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The recently concluded elections in five states have filled the respective assemblies of the state with new faces. While Telangana has all the reasons to be joyous as almost 2/3 of its newly elected MLA regardless their political affiliations are either graduates or above. Madhya Pradesh, on the other hand, should take a note as 1/3 of its MLA are barely school pass outs.

According to The New Indian Express story, out of 119 MLAs elected in Telangana, 43 are graduates, 26 have postgraduate degrees and 2 have PhDs and 27 either have a diploma or have passed intermediate and the rest have got schooling up to 10th.

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Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : De Funès dans la peau de Cruchot, Tom Hanks tueur à gages et Melissa McCarthy chasse les fantômes.

« Permis de mater »

Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Galabru (6ter, 21h) : “Le premier volet d’une saga comique célébrissime qui fit de de Funès la star que l’on connaît. Cruchot et sa nervosité légendaire, Gerber (Michel Galabru) et son autorité baffouée, leurs subalternes empotés et flegmatiques Fougasse, Merlot, Tricard et Berlicot… Malgré les très nombreuses rediffusions télévisées de leurs aventures estivales, cette fameuse brigade ne cesse de nous divertir et de nous amuser. Quant au charme de cette jeunesse yéyé insouciante, il opère toujours autant… avec un certain Patrice Laffont en lead !” Guillaume Martin

Les Sentiers de la perdition Bande-annonce VO

Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes avec Tom Hanks, Tyler Hoechlin (Ciné + Premier, 20h45) : “Tom Hanks trouve l’un de ses meilleurs rôles avec ce tueur à gages aussi taciturne que chevronné partant en guerre contre la mafia. L’esthétique de ce film signé Sam Mendes, très travaillée, est parfaitement adaptée à son cadre spatial, les années 1930. Les seconds rôles ne sont pas en reste : Paul Newman, charismatique à souhait comme toujours, et Jude Law à contre-emploi dans la peau d’un tueur sadique.” Laurent Schenck

S.O.S. Fantômes Bande-annonce VO

S.O.S. Fantômes de Paul Feig avec Melissa McCarthy, Kristen Wiig (Canal + Family, 20h50) : “Ce Ghostbusters version féminine n’a pas l’aura culte de son illustre aîné mais il a le mérite de faire le job en tant que divertissement de masse bien calibré. Les 4 comédiennes s’en donnent à cœur joie, avec une mention spéciale à une Kate McKinnon complètement déjantée. Mais le vrai petit plus du film, c’est la présence de l’hilarant Christ Hemsworth dans la peau du secrétaire sexy mais un peu bête. Une performance étonnante pour celui que l’on connaît surtout pour son incarnation de Thor dans le MCU. Un bon film pop corn à voir en famille.” Vincent Formica

« Permis de parler »

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India might have electrified all its villages but it is still dark in many corners of the country. Senior secondary students decided to find a solution to absence of streetlights by developing slippers that come with lights.

Times of India reported that at the South Indian States Science Fair 2019, class IX students exhibited ‘E-slippers’ that come with lights and can be used for charging mobile phones also. The boys told the publication that in India since there are no streetlights therefore, they decided to come up with a solution that can prevent road accidents.

Photo: TOI

Après son passage par la Semaine de la critique à Cannes et le Festival d’Angoulême, Félix Maritaud, rôle principal de “Sauvage, s’impose comme la révélation du moment. L’occasion d’une interview-portrait.

AlloCiné : Comment tout a commencé ?

Félix Maritaud, comédien (Sauvage) : Un jour, on m’a demandé mon numéro de téléphone via Facebook. On m’a dit : “Tu me remercieras plus tard”. A la suite de ce coup de fil, j’ai rencontré les directrices de casting de 120 battements par minute et Robin Campillo. Ça a plutôt accroché avec Robin, on a commencé à avoir de longues discussions. Je lui ai pas mal parlé de mes expériences. On s’est revus dans le cadre du casting. On a fait les répétitions, puis le tournage. J’ai pris beaucoup de plaisir, et comme j’en donnais, ça a continué. C’est un truc d’échanges.

Il cherchait des pédés engagés, sensibles et charismatiques, à l’image des mecs d’Act Up qui étaient vraiment dans un truc de puissance par l’image. Il a ratissé assez large dans le milieu gay parisien pour son casting. Assez vite, j’ai rencontré Nahuel [Perez Biscayart], Arnaud [Valois] et Antoine [Reinartz]. Ca nous a permis de créer des liens ensemble avant le début du tournage.

Est-ce que tu avais pensé à faire du cinéma auparavant ?

Non. Je pense que si j’avais pensé à en faire, ça aurait plutôt été de l’autre côté de la caméra, du côté de l’image. J’avais déjà fait de la performance, du happening, mais c’est très différent. Tu donnes pendant un temps avec le public sur place ; il n’y en a pas forcément une diffusion. C’est un peu moins précis que le cinéma, qui demande de répéter des actions, des émotions, de passer par différents stades émotionnels. J’ai beaucoup aimé.

Ce qui m’a le plus poussé à continuer, c’est l’espèce de communauté artistique qui existe sur un plateau de cinéma. 

Ce qui m’a le plus poussé à continuer, c’est l’espèce de communauté artistique qui existe sur un plateau de cinéma. Chacun vient avec un talent, une identité forte. J’ai peut être eu de la chance, de tomber sur des plateaux où les gens étaient vraiment super. Ce truc où tout le monde se rassemble autour d’un objet, pour créer une histoire dans l’histoire. Que chacun rassemble son talent pour un objet-film.

Est-ce que tu t’es dit très vite en faisant ce film que tu allais vouloir en faire ton métier ?

Je n’ai pas envie de me définir acteur parce que ça voudrait dire que j’ai un objectif ou un but. Mais je n’en ai pas en fait. Je trouve ça juste génial. J’ai envie de le vivre au présent, maintenant quoi. Je sais qu’il y a des relations avec des réalisateurs que je peux tisser et c’est très exaltant. Les réalisateurs, souvent, sont des gens brillants, et j’aime bien la relation avec des gens brillants.

Je ne sais pas trop si je suis un acteur ou si je suis juste un garçon qui peut faire l’acteur. Est-ce que ça a vraiment du sens de se dire : je suis un acteur. Tout le monde peut être un acteur s’il a décidé d’oublier son ego et d’être disponible et généreux. Je crois que c’est la base. 

Est-ce que tu regardais beaucoup de films étant jeune ? 

Je regardais très peu de films, jeune. Je vais au cinéma assez fréquemment aujourd’hui parce que forcément quand tu es dans un circuit, tu as envie de voir le travail des autres. Ce sont surtout des réalisateurs qui me donnent des films et je les regarde. Par contre, je faisais souvent des rêves où j’étais au cinéma, et où il y avait un truc d’écran et de passage. C’est un truc qui m’est arrivé pas mal de fois, enfant. 

Quel est ton premier souvenir marquant de spectateur ?

Il y en a eu pas mal. Mulholland Drive, je sais que je l’ai vu assez tôt. Ça a été un début de fascination un peu ésotérique, pour les choses qui n’existent pas, les fictions internes. Je crois que c’est mon premier vrai choc. Je l’avais vu à la télé avec mon père, je devais avoir 9-10 ans. C’est jeune pour voir ce film.

Y a-t-il des comédiens d’autres générations qui t’inspirent ?

Je trouve Gérard Depardieu hyper inspirant. Il ne manque pas d’intégrité. J’aime bien son rapport hyper poétique à ce qu’il fait. Il est tout le temps dans le sensible quand il parle de ce métier. Il n’est jamais dans un truc de théorisation, de méthode pour être acteur… Je pense que sa technique vient de sa sensibilité profonde. Quand je l’écoute parler dans les années 80 de ce métier, il est dans un affect total, une compréhension brillante de ce qu’il fait, c’est très impressionnant.

Tous les acteurs qui n’ont pas froid aux yeux m’inspirent

Sinon, des actrices, Béatrice Dalle, par exemple… Elle m’inspire autant dans la manière qu’elle a de se donner pour les rôles que dans la manière qu’elle a de gérer son image publique, sa relation aux gens.
Tous les acteurs qui n’ont pas froid aux yeux m’inspirent, et tous ceux qui savent rester eux-mêmes et droits, coûte que coûte.

Est-ce que la musique peut t’inspirer dans ton travail ?

Oui, ça arrive. J’écoute beaucoup de musique depuis super longtemps. Ca me provoque, ça me génère des choses qui sont un peu comme de la matière après à mettre dans des rôles. Il y a de la musique que j’écoute en spécificité pour me mettre un peu dans des moods.

Qu’est-ce que tu écoutes comme genre de musique au quotidien sinon ? 

De la musique des années 60, africaine, iranienne… Plein de choses !

Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?

C’est Béatrice Dalle qui m’a dit : “On ne sera riche que dans nos coeurs, l’intégrité paye, mon chéri !” Ça, je pense que c’est le meilleur conseil qu’on m’ait donné, pas que dans ce métier, dans la vie.

Passer derrière la caméra, une tentation ? Ou peut être écrire ?

J’écris en ce moment. J’écris lentement. Je ne sais pas si je vais réaliser, je ne suis pa ssûr que ça soit une bonne idée de me donner le contrôle de beaucoup de gens ! Je ne voudrais pas être un tyran pour des gens ! Mais oui, c’est attirant, c’est tellement beau de faire ça que ça donne envie, c’est clair ! 

Que s’est-il passé pour toi après 120 battements par minute ?

Après 120 BPM, j’ai trouvé un agent, j’ai fait Sauvage. Il y a eu ce truc de début de circuit et maintenant je suis plus à l’aise, je ne suis pas pressé. Peut être que je devrais être plus volontaire, mais je trouve que ça fait peur les acteurs trop volontaires. Nicolas Maury parlait de ça récemment et je suis vraiment d’accord avec lui.  

Cannes 2018 : “Sauvage c’est Maurice Pialat chez le Marquis de Sade” 

Comment es-tu arrivé sur Sauvage ? 

C’était sur le tournage de 120 battements par minute. Je suis arrivé un matin et Nahuel [Perez Biscayart] était en train de lire le scénario de Sauvage. Je lui ai dit un peu en rigolant : “C’est quoi, ça ?”. Et il m’a dit : “C’est un rôle pour toi !”. Du coup, il m’a mis en contact avec Camille [Vidal-Naquet, le réalisateur].

Je n’ai pas du tout regardé la prostitution dans le rôle. J’ai regardé vraiment les sentiments du personnage, son amour. 

Ce qui a surpris Camille, je l’ai appris récemment, c’est que je n’ai pas du tout regardé la prostitution dans le rôle. J’ai regardé vraiment les sentiments du personnage, son amour. Si on déconstruit l’image sociale de la prostitution comme étant quelque chose de très loin et très extérieur, on arrive à se dire que c’est un boulot un peu banal pour pas mal de gens. Et pour lui, c’est tellement banal qu’il ne faut pas en faire des caisses quand tu fais ce genre de personnages.  

Ce qui est intéressant dans Sauvage, c’est qu’on ne sait jamais où l’on va nous emmener. Il y a des ruptures de ton, et parfois de l’humour dans les moments les plus inattendus…

Je pense que Camille a eu envie de construire ce film un peu comme la vie de ce personnage. Il zone et il ne sait jamais où il va. Il a une vie très surprenante, mais qui suit une espèce de fil. Ce sont des rires de surprise souvent, mais quand le public rigole, ce sont pour moi les moments les plus tragiques pour le personnage. Donc ça m’a paru un peu fou. Mais je le comprends : quand tu es dans une tension, d’un coup, tu as un truc qui jailli, qui te sort un peu du truc tendu. Le rire permet d’exprimer une forme de soulagement.

120 battements par minute : un an après Cannes, que deviennent les comédiens du film ? 

Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : un Tour de France rocambolesque, le 3ème volet de franchise Thor et Johnny Depp dans un thriller de Roman Polanski.

« Permis de mater »

Tour de Pharmacy de Jake Szymanski avec Andy Samberg, Orlando Bloom (OCS City, 23h30) : “L’équipe qui nous avait offert l’hilarant 7 Days in Hell, résultat de la collaboration entre le réalisateur Jake Szymanski et le comédien Andy Samberg, revient avec un nouveau tour de force. Après un interminable match de tennis, c’est cette fois-ci d’un rocambolesque Tour de France dont il est question. Avec une galerie d’acteurs reconvertis en cyclistes fous (Orlando Bloom, Freddie Highmore, Daveed Diggs, John Cena) et ses guests en tout genre (J.J. Abrams, Mike Tyson, Edgar Wright aux commentaires, Kevin Bacon et j’en passe), ce Tour de Pharmacy enchaîne les situations absurdes désopilantes. Les amateurs de l’humour SNL seront séduits.” Caroline Langlois

Thor : Ragnarok Bande-annonce VO

Thor : Ragnarok de Taika Waititi avec Chris Hemsworth, Cate Blanchett (Canal +, 21h05) : “Que ce soit clair : Ragnarok n’est pas la révolution annoncée. Le film manque cruellement d’intérêt, s’empêtre dans une vulgaire intrigue autour de l’évasion de Thor et laisse un goût de déjà vu avec l’affrontement (visuellement moche) qui l’oppose à sa méchante soeur. Mais on mate quand même pour Taika Waititi. Le cinéaste néo-zélandais complètement barré parvient à rendre l’univers du Dieu nordique plus fun grâce à un humour décalé plutôt bienvenu. Thor augmente son capital sympathie, les personnages secondaires sont plus drôles les uns que les autres (Jeff Goldblum et Taika “Korg” Waititi en tête) et, au fond, on passe un assez bon moment.” Caroline Langlois

« Permis de zapper »

La Neuvième porte Bande-annonce VF

La Neuvième porte de Roman Polanski avec Johnny Depp, Frank Langella (Canal + Cinéma, 23h15) : “Difficile de croire que le réalisateur de Chinatown soit derrière ce thriller ennuyeux. Dans la peau d’un chercheur de livres rares pour riches collectionneurs, Johnny Depp n’est pas ridicule mais rien ne peut sauver ce scénario centré sur une enquête pas vraiment captivante. La conclusion est encore moins convaincante que le reste du film. Mais bon, quand on sait que Roman Polanski a enchaîné avec Le Pianiste, on lui pardonne.” Laurent Schenck

« Permis de parler »

Et sinon, parmi tous les films qui passent ce soir, quel est votre favori ?

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L’année 2018 a été marquée par trois grands films qui ont tenu à s’attaquer, avec poigne et acuité, à l’un des plus grands tabous de notre société. A l’occasion de la sortie en salles des “Chatouilles” cette semaine, on a choisi d’en reparler.

1. Les Chatouilles : une danse de la colère contre la pédophilie
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Tranchant, à la fois brutal et tendre, douloureux et survitaminé, le film exutoire d’Andréa Bescond (et d’Eric Métayer) est une claque donnée à tous. A  nous, à vous, à ceux qui oublient ou pensent que cela n’arrive jamais. Que la pédophilie est prévisible et la violence identifiée. Que le vécu d’un enfant a forcément à voir avec ce qu’il nous en transmet. Et que la famille ou les amis ne doivent surtout pas être inquiétés. Mêlant fantaisie dansée et réalité crue confessée, cette oeuvre autobiographique est une adaptation de la pièce du même nom, intelligemment transposée au cinéma avec les va-et-vient spatio-temporels qu’il permet.
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© Orange Studio Cinéma / UGC Distribution

Comportement abusif dans le but de contrôler ou de faire du tort à un membre de sa famille ou de ses proches au sens large, la violence familiale est un fléau réel quoiqu’impalpable, parce que son mode opératoire est ambigü, son “champ d’expertise” large et son visage mal connu. Qu’il s’agisse de maltraitance physique, de violences verbales, de manipulation psychologique, qu’il s’agisse d’un époux, d’un père, d’un ami de la famille ou de tout autre référent choisi, le Mal est difficile à cerner. Trois films cette année s’y sont essayés avec succès…

Les Chatouilles : une danse de la colère contre la pédophilie, un film-cri salvateur

Tranchant, à la fois brutal et tendre, douloureux et survitaminé, le film exutoire d’Andréa Bescond (et d’Eric Métayer) est une claque donnée à tous. A  nous, à vous, à ceux qui oublient ou pensent que cela n’arrive jamais. Que la pédophilie est prévisible et la violence identifiée. Que le vécu d’un enfant a forcément à voir avec ce qu’il nous en transmet. Et que la famille ou les amis ne doivent surtout pas être inquiétés. Mêlant fantaisie dansée et réalité crue confessée, cette oeuvre autobiographique est une adaptation de la pièce du même nom, intelligemment transposée au cinéma avec les va-et-vient spatio-temporels qu’il permet.

Autant de trouvailles de mises en scène au service d’un discours coup de poing chargé de dénoncer la vraie violence, perverse, manipulatrice. Celle qui a brisé la fillette régulièrement soumise aux abus sexuels d’un grand ami. Celle qui continue de blesser l’adulte quand, en quête de résilience, elle se heurte à sa famille. Dans la peau du pédophile insoupçonnable, de la mère en total déni et du père aveugle puis meurtri, un Pierre Deladonchamps et une Karin Viard que l’on avait du mal pourtant à imaginer aussi “méchants”, assortis d’un Clovis Cornillac que l’on jamais vu aussi émouvant.

A l’image de son titre, le film va bien au-delà de ce qu’on attend de lui. Il est joyeux et galvanisant notamment lors de ses séquences dansées, il est ouvert au grand public même si son sujet donne a priori envie de s’en détourner, il est drôle, percutant, cruel et glaçant. Un véritable cri du coeur et du corps lumineux, dépourvu de haine, préventif aussi et donc essentiel.

Jusqu’à la garde : la violence latente d’un harcèlement conjugal sous tension 

La force de Jusqu’à la garde, est de savoir jouer avec le spectateur, constamment inquiété et sous tension, désireux de savoir si oui ou non ce père qui réclame avec véhémence la garde de son fils, est un réel danger pour lui. Car si l’on n’a pas vu préalablement l’édifiant court métrage de Xavier Legrand, Avant que de tout perdre, il est tentant de voir son héros comme étant la victime d’une situation, d’un rejet abusif de sa femme et de son fils, en instance de divorce chacun à leur manière.

Et pourtant. De façon sobre, avec l’exigence d’un vrai thriller psychologique, le film avance à tâtons, tout d’abord confiné dans une salle de réunion, puis lors d’une confrontation père-fils qui respire la peur. Par touche, grâce à un art de la dissimulation joliment cultivé, le metteur en scène joue avec les rapports de force, propose des affrontements silencieux et de ce fait épuisants de tension, entre un père (massif et terrifiant Denis Ménochet) et son jeune garçon pris au piège. 

Parce que la violence domestique n’a pas non plus de visage, parce que la perversité est maîtresse du jeu, le chantage affectif puissant, parce que les apparences sont trompeuses, parce que l’intime est par définition in-visible, le spectateur est lui aussi pris en tenaille, sommé d’avancer en eaux troubles. Jusqu’à une scène finale paroxystique, tétanisante (intense Léa Drucker), digne de Shining et de La Nuit du Chasseur. Une gifle encore une fois amenée avec délicatesse (voyez l’image) qui frappe en plein coeur par sa manière de dénoncer le processus destructif pervers de la violence conjugale.

The Tale : lorsque la prédation et les abus sexuels sont perpétrés au nom de l’amour

Film choc présenté à Deauville puis diffusé à la télévision (selon l’envie de la réalisatrice de le montrer au plus large public), The Tale s’inspire du vécu de Jennifer Fox, abusée sexuellement pendant des années par un adulte de son entourage avec qui elle croyait du haut de ses 13 ans, vivre une histoire à part. Un viol perpétré au nom de “l’amour”, qu’elle parvient à nommer comme tel des années après. Dans The Tale, la documentariste fait se confronter la version adulte d’elle-même (sublime Laura Dern) à sa version enfant (troublante Isabelle Nélisse), la première interrogeant la seconde sur son ressenti, la sommant de prendre conscience du drame qui est en train de se produire et de l’impact qu’il aura sur son futur de femme.

Il y a encore des chatouilles, de la gentillesse mièvre, de la manipulation et des flash backs dans ce film frontal et sincère. Mais là où Andréa Bescond privilégie le hors champ et fait “glisser” l’espace, Jennifer Fox choisit l’exposition de l’acte, le plan fixe, le viol graphique. Pour dénoncer cet abus sexuel à part car rendu possible par un lavage de cerveau soigné de l’enfant. Pour souligner l’horreur ordinaire d’un moment au cours duquel ce dernier FAIT mais ne PREND pas PLAISIR.

Une autre manière “choc” d’aborder l’abus commis au sein de la famille, à entendre ici au sens large puisque l’agresseur et sa femme complice sont des référents adoubés par les parents et par la fillette, qui ne se rend pas compte qu’en voulant sortir des “griffes” de son cercle intime, elle est tombé dans celles de proches réellement malfaisants. Un film qui alerte et qui a l’audace de requestionner le statut de victime, état refusé par celle qui l’est et paradoxalement revendiqué par son prédateur aimable et aimé, pris au piège de sa propre perversité.

Découvrez cette semaine en salles l’oeuvre choc d’Andréa Bescond : 

Les Chatouilles Bande-annonce VF

 

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Jonjo Shelvey’s late strike secured a 2-2 draw for Newcastle United but Manchester City boss Pep Guardiola was not too hard on his team.

Pep Guardiola insists he was happy with his side’s performance despite Jonjo Shevley’s late strike for Newcastle United denying Manchester City all three points on Saturday.

City looked like they were heading for a slender win after Kevin De Bruyne’s stunning 82nd-minute strike, but Shelvey whipped home from 25 yards to seal a 2-2 draw for Steve Bruce’s side.

City were far from their fluid best at St James’ Park and could end the day 11 points behind leaders Liverpool if Jurgen Klopp’s side overcome Brighton and Hove Albion at Anfield.

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Guardiola, though, felt his players performed well enough to have taken all three points.

“We played at a good level,” he said.

“Defending set-pieces and everything, we move the ball well, we found spaces outside, especially with Benjamin [Mendy], we arrive in front of goal many, many times but we couldn’t score.”

Asked if he was frustrated by the perceived negative tactics of the hosts, Guardiola responded: “It’s what we have lived with for the last four years – it’s always like this. We found a way today but at the end we conceded a goal.

“It was a tight game like we expected, they defend solid, had 10 players in the box.

“It’s one of those days, they defend so deep, we play so good. Maybe in the first half we should move more left-right-right-left, but we create enough chances. We conceded two short on target and concede two goals.

“The way we played was really good, we created chances and 10 players in the box is not easy, [Martin] Dubravka made good saves.”

City afforded Shelvey far too much space on the edge of the box when he crashed home a late leveller, with Guardiola conceding that his side should never have allowed such a situation to arise.

Fernandinho conceded a free-kick for a rash challenge on Javier Manquillo, with the Blues then left to pay the price.

Guardiola said: “At the end we shouldn’t concede the free-kick and Shelvey made the difference.

“Shelvey put it in the corner, [but] we could have avoided it in that position.”

Le nouveau volet de “La Vérité si je mens”, qui racontera les origines de la création de la bande du Sentier, s’apprête à entrer en tournage. Le casting et l’histoire ont été dévoilés.

On connait enfin le casting du nouvel épisode de La Vérité si je mens ! Ce 4ème volet s’intéressant aux débuts du groupe, la distribution sera en très grande partie renouvelée, mais un des acteurs d’origine sera bien de retour. Il s’agit de Gilbert Melki, alias Patrick Abitbol dans la franchise, indique Le Film Français. On ne sait pas de quelle manière il apparaitra, mais on peut imaginer que sa participation sera un flashforward ou peut être dans la peau du narrateur du film.

Pour le moment, José Garcia, Vincent Elbaz et Bruno Solo ne sont pas annoncés. Mais à en croire cette interview accordée à Première, José Garcia ne sera pas de l’aventure. De nouveaux venus rejoignent la distribution : Mickael Lumière, Yohan Manca, Anton Csaszar, et Jeremy Lewin devraient jouer les héros de la bande dans leur jeunesse. Audrey Dana et François Berléand rejoignent aussi le casting. Outre la pièce Le Dindon dont ils avaient partagé les planches, les deux acteurs avaient déjà été réunis pour les besoins du film La Différence, c’est que c’est pas pareil en 2009. 

Quelle sera l’histoire de La vérité si je mens : les débuts ? L’intrigue se déroulera au début des années 80. Patrick, fils à papa désinvolte, va, après son premier échec amoureux, se transformer en talentueux entrepreneur. Dov, dont la mère attend de brillantes études, quitte le lycée pour travailler dans le Sentier tout en séduisant la femme de son patron. Yvan prend de l’assurance au fil des épreuves professionnelles. Et Serge ne cesse d’inventer des bobards pour séduire la plus belle fille du lycée et embrouiller ses parents sur son bac (il n’obtiendra ni l’une, ni l’autre). 

Thomas Gilou ne reviendra pas à la réalisation. Gérard Bitton et Michel Munz prennent le relais, aussi bien à la réalisation qu’à l’écriture. Précisons que Bitton et Munz étaient déjà scénaristes des trois premiers volets. L’équipe de producteurs est inchangée (Aïssa Djabri, Farid Lahouassa, Manuel Munz, et Denis Penot, en tant que producteur exécutif). Le tournage doit commencer le 24 septembre, à Paris, en Ile-de-France et à Cambrai.

La Vérité si je mens 4 : tournage imminent pour le préquel de la comédie à succès