécial, délivré au compte-gouttes, selon des critères drastiques. Ceux qui n’auront pas ce permis pourront se rabattre sur les compagnies d’autocars agréées pour effectuer la liaison. Il faudra pour cela se rendre en transport public jusqu’au début du pont pour y prendre une navette. Trop fastidieux pour certains détracteurs de l’ouvrage, qui remettent en question son utilité réelle.Au moins neuf ouvriers morts sur le chantierLe pont s’est aussi attiré de nombreuses critiques, en particulier du côté hongkongais, en raison notamment des polémiques qui ont accompagné son chantier lancé en 2009. Depuis 2011, neuf ouvriers y ont péri, selon les autorités hongkongaises, tandis que trois techniciens ont été emprisonnés pour avoir falsifié les tests de résistance du béton utilisé. Mais les médias hongkongais affirment que les décès sont en fait beaucoup plus nombreux. Des associations écologistes dénoncent également l’impact de l’ouvrage sur une espèce déjà très menacée de dauphins blancs de Chine.La section principale du pont, qui se trouve en territoire chinois, sera étroitement surveillée. Les médias hongkongais rapportent que des caméras spéciales ont été installées pour détecter les éventuels bâillements des chauffeurs de car, et leur fréquence. Leur pression artérielle sera également contrôlée.

Le pont le plus long du monde relie Hong Kong, Zhuhai et Macao, le 11 octobre 2018. (CHEN JIMIN / IMAGINECHINA / AFP)

Jusqu’à présent, les habitants de Hong Kong, Macao et Zhuhai empruntaient des ferries entre les trois villes. On dénombre ainsi plus de 150 rotations quotidiennes entre Hong Kong et Macao. Les ingénieurs du pont expliquent qu’il va permettre de réduire considérablement la durée du trajet par la route, de quatre heures à 45 minutes en ce qui concerne la liaison Hong Kong-Zhuhai.Click Here: New Zealand rugby store

Face à un nombre croissant de jeunes femmes opérées pour incontinence, Isabelle Raynaud, kinésithérapeute spécialisée dans l’anatomie féminine, a fondé une association

Sport et spécificités fémininespour prévenir les conduites sportives à risque et former aux bons gestes.Running, crossfit, yoga, pilates, oui mais pas n’importe comment.

Devant l'engouement des sports comme le crossfit, le running ou le Pilates pratiqués à l'excès, la spécialiste dénonce les manières de faire du sport délétère pour les viscères.<br />
©Alliance / Istock.com<br />

“Les abdos fessiers type – crunchs ou ciseaux – dans les clubs de sport, c’est catastrophique. J’ai fait 70 salles de sport, la plupart des coachs ne savent pas à quoi sert le transverse de l’abdomen, un muscle stabilisateur de la posture très important”, s’insurge Isabelle Raynaud, kinésithérapeute, spécialisée dans l’anatomie féminine.À force de recevoir de jeunes patientes victimes de fuites urinaires, d’urgenturies (envie irrépressible d’uriner sans pouvoir se retenir) ou de descentes d’organes (vessie, rectum, utérus), cette spécialiste a fondé une association “Sport et spécificités féminines” pour prévenir les risques pelvi-périnéaux chez la sportive de haut niveau comme chez “Mme Tout le Monde”.Contrairement aux idées reçues, les sports considérés sans impact comme le yoga, le Pilates ou les abdos-fessiers peuvent, selon elle, poser problème et démasquer des anomalies sous-jacentes, au niveau du petit bassin. “95% des fuites urinaires surviennent pendant des préparations physiques à l’effort”, explique Isabelle Raynaud.Posture, respiration, périnée, les 3 axes fondamentaux à respecterEn cause, une posture ou une respiration qui laissent bien souvent à désirer, associée à une méconnaissance du périnée, muscle de la posture. “Ce n’est qu’au moment de la grossesse ou de l’accouchement que les femmes prennent conscience de leur anatomie”, explique la spécialiste qui plaide pour une prévention passant par des exercices pratiques. “Les gynécologues et médecins généralistes ne détectent pas ces risques et ne font pas faire des examens poussés”, poursuit-elle.Devant l’engouement des sports comme le crossfit, le running ou le Pilates pratiqués à l’excès, la spécialiste dénonce les manières de faire du sport délétère pour les viscères: “Les gens poussent en soufflant vers le bas comme pour déféquer ou accoucher ce qui exerce une pression trop forte et constante sur la zone pelvienne. La bonne posture consiste à se redresser et à aller chercher le ciel avec sa tête pour déclencher la respiration”. Même constat avec les accrocs à la course régulière qui doivent repositionner leur posture en se redressant pour exercer une pression moins forte sur la vessie et l’utérus.Marche, natation et randonnée pour préserver son capital pelvienTout dépend finalement de la fréquence et de l’intensité à laquelle on va s’adonner à une activité. Si l’on veut faire du sport régulièrement et prendre soin de son capital pelvien, mieux vaut se tourner vers des sports comme la marche, la marche nordique, la randonnée, la natation, les sports de tir et éventuellement le tennis.Pour éveiller les femmes à leur anatomie le plus tôt possible et tout au long de la vie, l’association “Sports et spécificités féminines” a lancé des modules de formation comme “Vie quotidienne et équipements sportifs” ou “classification des sports à risque de fuite” pour véhiculer les bons gestes. L’équipe de spécialistes, en pourparlers avec décathlon, entend se rapprocher des clubs et fédérations pour faire de la prévention auprès du grand public et des professeurs de sport.Les fuites urinaires, pathologie tabou mal diagnostiquée, concerneraient 4 millions de femmes de tout horizon en France. Il existe des facteurs héréditaires et environnementaux qui expliquent leur survenue. Certaines femmes occupent par exemple des professions à risque qui les obligent à porter des charges lourdes (infirmières, cantinières, etc.). Une forte toux qui dure ou une constipation non traitée peuvent aussi déclencher des problèmes dans le petit bassin.Renseignements : 

www.sport-sf.com(AFP/Relaxnews)Click Here: cheap all stars rugby jersey

Ajouter du glucose dans la solution administrée par voie intraveineuse aux femmes lors de l’accouchement pourrait accélérer le travail, selon des chercheurs canadiens.

Les chercheurs se sont aperçus que la durée du travail est en moyenne réduite de plus d’une heure (76 minutes) chez les femmes qui reçoivent du glucose par intraveineuse.

Partant du principe que l’apport en glucose est connu pour améliorer les performances musculaires, des chercheurs de l’Université de Sherbrooke (Québec) ont voulu tester ses effets sur le déroulement d’un premier accouchement.Deux cent femmes enceintes de leur premier enfant ont participé à l’étude. Pendant l’accouchement, certaines d’entre elles ont reçu de la dextrose par intraveineuse, un supplément glucidique utilisé par de nombreux athlètes pour améliorer leurs performances. Les autres ont reçu la solution liquide standard contenant du sodium et de l’eau.Les chercheurs se sont aperçus que la

durée du travail était réduite de plus d’une heure (76 minutes) chez celles qui avaient reçu du glucose. “La supplémentation en glucose réduit considérablement la durée du travail sans augmenter le risque de

complication“, indique Josianne Pare, co-auteur de l’étude. Un accouchement long peut être dangereux pour la santé de la mère et de l’enfant. Cette solution étant sûre et peu coûteuse, elle devrait être administrée à toutes les femmes pendant l’accouchement, concluent les chercheurs.Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey

Des millions de moustiques Aedes aegypti porteurs d’une bactérie ont commencé à être lâchés mardi à Rio de Janeiro pour limiter la propagation des virus de la dengue, du Zika et du chikungunya.

Des millions de moustiques Aedes aegypti porteurs d'une bactérie ont commencé à être lâchés mardi à Rio de Janeiro pour limiter la propagation des virus de la dengue, du Zika et du chikungunya.

L’institut de recherches brésilien Fiocruz participe au programme “Eliminer la

dengue” piloté par l’Australie, qui consiste depuis la fin 2016 à produire à grande échelle des moustiques porteurs de la bactérie wolbachia, commune chez les papillons, les libellules ou les araignées.Une production massive de moustiques modifiésFiocruz produit actuellement 1,6 million de ces moustiques chaque semaine à partir de larves importées d’Australie et espère atteindre les 3 millions hebdomadaires.Les légions d’insectes sont lâchés avec l’espoir qu’ils vont se reproduire avec d’autres moustiques et leur transmettre cette bactérie, qui sera passée aux générations futures de moustiques.Empêcher de nouvelles épidémiesAinsi, les scientifiques espèrent pouvoir empêcher de nouvelles épidémies telles celles du

virus Zika, qui a mis le Brésil en état d’alerte en 2015, une alerte seulement levée en mai dernier.Une bactérie qui réduit la capacité de transmission des virus”Nous avons découvert que quand un moustique Aedes aegypti est porteur de la wolbachia, celle-ci réduit la capacité du moustique de transmettre des virus comme la dengue, le zika ou le

chikungunya“, a expliqué à l’AFP Luciano Moreiro, responsable du projet contre la dengue chez Fiocruz.Après de premiers résultats encourageants en 2014, l’institut a commencé à lâcher des moustiques à Niteroi, près de Rio, et ce mardi sur la Ilha do Governador, dans le nord de la ville.Il projette de faire de même dans d’autres endroits de la Zone Nord et de la Zone Sud de la métropole de 6,5 millions d’habitants d’ici la fin 2018.Pas de risque sanitaireCes moustiques ne présentent pas de risque sanitaire pour la population ni l’environnement, selon l’institut.Le lâchage de moustiques modifiés s’étend à d’autres paysLe même programme, piloté par l’Université de Monash, dans le Queensland, en Australie, est également mis en oeuvre à Medellin (Colombie), Pondichéry (Inde), Yogyakarta (Indonésie) et Nha Trang (Vietnam).Le Brésil est aux prises avec ce moustique porteur de ces trois virus, dont l’un, le zika, a entraîné la naissance de nombreux bébés atteints de

microcéphalie. L’épidémie de zika avait représenté une préoccupation sanitaire majeure alors que Rio s’apprêtait à accueillir les jeux Olympiques en août 2016 et des millions de touristes.Le combat contre les moustiques doit continuerL’Aedes aegypti prolifère dans les villes autour des eaux stagnantes. Les spécialistes estiment que la bataille contre ces virus ne sera pas définitivement gagnée tant que des millions d’habitants s’entasseront dans des situations très précaires au plan sanitaire et du traitement des eaux.

Some 13 million American children aren’t just hungry. They’re suffering from real hunger. Real hunger is painful and can leave kids lightheaded and lethargic. When their brains aren’t fueled, they’re not ready to learn. They’re kids like the boy who boasted one day to the cooks at his elementary school that his sister is the “best cook ever” because she made ketchup soup for him the night before.

One in six children in America suffers from real hunger. These kids live in every state and every county in the nation. Even the wealthiest counties aren’t immune.

School Nutrition Association President Gay Anderson, the child nutrition director for Brandon Valley Schools in South Dakota, said the story of the child who liked his sister’s ketchup soup concoction isn’t as isolated as some might believe. Similar — or worse — stories are told every day in America, in every city, she said.

Feeding America’s interactive map shows the extent of childhood hunger in every county in America.


You can help these hungry children. At the bottom of this story, find local food banks and other ways to make sure these children have enough nutritious food.


“We’re talking about really hungry kids — the ones who look forward to getting that backpack of food to take home for the weekend,” Anderson said. “I’ve heard many times, ‘Oh my gosh, look what we get,’ and seen the excitement in knowing they’re going to have some food to eat.”

Many schools offer backpack programs to provide students with nutritious, non-perishable and easy-to-prepare meals on weekends and holidays when they can’t depend on the school lunch programs. Even with these emergency food supplies, kids often come back with gnawing hunger on Monday, when schools go through more food than on any other day of the week, Anderson said.

“A couple of years ago, the mom of three boys called me on Monday morning and said, ‘I don’t have money to feed my kids,’ ” Anderson said, explaining the woman had taken her boys with her to the grocery store and showed them $1.91 and said, “This is all we have. What are we going to eat?”


“In households across the country, parents often work to shield their children from the fact there isn’t enough food. But kids are really perceptive, and really do pick up on it.”

— Christina Martinez, Feeding America


Anderson said it’s not uncommon for food-insecure students in her home district and others across the country to slip apples, bananas and whatever they can into their pockets at lunch so they can help out their families at meal time. Older siblings sometimes skip meals or short-shrift their servings so the little ones can eat. Parents may not eat at all for a day or days so their children have food.

“In households across the country, parents often work to shield their children from the fact there isn’t enough food,” said Christina Martinez, the child-nutrition manager for Feeding America, which provides food through a nationwide network of food banks. “But kids are really perceptive, and really do pick up on it.”

Said Anderson: “We can see it in their eyes, wondering, ‘What am I going to eat? When am I going to eat?’ They have that fearful look.”

Children Of Working Parents

Stereotypes abound about these hungry children. Some are homeless, but most of them aren’t, said Martinez, adding: “In the majority of cases, they’re going home with their brothers and sisters.”

And in many cases, these hungry kids are the children of working parents.

While 13 million U.S. children are considered food insecure, even more families are “a $500 car repair or a broken arm away from food insecurity,” said Erica Olmstead, a field manager for No Kid Hungry, a project of Share Our Strength, a nonprofit group that works to ease hunger and poverty worldwide.

In a 2017 report, nearly two-thirds of low-income parents said a single, unplanned expense of $1,500 would make it difficult for them to feed their children. Among respondents, 92 percent were working families — that is, at least one adult in the household worked full-time, part-time or multiple jobs. Among other findings:

“Honestly,” Olmstead said, “that’s unacceptable.”

‘Hangry’ Is Real

The problem isn’t just that these nearly 13 million American kids are hungry.

Published research shows that children in families who don’t know where their next meal is coming from are more likely than kids who have enough nutritious food to eat to have lower test scores and overall academic achievement. Hungry kids are more likely to skip school, have to repeat a grade or not finish school at all, limiting their chances of getting a good job. They’re also more likely to suffer chronic health conditions such as anemia and asthma, require hospitalization and suffer oral health problems.

Hungry kids also are prone to fighting, hyperactivity, aggression, anxiety, mood swings and bullying.

“‘Hangry’ is a real thing. Kids who are food insecure and hungry are more likely to act out, be discipline problems and find it harder to concentrate when a basic need isn’t being met,” said Annelise Cohon, who leads the Partners for Breakfast in the Classroom program for the NEA Foundation, the National Education Association’s charity. “The impact of hunger can be felt throughout the life cycle for a student.”

Said Anderson of the School Nutrition Association: “We’ve got to nip childhood hunger. They’re our future. We’re feeding the future, and we do need to help them see where their next meal is coming from so they can learn and be prepared and ready to succeed.”

It isn’t that there’s not enough food to go around, but rather a matter of getting nutritious food in the right places.

When it isn’t, teachers and other educators often spend their own money — on average, about $30 a week — to make sure kids have enough to eat, according to a survey by No Kid Hungry, an initiative of Share Our Strength, a nonprofit working to ease hunger and poverty worldwide.

How You Can Help Ease Childhood Hunger

Childhood hunger is “a completely solvable and fixable problem,” said Feeding America’s Martinez. “We don’t have to live with this.”

The easiest way to help is to donate to local food banks. Go to this link to find the food bank serving your area. More than 200 food banks across the country work with 60,000 local agencies, from food pantries to soup kitchens, to make sure everyone has enough healthy food to eat.

Help can be offered in a variety of ways — by giving money or donating time to sort food and snack packs, assemble food boxes or help with distribution. People who work in the food industry can also work with their employers to provide direct donations.

Also, Martinez said, start a conversation in your community to determine if enough resources are being allocated to combat childhood hunger. “If you give food banks resources, they will expand the program,” she said.

Some programs are more targeted to specific needs.

One of the big ones is Partners for Breakfast in the Classroom, a national initiative also supported by the Food Research and Action Center, the National Association of Elementary School Principals Foundation and School Nutrition Association. The program aims to make breakfast available to every child, regardless of income level, and serve it in the classroom after the opening bell.

“Breakfast sets up your day and ensures you have the nutrition you need to function and learn,” Cohon said, adding that many schools offer free breakfast on days standardized tests are taken because they know it leads to better test scores.

“Why not do that every day?” she said.

Federally funded school breakfast programs are generally available for low-income children in U.S. schools, but Partners for Breakfast in the Classroom has awarded grants that currently serve more than 100,000 children in about 80 school districts in 27 states. Partner organizations have served breakfast to 14.4 million children, the majority of them from low-income families, since 2010.

Bringing breakfast from the cafeteria to the classroom reduces some of the stigma of taking part in government-funded meal programs, particularly among middle or high school students. Currently, only about 56 percent of students who rely on free or reduced-price lunches are participating in school breakfast programs.


“You and I may say we’re hungry, but we know where our next meal is coming from. Not all of our kids do. And we don’t know what those hunger pains feel like from the eyes of a child.”

— Gay Anderson, School Nutrition Association


“They don’t want to be seen as that kid who is different,” Cohon said. “No one feels singled out or different.”

Here’s information on how to start a Breakfast in the Classroom program.

No Kid Hungry also works with schools to provide after-school meals and summer meals.

The USDA administers the Summer Food Service Program to make sure hungry kids have enough nutritious food to eat when school isn’t in session during the summer months.
Cllck here to find a summer meal program in your area.

Another great way to help is to start a school backpack program in your local school district. Here’s how.

“We all need to look deep in our hearts: What can I do as a volunteer to pack backpacks, or time or a donation?” Anderson of the School Nutrition Association said. “We in America have always believed we want to help each other out and be successful.

“You and I may say we’re hungry, but we know where our next meal is coming from. Not all of our kids do. And we don’t know what those hunger pains feel like from the eyes of a child.”

It’s been a brutal week of baseball for the Phillies, with a number of close losses, frustrating plays, a torrent of injuries to important players, and, to cap it all off, a 9-0 loss to the Mets Tuesday night that included Mets pitcher Jacob Rhame plunking Rhys Hoskins in the 9th inning. Hoskins clearly thought it was intentional, and he voiced his displeasure. Wednesday night, Hoskins had the chance to face Rhame again in the 9th inning.

This time things ended with a different result.

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Hoskins turned on Rhame’s offering and launched it 342 feet over the left field wall, per StatCast, for his seventh homer of the year. The shot put the Phillies on top 6-0, but it also put an exclamation mark on an emotional series that has reignited the virulence of a recently dormant but never forgotten rivalry between Philadelphia and New York.

Hoskins did not overtly celebrate his homer, or flip his bat, or pump his fist. However, he did take his time trotting around the base paths:

In fact, his trot of 34.23 seconds is the longest trot taken in all of baseball in 2019. It’s also the longest of his career by over five seconds, which, when you consider how short it is around the bases, is pretty considerable.

In fact, it is likely one of the slowest trots in baseball history. When Hall of Famer David “Big Papi” Ortiz set what was considered the “record” back in 2014, his trot only lasted 32.91 seconds. Historic records were not kept, of course, but Hoskins jog Wednesday is certainly up there.

The Phillies end their road trip in Colorado and New York at a dissapointing 2-5, but their decisive win puts them back in first place in the NL East and sets a good tone for their coming homestand.

“We needed something like this to kind of light a fire under us,” Hoskins told NBC Philadelphia after the game.

Hoskins also had a triple on the night, bringing his season average up to .273, with a .982 OPS. That’s second among all National League first basemen.

After a run against mostly playoff-caliber teams to start the season, the Phillies return home Thursday to begin a nine-game home stand, including six games against the Miami Marlins and Detroit Tigers. They’re tied at 13-11 for first place with the Mets, with the Atlanta Braves (12-11) and Washington Nationals (11-12) close behind.

Une étude américaine réalisée dans 8 centres spécialisés montre pour la première fois qu’une technique non invasive utilisant des ultrasons guidés par IRM est efficace pour réduire significativement les mouvements involontaires chez des patients atteints de tremblement essentiel et résistants aux traitements médicamenteux.

Le tremblement essentiel toucherait 300 000 personnes en France et a tendance à s'aggraver avec l'âge.

Un trouble fréquent et potentiellement handicapantBien que considéré comme une affection bénigne qui n’a pas d’incidence sur l’espérance de vie, le

tremblement essentiel peut avoir des répercussions importantes sur la qualité de vie, la socialisation et même l’autonomie des patients qui en sont atteints car cette affection peut être handicapante. Le tremblement essentiel se caractérise par des mouvements involontaires, anormaux, à type de tremblements et mouvements saccadés prédominant au niveau de membres supérieurs mais pouvant se manifester aussi aux membres inférieurs, le cou ou encore la voix. Aux Etats-Unis, on estime que 10 millions de personnes souffrent de tremblement essentiel. Elles seraient environ 300 000 en France.Plusieurs options thérapeutiquesIl n’existe pas de traitement curatif pour ce trouble qui a tendance à s’aggraver avec l’âge mais certaines options thérapeutiques peuvent soulager partiellement les patients. En première intention, on utilise des médicaments comme les

bêtabloquants dont le

propranolol, des

antiépileptiques ou encore des

anxiolytiques. Ces traitements soulagent entre 45 et 75 % des patients.En cas de non réponse aux traitements médicamenteux, des traitements visant à créer des lésions au niveau du

thalamus (thalamotomie) sont utilisés, dans la mesure où des décharges anormales en provenance de cette structure du cerveau sont responsables du tremblement essentiel. Les premières utilisées étaient des interventions invasives comme la stimulation électriques à l’aide d’implantation d’électrodes dans le cerveau jusqu’au thalamus. Plus récemment, une première intervention chirurgicale non invasive à l’aide du Gamma Knife® est utilisée avec des bons résultats mais l’amélioration s’estompe avec le temps.Une nouvelle méthode d’intervention non invasiveDans un article qui vient de paraître dans la revue New England Journal of Medicine, des chercheurs américains rapportent une expérience conduite sur 76 personnes atteintes de tremblement essentiel ne répondant pas aux traitements médicamenteux. L’étude a été conduite dans 8 centres spécialisés des Etats-Unis dont un tiers de patients ont été inclus dans le centre médical de la faculté de médecine de Maryland situé dans la ville de Baltimore.Il s’agit d’une étude comparant l’utilisation d’ultrasons guidés par

IRM pour créer des lésions dans le thalamus (le traitement non invasif testé) versus simulation d’intervention (l’équivalent d’un placebo). L’étude a été conduite en double aveugle (ni les médecins ni les patients connaissaient le traitement utilisé) et les patients se sont vus attribuer le traitement par tirage au sort.Sur les 76 patients inclus, 56 ont bénéficié de l’intervention par ultrasons guidés par IRM et le 20 ont eu une simulation d’intervention.L’intervention d’ultrasons guidés par IRM, d’une durée de 2 à 4 heures, s’est déroulée sans aucune incision, le patient éveillé. Durant l’intervention les médecins demandaient au patient de dessiner régulièrement des spirales pour évaluer l’efficacité du procédé sur les tremblements.L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’efficacité du procédé à 3 mois de l’intervention.Une amélioration importante des tremblements avec cette nouvelle méthodeA l’issue de l’intervention et après 3 mois de suivi, les chercheurs ont constaté une amélioration moyenne de 50 % des tremblements, amélioration qui était de 40 % un an après l’intervention. Les chercheurs notent que certains patients (sans préciser le nombre) ont eu une amélioration allant jusqu’à 99 %.En revanche, aucune amélioration n’a été constatée dans le groupe de patients ayant eu une simulation d’intervention. Trois mois après cette simulation, les 20 patients ont bénéficié du traitement actif, avec des résultats similaires que les 56 ayant bénéficié des ultrasons guidés par IRM.Selon un des chercheurs ayant participé à l’étude, “nous avons démontré clairement que les ultrasons peuvent être dirigés avec une très grande précision à travers le crâne humain sous contrôle IRM pour cibler des zones profondes du cerveau, en l’occurrence, le thalamus des patients atteints de tremblement essentiel qui ont des difficultés pour accomplir des gestes que nous considérons comme faciles et habituels“.Click Here: camisetas de futbol baratas