It was just another hot and sunny August morning in the Sinjar district in 2014 following a holiday when friends and relatives gathered to exchange sweets and chatter to celebrate the end of the fasting season. Yet, an ominous threat hung in the air as some villagers got a whiff of men with pistols prowling in the area.
Laila Talo Khuder Alali was 26 when the ISIS arrived at her village, Kocho in Kurdistan, on August 3, 2014, in the midst of a campaign across northern Iraq, killing, displacing and enslaving thousands of Yazidis, whose religion has roots in Sufism and Zoroastrianism.
Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : Sophie Marceau trouble Yvan Attal, Jim Carrey est Dieu et la famille Tuche en Amérique.
« Permis de mater »
Anthony Zimmer de Jérôme Salle avec Yvan Attal, Sophie Marceau (Chérie 25, 20h55) : “Premier long métrage de Jérôme Salle et premières armes dans le domaine du thriller. Avec ce film sachant subtilement ménager le suspense et distiller le mystère autour du personnage troublant campé par Sophie Marceau, le cinéaste réussit haut la main son galop d’essai avant de s’attaquer à un morceau plus consistant, l’adaptation des aventures BD de Largo Winch. Mais ça, c’est une autre histoire…” Guillaume Martin
Bruce tout-puissant Bande-annonce VO
Bruce tout-puissant de Tom Shadyac avec Jim Carrey, Jennifer Aniston (Téva, 20h50) : “Jim Carrey porte sur ses épaules cette comédie fantastique rafraîchissante ; le film a également le mérite de mettre en avant la force avec laquelle les humains se gargarisent de leur propre vanité mortifère sans penser à son prochain une seule seconde. Un joli conte moderne également emmené par le détachement jovial de Morgan Freeman et la douceur de Jennifer Aniston.” Vincent Formica
Les Tuche 2 – Le rêve américain Bande-annonce VF
Les Tuche 2 – Le rêve américain d’Olivier Baroux avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty (Ciné + Premier, 20h45) : “Des frites, des frites, des frites ! La famille la plus déjantée de France est de retour dans un 2ème volet qui se déroule aux USA sous forme de road-movie. Jeff Tuche y est encore plus déchaîné que dans le premier volet, campé par un Jean-Paul Rouve au summum de son cabotinage. Si l’intrigue n’est évidemment pas d’une ampleur folle, la comédie signée Olivier Baroux reste attachante, notamment grâce à ses personnages, de Jeff à Cathy Tuche en passant par Donald et compagnie ! Mention spéciale à Claire Nadeau dans le rôle de Mamie Suze.” Vincent Formica
« Permis de parler »
Et sinon, parmi tous les films qui passent ce soir, quel est votre favori ?
Click:random password genrator Le réalisateur Quentin Tarantino, accusé par Uma Thurman de lui avoir fait risquer sa vie sur le tournage de “Kill Bill”, a tenu à réagir et conteste ces accusations.
L’actrice Uma Thurman a récemment témoigné du fait qu’Harvey Weinstein l’avait sexuellement agressée et reprochait à Quentin Tarantino d’avoir mis sa vie en danger sur le tournage du diptyque Kill Bill. Le metteur en scène aurait demandé à son actrice de conduire sans aucune protection, avant de s’écraser sur un arbre. Voici la vidéo objet des reproches d’Uma Thurman à son réalisateur :
Dans une interview accordée à Deadline, le réalisateur de Pulp Fiction révèle qu’il “savait que [l’article d’Uma Thurman] allait sortir (…) Uma et moi en avons parlé pendant très longtemps”, et a avoué qu’en réalité, il a contribué à ce que la vidéo ci-dessus, archivée quelque part, soit retrouvée “afin qu’un expert en accidents de la route puisse la regarder et déterminer ce qui s’est exactement passé”.
L’actrice gardant encore aujourd’hui des séquelles physiques de cet accident, elle voudrait que toute la vérité soit faite à son propos. La difficulté vient du fait que “personne sur le tournage ne considérait la scène comme une cascade”. Tarantino raconte avoir lui-même conduit sur cette route avant le tournage de la scène, et que la route était droite. Il déclare ne pas comprendre ce qui a pu arriver. Et c’est là que les versions divergent.
Uma Thurman déclare qu’elle avait exprimé son appréhension de cette scène sur le plateau car la route était sableuse. Tarantino décrit plutôt que l’actrice ne devait rouler qu’à environ 56 km/h pour que ses cheveux soient portés par le vent, qu’il n’y avait “aucun obstacle”, et qu’il s’agissait “d’une ligne droite”. Ensemble à la scène comme à la ville pendant plusieurs années, la relation entre le cinéaste et son actrice a pâti de cette affaire : “la confiance était rompue” selon Quentin.
Pour Thurman cependant, le vrai coupable n’est pas Tarantino, qu’elle décrit comme “plein de regrets” mais plutôt les producteurs “Lawrence Bender, E. Bennett Walsh, et le célèbre Harvey Weinstein”, selon ses récentes déclarations sur Instagram. Elle accuse notamment les trois hommes d’avoir “couvert” l’incident de la route : “ils mentent, détruisent des preuves, et continuent à mentir sur les blessures permanentes qu’ils ont causé et ont ensuite choisi de faire disparaître”.
Le litige entre Uma Thurman et Tarantino est donc enterré, et les accusations retournées vers les producteurs. Y répondront-ils ? Un procès sera-t-il mis en place ? A suivre.
In another hate crime, another Indian was killed in the US. A 61-year-old man Sunil Edla was shot dead by a minor boy outside his residence in Ventnor City in New Jersey at around 8 pm on November 15.
Sunil, hailing from Medak district of Telangana, was working as thenight auditor in thehospitality industry in Atlantic City. According to local media reports, Sunil was leaving his home to work the overnight shift when the teen shot him and escaped with his car. The victim died on the spot.
Annoncé par Deadline l’été dernier, “The Highwaymen”, centré sur la traque de Bonnie Parker et de Clyde Barrow par Frank Hamer et Maney Gault a été confirmé par Netflix. Les deux rangers seront incarnés par Kevin Costner et Woody Harrelson.
Plus de 50 ans après le classique de Warren Beatty qui racontait la mythique cavale des deux criminels Bonnie Parker et Clyde Barrow, nous passerons de l’autre côté de la loi avec The Highwaymen, un long métrage centré sur Frank Hamer et Maney Gault, les deux Texas Ranger qui sont sortis de leur retraite pour traquer (et tuer) Bonnie & Clyde.
Annoncé par le site Deadline l’été dernier, le projet vient d’être confirmé par Netflix, qui devrait distribuer le film sur la plate-forme dans le courant de l’année 2018.
Actuellement en tournage dans l’état de Louisiane avec Kevin Costner, Woody Harrelson (dans le rôle des deux rangers) et Kathy Bates devant la caméra de John Lee Hancock (The Blind Side, Dans l’ombre de Mary), The Highwaymen est un projet qui ne date pas d’hier. En effet, l’histoire des deux hommes devait initialement être adaptée par Universal il y a quelques années, avec Paul Newman et Robert Redford.
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Natalie Portman et Oscar Isaac seront tous deux à l’affiche d’Annihilation, le nouveau long métrage d’Alex Garland. Une jeune scientifique part à la découverte d’une jungle mystérieuse sur les traces de son mari. A découvrir sur Netflix le 12 mars.
Auteur du livre qui a inspiré La Plage en 1999, scénariste de 28 jours plus tard et de Sunshine, Alex Garland est devenu cinéaste en 2015 avec Ex Machina, qui a décroché l’Oscar des meilleurs effets visuels face à Mad Max: Fury Road et Star Wars – Le Réveil de la Force. Il revient en 2018 avec Annihilation, adaptation du premier volet d’une trilogie littéraire de science-fiction signée Jeff VanderMeer.
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Annihilation raconte l’histoire d’une jeune scientifique qui accepte de partir à la découverte d’une mystérieuse jungle artificielle pour comprendre ce qui est arrivé à son mari. Dans le premier rôle : Natalie Portman, mitrailleuse à la main. Son époux sera interprété par Oscar Isaac, également à l’affiche d’Ex Machina il y a deux ans. Deux acteurs de la franchise Star Wars se retrouvent pour ce nouveau projet de science-fiction.
Jennifer Jason Leigh (Les Huit Salopards), Tessa Thompson (Thor: Ragnarok) et Gina Rodriguez (Jane The Virgin) seront également au générique d’Annihilation.
A l’image de l’emblématique séquence d’introduction de “28 jours plus tard” ou encore du tour de force de “Vanilla Sky” et ses rues vidées de sa population, comment fait-on justement pour filmer une ville déserte ?
Dans le film -au beau titre d’ailleurs- La nuit a dévoré le monde, en salle ce mercredi, son héros principal incarné par Anders Danielsen Lie se réveille un matin dans un appartement parisien, où la fête battait son plein la veille au soir. Il se rend compte rapidement d’une évidence plutôt horrible : il est tout seul, et des hordes de morts-vivants rôdent dans la ville…Le film de Dominique Rocher (II) reprend notamment, comme tant d’autres fictions avant lui, l’idée de lieux abandonnés et vidés de ses habitants.
Chacun ayant vu l’incroyable séquence d’ouverture du film 28 jours plus tard de Danny Boyle se souvient du personnage de Jim, qui erre à peine sorti de l’hôpital dans les saisissantes rues d’une Londres fantôme, dont la population a été ravagée par un virus mortel et transformée en contaminés assoiffés de violence…
Ci-dessous, la fameuse séquence…
La question, finalement simple, que l’on se pose (presque) toujours, est celle-ci : “mais comment ont-ils fait ?” La réponse n’est en tout cas jamais uniforme, puisque le cas est différent pour chaque film. Dans l’oeuvre de Danny Boyle par exemple, le tournage du film, d’une durée de 9 semaines, débuta le 1er septembre 2001. Deux mois plus tôt, l’équipe avait filmé les déambulations de Jim dans un Londres d’Apocalypse. Opérant aux premières lueurs de l’aube, parfois le dimanche, elle avait bénéficié d’une circulation réduite et avait pu bloquer certains axes de la capitale durant quelques minutes. L’équipe possédait aussi une très courte fenêtre de tournage au coucher du soleil, pendant 45 min. La scène du panneau de photos et messages personnels fut tournée à Piccadilly Circus, quelques jours avant les attentats du 11 septembre 2001. Un timing très très serré donc pour obtenir ces superbes plans, qui ne laissent évidemment aucune place à l’improvisation.
“Filmer ces séquences à Londres était une chose absolument fantastique !” se souvient Andrew McDonald, producteur du film; “avant que nous commencions à tourner la photo principale, nous avons pris une semaine en juillet, commencions à tourner vers 3h ou 4h du matin chaque jour, attendant patiemment que le soleil se lève. Nous pouvions tourner tout au plus une heure avant que la ville ne commence à s’agiter et que le traffic reprenne ses droits. Quand vous voyez tout le périmètre du pont de Westminster fermé pour vous, toute la circulation stoppée, que vous n’entendez plus rien, c’était un spectacle aussi excitant qu’étrange, irréel. L’idée originale d’Alex [NDR : Alex Garland, le scénariste du film] pour cette ville fantômatique de Londres était le silence, ce qu’on a heureusement pu faire. Cela dit, on a quand même dû faire énormément de prises de lever du jour et de coucher, ce qui rendait plus facile la possibilité d’assombrir les images, plutôt que d’effacer ou corriger numériquement la lumière visible sur les bâtiments dans les rues”.
Danny Boyle ne dit d’ailleurs pas vraiment autre chose, lui qui voulait que Londres et plus largement le pays ressemble à une sorte de territoire mythique : “pouvoir marcher dans les rues désertes de Londres était vraiment quelque chose d’énorme, parce que rendre cet aspect visible était une ambition majeure pour le film. On y est parvenu grâce à une utilisation massive des caméras DV”. Autre lieu utilisé pour le tournage, toujours situé à Londres : le périmètre du East End. Pourquoi ? “Vivant dans l’East End, je sais qu’on peut bouger plus vite que dans le West End” explique le cinéaste; “les routes ne sont pas autant bloquées par la circulation, et il est plus facile d’obtenir les autorisations nécessaires pour bloquer la circulation le temps du tournage dans ce périmètre”.
Un des plus gros défis de tournage sur 28 jours plus tard était la séquence de l’autoroute totalement déserte, lorsque les survivants tentent de rouler vers Manchester. La seule possibilité obtenue par l’équipe de production fut de pouvoir tourner le dimanche matin de 7h à 9h, avec l’aide de la police qui ralentissait la circulation en amont et en aval du tronçon bloqué. “Techniquement, ca été un cauchemar à tourner” se souvient Boyle; “mais une scène fantastique et étrange. Elle vous donne l’impression que tout le pays a été abandonné”.
Eric et Ramzy sont dans un bateau…
A des années lumières de l’ambiance crépusculaire et apocalyptique de 28 jours plus tard se tient une comédie française emmenée par un duo de comiques : Eric Judor et Ramzy Bedia, qui passent devant et derrière la caméra pour Seuls Two en 2008. Un film dans lequel le tandem se livre à un jeu du chat et de la souris dans un Paris désert. En fait, le concept du lieu désert est même l’un des arguments du pitch du film.
Pour rappel ci-dessous, la bande-annonce…
Seuls Two Bande-annonce VF
“A chaque fois, on avait très peu de temps pour jouer car il fallait régulièrement débloquer la circulation qu’on bloquait pour chaque prise. On a tourné les scènes sur les Champs Elysées en une matinée. Et on a eu cinq heures pour celles de la Place de la Concorde. Dans les deux cas, on a fonctionné de la même manière. Il y a des bloqueurs, environ 200, dont la fonction est à la fois de couper la circulation automobile et piétonnière et d’empêcher les gens de sortir de chez eux le temps des prises” racontait Eric Judor. Et Ramzy Bedia de poursuivre : “Les bloqueurs étaient donc placés à chaque porte de maison et à chaque coin de rue. Pour que tout soit bloqué le temps de faire une prise, ça prenait environ 20 minutes. Donc il fallait aller vraiment très vite.”
CGI, mon amie…
Dans l’adaptation du chef-d’oeuvre de Richard Matheson paru en 1954, Je suis une légende, le cadre de l’intrigue est transposé de Los Angeles à New York. Les images de synthèse ont permis à Francis Lawrence de concrétiser sa vision apocalyptique de New York en effaçant toutes les traces de vie : passants, voitures, avions, reflets dans les fenêtres… et les centaines de fans et badauds venus applaudir le dernier homme sur Terre, alias Will Smith. “Tourner à New York, surtout un projet de cette envergure, c’est toujours difficile. Je crois n’avoir jamais autant reçu d’insultes de toute ma carrière ! Je suis habitué à ce que les gens m’apprécient quand je débarque dans la rue pour un tournage. Mais là, avec tous ces bras d’honneur, je commençais à croire que “Fuck You” était mon deuxième prénom ! Pour en revenir au tournage, nous avons dû boucler cinq blocs sur la 5e Avenue un lundi matin. Et c’était vraiment compliqué à gérer. Mais en même temps, vous n’avez jamais vu au cinéma un plan de New York désert… Et c’est vraiment impressionnant de marcher seul en plein milieu de la 5e Avenue ! C’est quelque chose qu’on ne peut jamais faire normalement. Même à deux heures du matin un dimanche… Et ces plans apportent quelque chose de vraiment troublant au film. Tous ces buildings très connus, ces quartiers, le bâtiment des Nations Unies, Broadway… Ca provoque une sensation vraiment étrange quand vous regardez ces différents plans… Au niveau de la logistique, c’était un cauchemar, mais nous avons réussi à créer une ambiance qui aurait été impossible à obtenir avec des fonds verts. Ou en tournant ces plans dans une autre ville…”
Ci-dessous, un extrait du film. Quand le dernier homme sur Terre erre comme une âme en peine dans les rues de Big Apple…
Encore plus fort que “Je suis une légende” : Vanilla Sky
S’il a fallu fermer cinq blocs à la circulation pour le tournage de certaines scènes dans Je suis une légende, ce n’est finalement rien en comparaison avec le tournage de Vanilla Sky de Cameron Crowe. Remake du (solide) thriller espagnol Ouvre les yeux d’Alejandro Amenabar, sorti en 1997, le film comporte une saisissante séquence au début du film, où Tom Cruise traverse la ville de New York littéralement vide. CGI dites-vous ? Que nenni ! La production a pu fermer la circulation sur 20 blocs dans les environs de Time Square ! Du jamais vu.
Le mieux est encore de laisser Cameron Crowe raconter cet “exploit” lui-même, comme il le fit dans les colonnes du New York Times en novembre 2002 : “Nous avons fermé 20 blocs – 20 blocs !!! Pas de voiture, pas de piétons, pas de transports publics. Ca n’a jamais été fait auparavant à Time Square. Le plan que je voulais est au début de Vanilla Sky, et c’était le cauchemar d’un homme qui est déséspérement seul. Pouvez-vous imaginer cauchemar plus vivant pour un homme souhaitant être entouré d’individus plutôt que de se retrouver seul à Time Square ? Paula Wagner et Tom Cruise, deux des producteurs, ont eu de nombreuses discussions avec la Film Commission et le bureau du maire ainsi que le NYPD. Puis je suis arrivé. Nous avons commencé à répéter la séquence de tous les côtés. […] On est même allé au milieu de Time Square alors qu’il y avait plein de monde avec Tom qui portait une casquette de baseball, et on répétait avec une petite caméra numérique. C’est là qu’on nous a alors dit : “nous allons vous donner 4h, un dimanche, de 4h30 du matin à 8h30, début novembre. Il va falloir que vous travailliez vite, vous n’aurez pas une seconde de plus”. Le matin où nous avons effectivement tourné, il y avait environ 200 personnes dans les rues sur les côtés, qui aidaient à bloquer toute circulation, et elles offraient même du café et de la nourriture aux personnes qui passaient. Dès que les premiers rayons du jour sont apparu, on a fait sept prises avec la caméra-grue qui fixait Tom, […] puis Tom a dû courir pendant 3h dans tout le périmètre de Time Square pendant que nous le filmions. A la fin la foule qui regardaient nous encourageait. C’était fantastique. En fait, je pense que ca ne serait pas difficile de tourner dans Time Square aux heures de pointes. Et je me dirai : “je me souviens lorsque nous avons fait tout cela alors que les lieux étaient vides”.
La SRF décernera cette année le Carrosse d’Or à Martin Scorsese. Le prix lui sera remis lors du prochain Festival de Cannes, durant la cérémonie d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs.
La Société des Réalisateurs de Films (SRF) décernera cette année son traditionnel Carrosse d’Or à Martin Scorsese, se déclarant “fière de saluer un cinéaste d’exception et une source d’inspiration intarissable.” Cette distinction lui sera remise lors du prochain Festival de Cannes durant la cérémonie d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, le 9 mai.
Depuis 2002, les cinéastes de la SRF rendent hommage à un de leurs pairs en lui remettant le prix du Carrosse d’Or à l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs, organisée par la SRF. Ce prix, remis l’an dernier à Werner Herzog, est destiné à récompenser un réalisateur choisi pour les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la procudtion.
Martin Scorsese et le créateur de Vikings aux manettes d’une série sur les Empereurs romains
A noter qu’avant de recevoir son prix le 9 mai, Martin Scorsese se sera entretenu avec le public ayant assisté à la projection de son classique Mean Streets, révélé à la Quinzaine des Réalisateurs en 1974. Le cinéaste profitera-t-il de sa présence sur la Croisette pour venir présenter des images de The Irishman, son prochain long métrage emmené par Robert De Niro et Joe Pesci ? Wait and see…
Thriller situé dans l’univers du porno gay des années 70, “Un couteau dans le coeur” est le quatrième et dernier film français présenté en Compétition lors de ce Festival de Cannes 2018. Et son équipe est venue le défendre en conférence de presse.
1. Vanessa Paradis
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Première participation à la Compétition pour l’actrice, membre du jury de George Miller en 2016.
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Quatrième et dernier film français présenté en Compétition lors de ce Festival de Cannes 2018, Un couteau dans le coeur n’est pas le moins remuant, avec la plongée qu’il nous offre dans la milieu du porno gay des années 70, le temps d’un thriller qui fleure bon le giallo ou le cinéma de Brian De Palma. Le tout porté par Vanessa Paradis, qui fait ses premiers pas dans cette section au même titre que le réalisateur Yann Gonzalez, présent à ses côtés pour le photocall et la conférence de presse.
TOUTE RESSEMBLANCE…
Yann Gonzalez : C’est un point de départ documentaire. J’ai entendu parler d’une productrice violente, alcoolique, extrême. Humiliante parfois, avec ses acteurs. J’ai trouvé que c’était un personnage assez fou, assez fort pour m’inciter à attaquer l’écriture d’un scénario. Elle est morte depuis longtemps mais j’ai rencontré pas mal de gens qui la connaissaient, et on s’est finalement assez peu servis de cette matière documentaire avec Cristiano [Mangione, le co-scénariste], car nous sommes très vite arrivés, tête baissée je dirais, dans la fiction, le romantisme, le romanesque.
UN FILM AU PARADIS
Yann Gonzalez : L’idée de Vanessa s’est imposée à la fin de l’écriture. Tout à coup le visage d’une actrice s’imprime sur le personnage, et c’est un moment magique car on a l’impression que c’est comme un collage évident (…) On appelle ça la cinégénie, quand un visage apparaît à l’écran et provoque tout un tas d’émotions. Il est riche, il a du vécu, il y a quelque chose dans le regard qui traverse l’écran et vous foudroie. Vanessa possède ça. C’est une icône mais pas figée, qui s’anime en permanence. Tout se voit, tout fait sens et tout est bouleversant chez elle. Elle m’a fait un cadeau inouï en acceptant ce film.
Vanessa Paradis : J’étais vraiment consciente de la chance que j’ai eu que l’on pense à moi. Que l’on m’offre ce rôle dans ce film, car c’est vraiment un rôle de rêve. Quand on fait le métier de comédienne, on a envie de jouer. Et jouer un personnage aussi riche, aussi intense, c’est un sublime cadeau. Je l’ai tout de suite accepté et je ne fais pas souvent de cinéma, je fais plus souvent de la musique. J’ai été très surprise que Yann pense à moi, il y a trois ou quatre ans. Cela faisait un moment que l’on ne pensait pas beaucoup à moi au cinéma donc j’ai été encore plus touchée, et je trouvais qu’il était courageux.
Il m’a d’abord présenté son scénario et après on s’est rencontrés. Avec Kate [Moran] et Nicolas [Maury] aussi. Et c’était évident qu’on se plaisait et qu’on allait s’entendre, qu’on avait envie de passer un moment ensemble. En travaillant, en rigolant, mais c’était très évident. Et le fait que le rôle soit violent n’a pas donné un tournage désagréable, bien au contraire. Parce que ce film est tellement créatif, à tous les postes, que chaque personne de l’équipe s’est sentie responsable, créativement parlant. Et c’est passionnant quand on demande à chacun de créer quelque chose. C’est tout le temps le cas, mais c’est aussi dans la personnalité de Yann que de faire les choses de manière joyeuse. Et très concentrée. On a beaucoup travaillé, mais beaucoup rigolé aussi (rires).
MUSIQUE EN FAMILLE
Yann Gonzalez : Pour la musique, nous sommes partis des influences qui ont nourri le film dès l’écriture. Celles de Pino Donaggio pour Brian De Palma, ou d’Ennio Morricone pour certains films de Dario Argento ou de Lucio Fulci. Nous sommes partis de ces compositions très lyriques, très mélodiques, très sentimentales aussi, et qui étaient celles du cinéma de genre de l’époque. On les a évidemment retravaillées pour ne pas être dans le pastiche. Je trouvais important que ce film ne soit pas uniquement référentiel et d’aller vers quelque chose de contemporain, avec des instruments contemporains, et quelque chose qui raconte aujourd’hui d’une certaine manière.
Ce qui était beau sur ce projet, c’est que mon frère, qui est la base de M83, a de nouveau collaboré avec Nicolas Fromageau, son co-compositeur sur les deux premiers albums du groupe. Il y avait quelque chose de très émouvant dans ces retrouvailles. C’était un retour à l’adolescence pour nous trois : nos premières amours, des VHS qu’on regardait en cachette de nos parents, des premières images un peu subersives qui nous faisaient planer à l’époque. Nous sommes partis des ces images et musiques, et nous nous sommes plongés dedans. L’enregistrement de la musique était quelque chose de magique.
Travailler avec son frère fait gagner du temps, mais Anthony est très impatient comme garçon. Beaucoup plus que moi. On n’a pas trouvé la couleur de la BO tout de suite, donc il y a eu une cripastion sur les trois-quatre semaines de montage car nous avions besoin de musique pour avancer. Dès que nous avons trouvé le premier thème, qui est celui de la séquence de pique-nique et de l’un des premiers meurtres, ça a donné le la de tout le film, de toute la BO. Et tout est venu naturellement à partir de ce moment-là. Mais on a bataillé. Pour trouver ce film, la BO, le montage. Je n’ai jamais autant travaillé que sur ce film, qui m’a littéralement vidé.
Je crois qu’on a perdu ce goût des dialogues écrits. Pas totalement car, quand je vois le film de Christophe Honoré [Plaire, aimer et courir vite], il y a cette écriture qui irrigue le film tout du long. Quelque chose de très écrit qui n’est pas naturel. Moi j’aime bien que les personnages ne parlent pas forcément comme dans la vie. C’est du cinéma, on est ailleurs. Je parle souvent de musicalité car j’aime souvent que mes acteurs suivent une mélodie. Je ne sais pas si je les dirige particulièrement, mais j’ai l’impression d’entendre la mélodie du texte à l’oreille, et de les diriger comme le ferait un chef d’orchestre.
Nicolas Maury : Il y a une une tension très intéressante, une hétérogénéité. Qu’il y ait comme une verticalité à trouver entre un texte. Ça n’est pas pour rien que Yann a écrit des paroles de chansons pour son frère. Il y a parfois une perfection dans la réplique, une tenue du langage. Ce qui est intéressant c’est qu’il filme ses acteurs avec un regard vibrant, des coeurs battants.
S’il y a un fétichisme dans le film, c’est celui de la lumière
SUR LA ROUTE DE DE PALMA
Yann Gonzalez : J’ai montré quelques films à Vanessa, notamment Pulsions et Blow Out de De Palma. Mais pas de gialli il me semble. Je sais que j’ai offert deux ou trois Blu-Ray de De Palma à Charles [Gillibert], mon producteur, qui ne connaissait pas si bien, alors que c’est pour moi le maître absolu en matière de thriller sentimental, de sentiments, d’amour et de cinéma de genre. C’est quelqu’un qui me bouleverse et j’avais envie que Charles s’imprègne de ces images pour savoir où on allait. Le scénario était quand même particulier donc c’était bien de donner une première couleur avec les films de De Palma.
Yann Gonzalez : Tout le travail de reconstitution s’est essentiellement fait par le prisme de la lumière. J’ai regardé beaucoup de films français des années 70 et je suis retombé amoureux de ces lumières urbaines, entre le vert et le bleu la nuit, qui sont très très différentes de celles que l’on voit dans les films aujourd’hui. S’il y a du fétichisme dans le film, c’est celui-ci, celui de cette lumière. Pour moi, elle évoque à la fois le passé mais surtout le cinéma de cette époque. C’est une renconstitution par le biais du cinéma, le biais des films français que j’aime et qui me replongent dans cette époque.
Je pense à des films d’Alain Corneau, des séries B que beaucoup de gens ont oubliées, et notamment un film un peu bis que j’adore : Le Couteau sous la gorge, avec Brigitte Lahaie et Florence Guérin, qui a un peu inspiré notre titre aussi. Il y a un hommage à ce cinéma un peu déviant mais qui, pour moi, regorge de poésie, de trouvailles et d’érotisme. Et ces lumières apportent aussi quelque chose de l’électricité urbaine et de celle des personnages.
Il y avait pour moi la volonté de montrer un hédonisme, un jouir ensemble qui a disparu avec les années SIDA. Un hédonisme qui est en train de renaître. Je le vois dans la génération des 20-25 ans aujourd’hui. Il y a cet espoir d’un hédonisme qui est en train de renaître sur les décombres du monde. C’est donc un film qui n’est pas seulement ancré dans cette époque, mais raconte quelque chose que je sens vraiment autour de moi.
“Un couteau dans le coeur” sortira le 27 juin dans nos salles
For the first time in 10 years, the U.S. Supreme Court has heard a major gun-rights case. But the drumroll of anticipation seemed to fade, as the debate in the high court Monday focused almost exclusively on whether the case should be dismissed as moot.
At issue was a New York law that allowed New York City residents to have a permit for a gun at home but barred them from transporting the gun elsewhere except to seven New York City shooting ranges. Three handgun owners who had such “premises licenses” challenged the law as a violation of their Second Amendment right to bear arms because they could not transport their guns to shooting ranges and competitions outside the city or to second homes.
“So what’s left of this case?”
The problem for those gun owners was that New York state and New York City abandoned the challenged law this year after the Supreme Court said it would review it.
“New York City and New York state actually gave them everything that they had asked for before this argument,” said New York City corporation counsel James Johnson after the argument. “That was made very plain in this argument today.”
Indeed, it was, and the court’s liberals drove home the point.
Justice Ruth Bader Ginsburg pointedly asked: “So what’s left of this case?”
Justice Sonia Sotomayor piled on: You’re asking [the court]to decide a case “in which the other side has thrown in the towel and completely given you every single thing you demanded in your complaint.”
Can you transport a gun and stop for coffee?
But lawyer Paul Clement, representing the gun owners, fought back. He argued that the new regulations for New York City still permit only “continuous and uninterrupted” gun transport within the city. That, he suggested, might put in doubt a stop for coffee or a bathroom break.
Justice Stephen Breyer didn’t take that argument seriously, saying he doubted that any police officer would arrest someone for stopping for coffee.
Representing the Trump administration, Deputy Solicitor General Jeffrey Wall tried to argue that the case is still alive because the plaintiffs could be awarded damages.
Ginsburg came to bat again, pointing out that the gun owners never asked for damages. Has “the solicitor general ever asked this court to allow such a late interjection of a damages” claim to save a case from being thrown out as moot? she asked.
Wall conceded he knew of no such case.
That is the “democratic process”
Next up to the lectern was Richard Dearing, who serves as deputy counsel for the city of New York. He emphasized that this lawsuit challenged a premises license, not a carry license. A premises license, he noted, is granted for the home only, though it must allow certain limited transport of the licensed handgun.
Dearing said that the plaintiffs asked only for specified additional transport of these guns and that the city in the end gave the handgun owners everything they had asked for.
That the city changed its laws, he suggested, “is a good thing, not a bad one. The government should respond to litigation, should assess its laws … when they are challenged.” That, he said, is the “democratic process.”
“So then why is this case moot?”
But suppose that, in addition to stopping for a cup of coffee, the gun owner stops to visit his mother for a couple of hours, posited Justice Samuel Alito. “Would there be any law that would violated?”
Dearing replied that those kinds of questions were never at issue when the old law was challenged.
“So then why is this case moot?” wondered Alito. “Because [the plaintiffs] didn’t get all that they wanted,” he insisted. “They wanted a declaration that the old law was unconstitutional, period.”
Dearing replied that the plaintiffs framed the case they brought; they asked for a court order that allowed them to transport handguns to shooting ranges outside the city and to homes outside the city. And they got what they asked for.
With Alito and Justice Neil Gorsuch overtly seeking to blunt the city’s mootness argument, at the end of the day the question was where the rest of the court stood.
Justice Clarence Thomas, a forceful advocate for gun rights, asked no questions, as usual.
Justice Brett Kavanaugh has a far more gun-friendly record than the justice he replaced last year, Justice Anthony Kennedy. But Kavanaugh, too, asked no questions.
New York City is committed to “closing the book” on its old law
Chief Justice John Roberts asked just a few questions, and only of the city of New York’s lawyer. He wanted to know if the city could deny a premises gun license to the plaintiffs in this case because they had admitted to previously violating the law.
“Is the city committed to closing the book on that old rule?” asked Roberts.
Yes, replied lawyer Dearing, noting that the plaintiffs have already had their licenses renewed twice since challenging the old New York law.
Only once on Monday did any justice directly address the question posed by the original New York case: whether the city’s justification for its regulations were constitutional. Alito asked, “Are the people of New York City and state less safe now” under the new law than they were under the previous law that was challenged?
“No, I don’t think so,” replied Dearing. “We made a judgment, expressed by our police commissioner, that it was consistent with public safety to repeal the prior rule.”
Alito pounced. “So you think the Second Amendment permits the imposition of a restriction that has no public safety benefit?”
Dearing replied that the new regulations — allowing for more transport of premises licensed guns — will make enforcement more difficult. But he said it is still doable.
That hardly appeased Alito, but organizations advocating stricter gun laws were breathing easier. Their relief may be only temporary.
With Kavanaugh replacing the more moderate Kennedy, there now seems to be a conservative majority on the court — justices who will in the future treat gun regulations with far more suspicion than in the past. And even if that day does not come this term, more test cases are waiting in the wings.