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L’année 2018 a été marquée par trois grands films qui ont tenu à s’attaquer, avec poigne et acuité, à l’un des plus grands tabous de notre société. A l’occasion de la sortie en salles des “Chatouilles” cette semaine, on a choisi d’en reparler.

1. Les Chatouilles : une danse de la colère contre la pédophilie
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Tranchant, à la fois brutal et tendre, douloureux et survitaminé, le film exutoire d’Andréa Bescond (et d’Eric Métayer) est une claque donnée à tous. A  nous, à vous, à ceux qui oublient ou pensent que cela n’arrive jamais. Que la pédophilie est prévisible et la violence identifiée. Que le vécu d’un enfant a forcément à voir avec ce qu’il nous en transmet. Et que la famille ou les amis ne doivent surtout pas être inquiétés. Mêlant fantaisie dansée et réalité crue confessée, cette oeuvre autobiographique est une adaptation de la pièce du même nom, intelligemment transposée au cinéma avec les va-et-vient spatio-temporels qu’il permet.
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© Orange Studio Cinéma / UGC Distribution

Comportement abusif dans le but de contrôler ou de faire du tort à un membre de sa famille ou de ses proches au sens large, la violence familiale est un fléau réel quoiqu’impalpable, parce que son mode opératoire est ambigü, son “champ d’expertise” large et son visage mal connu. Qu’il s’agisse de maltraitance physique, de violences verbales, de manipulation psychologique, qu’il s’agisse d’un époux, d’un père, d’un ami de la famille ou de tout autre référent choisi, le Mal est difficile à cerner. Trois films cette année s’y sont essayés avec succès…

Les Chatouilles : une danse de la colère contre la pédophilie, un film-cri salvateur

Tranchant, à la fois brutal et tendre, douloureux et survitaminé, le film exutoire d’Andréa Bescond (et d’Eric Métayer) est une claque donnée à tous. A  nous, à vous, à ceux qui oublient ou pensent que cela n’arrive jamais. Que la pédophilie est prévisible et la violence identifiée. Que le vécu d’un enfant a forcément à voir avec ce qu’il nous en transmet. Et que la famille ou les amis ne doivent surtout pas être inquiétés. Mêlant fantaisie dansée et réalité crue confessée, cette oeuvre autobiographique est une adaptation de la pièce du même nom, intelligemment transposée au cinéma avec les va-et-vient spatio-temporels qu’il permet.

Autant de trouvailles de mises en scène au service d’un discours coup de poing chargé de dénoncer la vraie violence, perverse, manipulatrice. Celle qui a brisé la fillette régulièrement soumise aux abus sexuels d’un grand ami. Celle qui continue de blesser l’adulte quand, en quête de résilience, elle se heurte à sa famille. Dans la peau du pédophile insoupçonnable, de la mère en total déni et du père aveugle puis meurtri, un Pierre Deladonchamps et une Karin Viard que l’on avait du mal pourtant à imaginer aussi “méchants”, assortis d’un Clovis Cornillac que l’on jamais vu aussi émouvant.

A l’image de son titre, le film va bien au-delà de ce qu’on attend de lui. Il est joyeux et galvanisant notamment lors de ses séquences dansées, il est ouvert au grand public même si son sujet donne a priori envie de s’en détourner, il est drôle, percutant, cruel et glaçant. Un véritable cri du coeur et du corps lumineux, dépourvu de haine, préventif aussi et donc essentiel.

Jusqu’à la garde : la violence latente d’un harcèlement conjugal sous tension 

La force de Jusqu’à la garde, est de savoir jouer avec le spectateur, constamment inquiété et sous tension, désireux de savoir si oui ou non ce père qui réclame avec véhémence la garde de son fils, est un réel danger pour lui. Car si l’on n’a pas vu préalablement l’édifiant court métrage de Xavier Legrand, Avant que de tout perdre, il est tentant de voir son héros comme étant la victime d’une situation, d’un rejet abusif de sa femme et de son fils, en instance de divorce chacun à leur manière.

Et pourtant. De façon sobre, avec l’exigence d’un vrai thriller psychologique, le film avance à tâtons, tout d’abord confiné dans une salle de réunion, puis lors d’une confrontation père-fils qui respire la peur. Par touche, grâce à un art de la dissimulation joliment cultivé, le metteur en scène joue avec les rapports de force, propose des affrontements silencieux et de ce fait épuisants de tension, entre un père (massif et terrifiant Denis Ménochet) et son jeune garçon pris au piège. 

Parce que la violence domestique n’a pas non plus de visage, parce que la perversité est maîtresse du jeu, le chantage affectif puissant, parce que les apparences sont trompeuses, parce que l’intime est par définition in-visible, le spectateur est lui aussi pris en tenaille, sommé d’avancer en eaux troubles. Jusqu’à une scène finale paroxystique, tétanisante (intense Léa Drucker), digne de Shining et de La Nuit du Chasseur. Une gifle encore une fois amenée avec délicatesse (voyez l’image) qui frappe en plein coeur par sa manière de dénoncer le processus destructif pervers de la violence conjugale.

The Tale : lorsque la prédation et les abus sexuels sont perpétrés au nom de l’amour

Film choc présenté à Deauville puis diffusé à la télévision (selon l’envie de la réalisatrice de le montrer au plus large public), The Tale s’inspire du vécu de Jennifer Fox, abusée sexuellement pendant des années par un adulte de son entourage avec qui elle croyait du haut de ses 13 ans, vivre une histoire à part. Un viol perpétré au nom de “l’amour”, qu’elle parvient à nommer comme tel des années après. Dans The Tale, la documentariste fait se confronter la version adulte d’elle-même (sublime Laura Dern) à sa version enfant (troublante Isabelle Nélisse), la première interrogeant la seconde sur son ressenti, la sommant de prendre conscience du drame qui est en train de se produire et de l’impact qu’il aura sur son futur de femme.

Il y a encore des chatouilles, de la gentillesse mièvre, de la manipulation et des flash backs dans ce film frontal et sincère. Mais là où Andréa Bescond privilégie le hors champ et fait “glisser” l’espace, Jennifer Fox choisit l’exposition de l’acte, le plan fixe, le viol graphique. Pour dénoncer cet abus sexuel à part car rendu possible par un lavage de cerveau soigné de l’enfant. Pour souligner l’horreur ordinaire d’un moment au cours duquel ce dernier FAIT mais ne PREND pas PLAISIR.

Une autre manière “choc” d’aborder l’abus commis au sein de la famille, à entendre ici au sens large puisque l’agresseur et sa femme complice sont des référents adoubés par les parents et par la fillette, qui ne se rend pas compte qu’en voulant sortir des “griffes” de son cercle intime, elle est tombé dans celles de proches réellement malfaisants. Un film qui alerte et qui a l’audace de requestionner le statut de victime, état refusé par celle qui l’est et paradoxalement revendiqué par son prédateur aimable et aimé, pris au piège de sa propre perversité.

Découvrez cette semaine en salles l’oeuvre choc d’Andréa Bescond : 

Les Chatouilles Bande-annonce VF

 

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Jonjo Shelvey’s late strike secured a 2-2 draw for Newcastle United but Manchester City boss Pep Guardiola was not too hard on his team.

Pep Guardiola insists he was happy with his side’s performance despite Jonjo Shevley’s late strike for Newcastle United denying Manchester City all three points on Saturday.

City looked like they were heading for a slender win after Kevin De Bruyne’s stunning 82nd-minute strike, but Shelvey whipped home from 25 yards to seal a 2-2 draw for Steve Bruce’s side.

City were far from their fluid best at St James’ Park and could end the day 11 points behind leaders Liverpool if Jurgen Klopp’s side overcome Brighton and Hove Albion at Anfield.

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Guardiola, though, felt his players performed well enough to have taken all three points.

“We played at a good level,” he said.

“Defending set-pieces and everything, we move the ball well, we found spaces outside, especially with Benjamin [Mendy], we arrive in front of goal many, many times but we couldn’t score.”

Asked if he was frustrated by the perceived negative tactics of the hosts, Guardiola responded: “It’s what we have lived with for the last four years – it’s always like this. We found a way today but at the end we conceded a goal.

“It was a tight game like we expected, they defend solid, had 10 players in the box.

“It’s one of those days, they defend so deep, we play so good. Maybe in the first half we should move more left-right-right-left, but we create enough chances. We conceded two short on target and concede two goals.

“The way we played was really good, we created chances and 10 players in the box is not easy, [Martin] Dubravka made good saves.”

City afforded Shelvey far too much space on the edge of the box when he crashed home a late leveller, with Guardiola conceding that his side should never have allowed such a situation to arise.

Fernandinho conceded a free-kick for a rash challenge on Javier Manquillo, with the Blues then left to pay the price.

Guardiola said: “At the end we shouldn’t concede the free-kick and Shelvey made the difference.

“Shelvey put it in the corner, [but] we could have avoided it in that position.”

Le nouveau volet de “La Vérité si je mens”, qui racontera les origines de la création de la bande du Sentier, s’apprête à entrer en tournage. Le casting et l’histoire ont été dévoilés.

On connait enfin le casting du nouvel épisode de La Vérité si je mens ! Ce 4ème volet s’intéressant aux débuts du groupe, la distribution sera en très grande partie renouvelée, mais un des acteurs d’origine sera bien de retour. Il s’agit de Gilbert Melki, alias Patrick Abitbol dans la franchise, indique Le Film Français. On ne sait pas de quelle manière il apparaitra, mais on peut imaginer que sa participation sera un flashforward ou peut être dans la peau du narrateur du film.

Pour le moment, José Garcia, Vincent Elbaz et Bruno Solo ne sont pas annoncés. Mais à en croire cette interview accordée à Première, José Garcia ne sera pas de l’aventure. De nouveaux venus rejoignent la distribution : Mickael Lumière, Yohan Manca, Anton Csaszar, et Jeremy Lewin devraient jouer les héros de la bande dans leur jeunesse. Audrey Dana et François Berléand rejoignent aussi le casting. Outre la pièce Le Dindon dont ils avaient partagé les planches, les deux acteurs avaient déjà été réunis pour les besoins du film La Différence, c’est que c’est pas pareil en 2009. 

Quelle sera l’histoire de La vérité si je mens : les débuts ? L’intrigue se déroulera au début des années 80. Patrick, fils à papa désinvolte, va, après son premier échec amoureux, se transformer en talentueux entrepreneur. Dov, dont la mère attend de brillantes études, quitte le lycée pour travailler dans le Sentier tout en séduisant la femme de son patron. Yvan prend de l’assurance au fil des épreuves professionnelles. Et Serge ne cesse d’inventer des bobards pour séduire la plus belle fille du lycée et embrouiller ses parents sur son bac (il n’obtiendra ni l’une, ni l’autre). 

Thomas Gilou ne reviendra pas à la réalisation. Gérard Bitton et Michel Munz prennent le relais, aussi bien à la réalisation qu’à l’écriture. Précisons que Bitton et Munz étaient déjà scénaristes des trois premiers volets. L’équipe de producteurs est inchangée (Aïssa Djabri, Farid Lahouassa, Manuel Munz, et Denis Penot, en tant que producteur exécutif). Le tournage doit commencer le 24 septembre, à Paris, en Ile-de-France et à Cambrai.

La Vérité si je mens 4 : tournage imminent pour le préquel de la comédie à succès 

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La première affiche de Captain Marvel, la nouvelle Mary Poppins se dévoile, le Grinch contemplant les décorations de Noël, le poster français de Venom… Ils sont tous dans les visuels cinéma à découvrir cette semaine.

1. Captain Marvel avec Brie Larson, Jude Law, Samuel L. Jackson…
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Le pitch : A la suite d’un accident, la pilote Carol Danvers devient la super-héroïne Captain Marvel.

Tout savoir sur Captain Marvel
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© The Walt Disney Company France

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BCCL/ REPRESENTATIONAL IMAGE

Schoolkids won’t be heard replying ‘present sir’ to their roll call. Instead, they will say ‘Jai Hind or Jai Bharat’ when their names will be called out. This is only to instill a sense of patriotism in their minds, yes, the Gujarat government definitely believes so. Read more

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1) As Delhi Gasps For Fresh Air, People Were Busy Bursting Firecrackers For New Year Celebrations

BCCL

Découvrez “Holmes & Watson” comme vous ne les avez encore jamais vus ! Will Ferrell et John C. Reilly dynamitent les deux héros avec cette version humoristique de l’oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Voici la bande-annonce !

Près de 10 ans après Frangins malgré eux, le tandem Will Ferrell et John C. Reilly se reforme pour une parodie de Sherlock Holmes et Dr. Watson ! Holmes & Watson, c’est son nom, revisite les célèbres personnages de Sir Conan Doyle dans une version barrée et décalée. Au scénario et à la réalisation, on retrouve Etan Cohen, qui avait dirigé Ferrell dans En Taule : mode d’emploi. Rappelons que Etan Cohen a également signé les scénarios de Tonnerre sous les Tropiques et Men In Black 3.

Découvrez la bande-annonce de Holmes & Watson, qui sortira sur les écrans français le 27 février 2019.

Will Ferrell et John C. Reilly se sont déjà cotôyés il y a des années pour Frangins malgré eux (2008), et Ricky Bobby, roi du circuit (2006), tous deux réalisés par Adam McKay (The Big Short). Ils s’étaient également croisés sur Tim and Eric’s Billion Dollar Movie et Légendes vivantes. Rappelons que John C. Reilly est actuellement à l’affiche des Frères Sisters de Jacques Audiard.

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Complètement… Jacques Audiard 

Complètement… Emissions Bonus

 

De “Galveston”, en salles cette semaine où elle joue sous la direction de Mélanie Laurent, en passant par “Super 8” et ses deux prestations chez Sofia Coppola, Elle Fanning revient sur cinq de ses rôles marquants à notre micro.

1. Raquel dans "Galveston"
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“Je vois Raquel comme deux personnes différentes : elle est comme une enfant de 12 ans, si jeune et innocente, un peu naïve, car elle est très jeune ; mais il y a beaucoup de féminité en elle, c’est quelqu’un qui a vu et vécu beaucoup de choses (…) Et c’est effectivement l’un de mes rôles les plus adultes, ce que je trouve bien, maintenant que je ne suis plus une ado, un tout nouveau monde de personnages à jouer s’est ouvert à moi. Des femmes plus âgées et différentes, en accord avec ce que j’aime le plus voir sur grand écran : des femmes complexes auxquelles je peux m’identifier.”
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© Les Bookmakers / The Jokers

20 ans… dont 18 carrière. L’hommage du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 à Elle Fanning, qui a reçu le Prix Nouvel Hollywood, était donc plus que mérité. L’occasion de revenir avec l’actrice sur cinq des rôles les plus emblématiques de sa filmographie déjà bien riche, en commençant par le film le plus récent (et le plus sombre) : Galveston, où elle donne la réplique à Ben Foster devant la caméra de la Française Mélanie Laurent.

RAQUEL ARCENEAUX – GALVESTON

La transition parfaite entre les rôles d’enfants et ados, et les rôles d’adultes ?
Oui, dans un sens. Car je vois Raquel comme deux personnes différentes : elle est comme une enfant de 12 ans, si jeune et innocente, un peu naïve, car elle est très jeune ; mais il y a beaucoup de féminité en elle, c’est quelqu’un qui a vu et vécu beaucoup de choses. J’étais donc bien consciente de ces deux facettes du personnage que je devais mêler, et nous avons beaucoup parlé de cette dichotomie avec Mélanie. Et c’est effectivement l’un de mes rôles les plus adultes, ce que je trouve bien, maintenant que je ne suis plus une ado, un tout nouveau monde de personnages à jouer s’est ouvert à moi. Des femmes plus âgées et différentes, en accord avec ce que j’aime le plus voir sur grand écran : des femmes complexes auxquelles je peux m’identifier.

Et le hasard veut que ce soit une femme qui m’ait donné ce rôle (rires) Mélanie a vu tout cela en moi et je la remercie de m’avoir choisie pour jouer Raquel alors qu’elle aurait pu choisir quelqu’un de plus âgé à l’époque. Mais je suis content qu’elle ait vu cela en moi.

Une différence de sensibilité entre Mélanie Laurent et les réalisateurs américains avec lesquels elle a travaillé ?
Oui. Surtout dans sa façon d’être en tant que personne. C’est quelqu’un de passionné et un peu strict quelque part, qui fait en sorte de maintenir l’unité de l’équipe de tournage car c’est un vrai leader, alors que nous avions peu d’argent et de jours pour tourner. Il lui a fallu conserver cette spontanéité tout en respectant un emploi du temps serré. Elle a dû jongler avec beaucoup de choses mais je pense aussi que ce qui rend Galveston si bien, c’est qu’elle est française. Le film est très américain, il se déroule dans le Sud, au Texas, avec des personnages très américains aussi, et Mélanie a su voir cet aspect différemment. Elle a également coupé beaucoup de dialogues en disant que nous n’avions pas besoin de tous ces mots.

Cela correspond à cet esprit français des longs plans dans lesquels les personnages ne disent rien mais expriment beaucoup en même temps. J’adore le cinéma français pour ce type de raison, et elle a su faire en sorte que le film soit romantique même s’il parle de sujets difficiles. Elle a aussi donné plus de place à mon personnage car dans le livre, et même la première version du scénario, nous avions du mal à sentir Raquel : son histoire n’était pas expliquée, elle n’était pas aussi complexe, et Mélanie a précisé qu’il s’agissait de la femme du film et qu’elle comptait autant que l’homme.

Galveston Bande-annonce VO

ALICIA – LES PROIES & CLEO – SOMEWHERE

J’avais 11 ans lorsque j’ai joué Cleo dans Somewhere pour Sofia Coppola. J’avais déjà évolué sur des plateaux de tournage avant, mais c’était mon plus gros rôle et ma première vraie expérience sur un gros film. Je suis très content que ça ait été avec Sofia, car ses plateaux sont très chaleureux et son style est très authentique. Elle cherche à ce que vous soyez naturel, et j’ai aimé faire partie de son univers, surtout que j’ai juste eu à être moi-même dans un sens (rires) Sofia est la meilleure sur ce plan, elle parvient à vous mettre à l’aise de façon à ce que l’on oublie qu’il y a des caméras autour. Un vrai amitié est née entre nous pendant que nous tournions Somewhere et nous cherchions à re-travailler ensemble ensuite.

Quand le projet Les Proies s’est présenté, elle a envoyé un e-mail à Kirsten [Dunst] et moi-même pour nous dire qu’elle nous voulait vraiment dans le film. Elle avait également hâte de faire de moi une méchante (rires) Elle était impatiente de me transformer en Alicia à cause de ce petit plus du personnage.

Somewhere Bande-annonce VO

AURORE – MALÉFIQUE

C’était très spécial de jouer un personnage avec lequel j’ai grandi. J’adorais les princesses quand j’étais petite donc, quand j’ai eu ce rôle, c’était énorme. Et j’aimais particulièrement La Belle au Bois Dormant à cause de la couleur rose : je trouvais que je lui ressemblais avec mes cheveux blonds quand je portais une robe rose (rires) C’était ma princesse ! Il est cool de pouvoir dire que je suis Aurore (rires) Et dans un film Disney. C’est assurément le plus gros projet auquel j’ai participé, nous sommes loin du cinéma indépendant, et je viens de terminer le tournage de la suite [l’interview a été réalisée au début du mois de septembre, quelques jours après la fin des prises de vues, ndlr].

J’aime aussi le fait qu’Aurore soit super féminine. Il y a une grande force dans le fait d’embrasser sa féminité, c’est très beau pour une femme. Et il y a aussi ce qu’Aurore représente pour les jeunes filles. Il est beau de voir des enfants vous reconnaître. Mais en tant qu’Aurore. Je n’avais jamais connu cela auparavant, mais je m’y suis habituée depuis.

Trouver l’équilibre entre gros projets et films indépendants
C’est une chose à laquelle je pense. Je viens par exemple de terminer la suite de Maléfique, et en octobre je vais tourner un film qui est vraiment très petit [All the Bright Places de Brett Haley, par la scénariste de Pentagon Papers, ndlr]. De l’envergure de Galveston, avec très peu de jours de tournage. Et j’aime faire les deux, il faut les avoir en tête. Mais je ne choisis pas un projet en fonction de l’argent et des jours de tournage. Si l’histoire est bonne, que j’ai envie de jouer le personnage et que je sens que c’est un film qui se doit d’être tourné et vu, c’est ce qui compte pour moi. Je me pose toujours ces question : “Pourquoi ce film est-il important ? Faut-il que les gens le voient ?”

Maléfique Bande-annonce VO

ALICE – SUPER 8

J’adore ce film. Somewhere est très important mais Super 8 a aussi beaucoup compté lorsque les gens ont commencé à me voir comme une vraie actrice. Les spectateurs se réfèrent beaucoup à ce film et à certaines des scènes dans lesquelles je suis. Il ressemblait à l’un de ces classiques de Spielberg et je suis contente d’avoir pu côtoyer des enfants de mon âge sur le plateau, car vous êtes généralement entourés d’adultes. Il y a donc une énergie qui provient du fait que nous étions en train de jouer tous ensemble avec les garçons. J’étais la plus jeune. Mais la plus grande, pour l’anecdote (rires)

J.J. [Abrams] est très bon lorsqu’il s’agit de travailler avec des enfants, car est lui-même un enfant : il aime les applications mobiles, les gadgets et les nouveaux jeux. Il savait comment nous comprendre et il y a beaucoup de nostalgie dans ce film. Cette nostalgie vient aussi du fait que Super 8 parlait un peu de sa vie, lui qui a grandi en faisant des films de la même façon que les héros. Il y a beaucoup de lui dedans.

Je pense que la nostalgie des années 80 est très présente aujourd’hui car il y a beaucoup de classiques de cette décennie, comme Breakfast Club ou Rose bonbon. Moi je suis une enfant des années 90, mais quelque chose de révolutionnaire s’est passé dans le cinéma de la décennie d’avant, et c’est pour cela que tout le monde cherche à recréer ces films aujourd’hui. Je ne saurais pas expliquer vraiment pourquoi, mais il y a comme un effet “waouh” et le souvenir d’une époque pendant laquelle tout le monde aimait aller au cinéma. Un peu comme ce qu’il se passe aujourd’hui avec la télévision. Notre génération est ainsi.

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Super 8 Bande-annonce VO

Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Deauville le 1er septembre

Découvrez la bande-annonce des “Filles du soleil”, drame de guerre intense d’Eva Husson emmené par Golshifteh Farahani et Emmanuelle Bercot. Sortie prévue pour le 21 novembre.

Après Bang Gang (Une Histoire D’Amour Moderne), centré sur un groupe d’adolescents repoussant les limites de leur sexualité, Eva Husson revient avec un film bien différent : Les Filles du soleil. Ce long métrage au sujet fort se déroule au Kurdistan et suit le personnage de Bahar, commandante du bataillon Les Filles du Soleil, qui se prépare à libérer sa ville des mains des hommes en noir, avec l’espoir de retrouver son fils. Une journaliste française, Mathilde, vient couvrir l’offensive et témoigner de l’histoire de ces guerrières d’exception. Depuis que leur vie a basculé, toutes se battent pour la même cause : la femme, la vie, la liberté. 

Eva Husson s’est intéressée à ce projet il y a trois ans, après être tombée sur des récits de femmes captives qui s’étaient échappées et avaient pris les armes. Emerveillée devant ces témoignages, la cinéaste avait expliqué, au micro d’AlloCiné, lors du dernier festival de Cannes (où le film était présenté en compétition) : “Je me suis dit : c’est fou, si en lisant un article d’une demi-page, et en en lisant une quinzaine le même jour comme une espèce de frénésie, ça me provoque ce choc émotionnel, c’est qu’il y a quelque chose de très fort dans la lettre, l’esprit de cette histoire, et que ça vaut le coup d’être relayé.”

Eva Husson s’est également rendue compte, petit à petit, que ces récits correspondaient à sa propre histoire, puisque son grand père était soldat républicain et communiste, et son frère anarchiste. La réalisatrice raconte : “Il y avait une guerre fratricide qui me fait beaucoup penser à ce qui se passe à l’intérieur de la communauté kurde sur place. La lutte pour un idéal. Ça se déployait en moi, d’une manière extrêmement organique et ça faisait sens.”

Si, pour Bang Gang (Une Histoire D’Amour Moderne), son casting était majoritairement composé de jeunes acteurs plutôt méconnus (à l’exception du très à la mode Finnegan Oldfield), Eva Husson a confié les personnages principaux des Filles du soleil à deux comédiennes chevronnées. Ainsi, Golshifteh Farahani joue la combattante kurde Bahar et Emmanuelle Bercot incarne la journaliste de guerre borgne Mathilde. Cette dernière est inspirée d’une certaine Marie Colvin, une reporter américaine spécialiste du monde arabe qui est décédée en 2012 en Syrie, suite à un bombardement (elle aussi avait perdu un oeil en exerçant sa profession).

Les Filles du soleil sortira le 21 novembre en salles.

Train 18, the semi high speed train has been renamed as Vande Bharat Express given its made-in-India status, Union Railway Minister Piyush Goyal said on Sunday.

Starting from its luxurious design to swanky passenger seats, the bullet project was completed within a record breaking time of only 18 months hence, its name Train18! The 16-coach fully air-conditioned train, driven by a self-propulsion module, can run at a speed of up to 160 kmph and comes with technical features for enhanced quick acceleration.

“It is completely made in India and various names were suggested by the general public but we have decided to name it Vande Bharat Express. A gift on the occasion of the Republic Day to people. Will request the prime minister to flag it off,” he was quoted as saying by News18.