Aussi vite démentie qu’elle avait été lancée, une rumeur est venue soulever la question suivante : et si Universal préparait, en secret, un retour de Matt Damon en Jason Bourne, avec Paul Greengrass derrière la caméra ?

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Dans la catégorie des annonces qui font l’effet d’une bombe, celle de Twitch se posait là : le site annonçait en effet qu’Universal avait entamé des négociations pour faire revenir Matt Damon ET Paul Greengrass le temps d’un nouveau Jason Bourne, parallèle au prochain épisode des aventures d’Aaron Cross (Jeremy Renner). Le tout sans exclure que les deux personnages se croisent dans un film ou dans l’autre. Sauf que Variety est depuis passé par là pour démentir l’info… et faire naître un doute. Car il n’est pas impossible que le studio la joue façon Warner avec Ben Affleck et cherche à garder les choses secrètes en les niant le temps qu’elles aboutissent. Une Bourne nouvelle n’est donc pas entièrement à exclure.

Maximilien Pierrette avec Twitch et Variety

D’après le quotidien belge Het Nieuwsblad, l’entourage du chanteur Stromae aurait été choqué par la couverture du dernier numéro de Charlie Hebdo.

La famille de Stromae s’interroge. L’équipe de Charlie Hebdo était-elle au courant que le père de Stromae était mort dans de terribles circonstances, « découpé en morceaux » ? Les proches du chanteur ont fait part de leur indignation au quotidien belge néerlandophone Het Nieuwsblad, après la couverture de Charlie Hebdo à l’effigie du chanteur, publiée ce mercredi 30 mars.

A la une du dernier numéro de l’hebdomadaire satirique, on peut voir un dessin de Riss représentant Stromae sur fond de drapeau belge, demandant « Papa où t’es ? », en référence à son tube Papaoutai. Derrière lui voltigent des membres arrachés, qui lui répondent « ici », « là », « et là aussi ». Les journalistes livrent une vision de l’actualité, comme à leur habitude, extrêmement cynique. Ici, ce sont les attentats meurtriers qui ont frappé Bruxelles le 22 mars dernier qui sont directement en ligne de mire. Ce choix de couverture a déjà été largement discuté, et critiqué, par de nombreux observateurs.

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Mais le dessin semble également faire référence à un autre événement funeste, qui touche cette fois de façon très personnelle Stromae et sa famille. Le père de Stromae a été brutalement assassiné pendant le génocide du Rwanda, en 1994, et comme le rappelle l’entourage du chanteur, « son corps a été découpé en morceaux ». Etait-ce l’intention de Charlie de mettre en parallèle l’horreur de ces deux situations ? C’est fort possible. D’autant plus que l’histoire de la famille de Stromae n’est pas un secret, le chanteur ayant déjà évoqué le drame. S’il n’a, quant à lui, pas encore réagi à la polémique, on peut cependant comprendre aisément le malaise et le questionnement de ses proches.

Crédits photos : Rich Fury/AP/SIPA

La commission de classification des films du CNC vient de rendre son verdict sur “La Vie d’Adèle” : la Palme d’Or d’Abdellatif Kechiche sera interdite aux moins de 12 ans avec avertissement. Alors que la rumeur prédisait une interdiction aux moins de 16 ans, cette décision marquerait-elle le début d’un apaisement des tensions à quelques semaines de la sortie du film ?

© Wild Bunch Distribution

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Les décisions de la commission de classification sont parfois attendues avec fébrilité… Dernier exemple en date, La Vie d’Adèle – Chapitres 1&2, dont les scènes explicites pouvaient laisser craindre un redouté moins de 16 ans. La commission déjoue les pronostics en assortissant la Palme d’Or d’une interdiction aux moins de 12 ans avec avertissement.

Après une semaine marquée par des déclarations incendiaires de Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos dans la presse américaine et la riposte d’Abdellatif Kechiche à Toronto, cette décision a le mérite de ne pas créer une nouvelle polémique. Mieux, elle souligne implicitement que si sexe explicite il y a – c’est d’ailleurs ce qui motive l’avertissement -, le film ne se résume pas à ces scènes non simulées. Car oui, en plus d’être un inépuisable sujet de controverses, “La Vie d’Adèle” est aussi un film. On avait presque fini par l’oublier… A quelques semaines de sa sortie, il est bon de le rappeler.

La bande-annonce de “La Vie d’Adèle” :

La Vie d’Adèle – Chapitres 1&2

Vincent Garnier

Attendue au festival de Cannes en superstar, Lily-Rose Depp prépare sa mutation. Dans une interview accordée à Vanity Fair, la fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp lève le voile sur son enfance si secrète.

Tout feu tout flamme. “Je préfère ne pas trop parler de ma mère, ni de mon père” annonce Lily-Rose Depp dans un sourire. Pour Sophie des Déserts qui a rencontré la jeune fille à l’occasion d’un entretien dans Vanity Fair il a donc fallu prendre quelques précautions. Mais si la fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp a bien appris la leçon de ses chers parents, elle se montre également libre comme une ado de son âge.

“J’ai décidé de m’en foutre. Je ne vais pas rester enfermée dans une cage. Il est hors de question qu’ils me pourrissent la vie” déclare Lily-Rose Depp au sujet des paparazzis qui ne la lâchent pas d’une semelle, de Los Angeles à Paris. Les internautes connaissent déjà bien la jeune fille qui est inscrite sur les réseaux sociaux depuis ses 13 ans. On ignorait pourtant que Jean-Marie Banier, son parrain, l’avait prise comme muse pour “un portrait d’elle avec des nattes au bord d’un château. On a évidemment utilisé un faux nom pour la protéger”. Pour ça et pour tout ce qu’ils ont fait avant, Lily-Rose remercie ses parents “d’avoir préservé mon enfance”.

Bientôt à l’affiche de Planétarium et La Danseuse, la blondinette qui fêtera bientôt ses 17 ans, s’est dit que ses parents “étaient mal placés” pour lui dire “passe ton bac d’abord”. Vanessa Paradis, qui est venue inspecter les lieux de l’interview avant l’arrivée de sa fille, a donc accepté de devenir louve pour sa petite protégée. Johnny Depp, qui partage désormais sa vie avecAmber Heard, veille lui aussi au grain et n’hésite à mettre en garde les réalisateurs qui font désormais rêver son enfant.

Crédits photos : Buckner/Variety/Shutter/SIPA

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A 58 ans, Sharon Stone a décidé de faire ses grands débuts au théâtre. Et cette grande amoureuse de la France aurait choisi Paris pour faire ses premiers pas sur scène dans un projet qui ne sera pas programmé avant 2017.

Après s’être perdue dans une série télévisée catastrophique et alors qu’elle ne tourne plus beaucoup pour le cinéma, Sharon Stone se lance un nouveau défi. A 58 ans, la belle Américaine qui a fait fantasmer le monde entier dans Basic Instinct n’a pas froid aux yeux et se lance dans un projet qui ne souffrira pas l’approximation: le théâtre.

Selon Le Parisien, Sharon Stone discute d’un projet de pièce qui pourrait bien se jouer à Paris. La Ville Lumière comme décor d’une première expérience sur scène, l’idée est aussi originale qu’elle a de la classe. L’actrice serait actuellement en discussion avec le Théâtre de Paris. «Rien n’est encore signé» affirme Richard Caillat, le directeur de l’établissement. «Pour des questions de calendrier et de contraintes techniques» ajoute-t-il, le projet ne se fera pas avant 2017.

Le titre de la pièce n’a pas été révélé, mais Sharon Stone incarnerait «une femme d’aujourd’hui, confrontée à la solitude en milieu urbain, qui fait le bilan de sa vie», un rôle presque muet et dont les seules phrases seraient en anglais. C’est le metteur en scène Jérémie Lippmann (La vénus à la Fourrure, deux Molière en 2015) qui dirigerait la star hollywoodienne dont on dit qu’elle apparaîtrait «sous un nouveau jour». Le directeur du théâtre se montre en tout cas confiant. «Elle est très heureuse de ce projet, avance-t-il. Même si beaucoup de paramètres restent à régler, je suis convaincu que cela peut être une aventure magnifique.» Il se réjouit surtout du choix de la France et de la capitale pour voir Sharon Stone sur les planches. «L‘idée de faire ses premiers pas sur scène à Paris lui plaît beaucoup, déclare-t-il. Elle a une cote énorme en France. Je suis sûr que ce sera une révélation». Elle sera surtout l’une des attractions de l’actualité théâtrale en 2017.

Crédits photos : INF/Starface

ATLANTIC CITY, N.J. – There was an energetic buzz on the final day of the 2019 NFCA Convention as the four-day event came to end on Saturday at Harrah’s Resort Atlantic City. Over 1,450 attendees celebrated their peers at the Awards Brunch, took home some final notes during “Drills, Drills, Drills” and the Chalk Talks and finalized some business at the All-America Committee meetings.

Wrapping up the business portion of the Convention at 8:00 a.m., several of the membership groups gathered for their respective All-America Committee meetings to discuss the makeup and streamlining of the NFCA’s All-America process.

Coaches headed over to the second “Drills, Drills, Drills” session as Georgia Tony Baldwin (hitting), South Carolina’s Beverly Smith (pitching) and Boston University’s Ashley Waters (Infield) provided tips and drills in their areas of expertise.

The brunch celebrated coaching achievement over a hearty breakfast as coaches were honored for their achievements on and off the field. Easton/NFCA Assistant Coaches of the Year, NFCA Regionaland National Coaching Staffs of the Year, NFCA Victory Club, Turface Athletics / NFCA Fields of the Year, outgoing NFCA Board of Directors, Easton/NFCA Top 10 Academic Teams, NFCC Four-Star Awards, NFCA Pitching and Hitting endorsements, Mary Nutter Convention Scholarship recipients (Marissa Leslie, Shepherd / Megan Warren, Defiance / Michelle Wiley, Gannon), Geri Ann Glasco Memorial Scholarship recipient (Vada Blue Sherrill, Pfeiffer), Diversity Grant winner (Felix Agosto, Philadelphia Legacy), Humanitarian Award (Joelle Della Volpe, Immaculate Conception HS) and Donna Newberry “Perseverance” Award (Bari Mance, St. John Fisher).

Following brunch, Chalk Talks took place, giving attendees an opportunity to gain knowledge on four different topics in 30-minute sessions. Leading the way were Florida SouthWestern’s Robert Iamurri in “Think Outside the Box to Keep Your Lefties Inside the Box,”New Haven’s Jen Starek “Elite Catching Drills,” Texas Tech’s Adrian Gregory’s  “Building Mental Toughness” and the duo of NCAA Softball Secretary-Rules Editor Vickie Van Kleeck and NCAA National Umpire Coordinator Craig Hyde with “Know the Rules: 2020-21 NCAA Rule Book Education.”

Taking it home with the final session was Pitt’s Jodi Hermanek and her topic “Five Ways to Build Your Program Using Technology” presented by NFCA Official Sponsor, Diamond Kinetics. Prior to her speaking, Ursuline College (Susan Woodford), North Shore Senior High School (Houston, Texas) (Kelsea Svochak) and Virginia Unity (Jenny Park) were recognized as the winners of the 2019 Diamond Kinetics Technology Scholarship.

Make sure to come back in 2020 as the NFCA Convention will be Dec. 9-12 in Dallas, Texas.

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Après seulement six mois d’idylle, Kylie Minogue et Joshua Sasse ont décidé de ne plus se quitter. Le beau jeune homme de 28 ans aurait même demandé la main de la chanteuse pour en faire sa fiancée.

Est-ce enfin le bon? Après une lutte acharnée pour dégoter le grand amour, Kilye Minogue pourrait finalement avoir trouvé le bon. À 47 ans, la bombe australienne serait à nouveau fiancée et cette fois, on y croit. À l’occasion de l’after party des NME mercredi soir, la chanteuse aurait officialisé la bonne nouvelle auprès de ses amis.

C’est grâce à un énorme diamant, glissé à son annulaire, que la rumeur de fiançailles a pris forme. Pourtant Kylie Minogue, et l’élu de son coeur Joshua Sasse, ne se connaissent que depuis le mois de septembre 2015. Six mois d’idylle auraient suffi au jeune homme pour se convaincre que Kylie est la femme de sa vie. Très heureux de pouvoir officialiser la nouvelle, le jeune acteur de 28 ans aurait plusieurs fois parlé de sa “fiancée” lors de leur soirée londonienne. Joshua Jasse, aussi séduisant que drôle, aurait également déclaré que d’être “avec Kylie, permet de rentrer plus facilement dans les meilleures fêtes”.

L’interprète de Sexercize ne s’offusque pas de l’intérêt de son boyfriend pour sa célébrité. À l’approche de la cinquantaine, Kylie Minoque cherche toujours l’homme de sa vie et espère y être enfin parvenue. Son parcours amoureux depuis 1986 est une succession d’amours passionnés et de ruptures douloureuses. La jolie blonde n’a jamais été mariée et elle a rompu à plusieurs reprises ses fiançailles quand ses amoureux l’ont quittée. Concentrée sur sa carrière pendant de longues années, Kylie confiait en décembre qu’elle souhaitait “davantage profiter de la vie” et pourquoi pas fonder une famille “si cela devait arriver, ça serait formidable”.

En marge de la sortie de son nouvel album le 8 avril, Renaud revient avec le clip de Toujours Debout. Une vidéo sobre mais intense, comme l’artiste.

Beau comme un camion. Renaud, a changé mais pour le mieux. À 63 ans, le rockeur au coeur tendre a entamé un chapitre tout neuf de sa carrière et il nous livre aujourd’hui un nouveau paragraphe. Pour accompagner la sortie de son futur album, l’artiste a diffusé le clip de sa chanson titre Toujours Debout.

Renaud, qui a retrouvé sa place sur le trône de la chanson française s’est offert une privatisation du Grand Palais à Paris. Avec une équipe réduite et un décor limité à l’architecture du lieu, le chanteur a voulu un clip un peu brut. Taquin, il mime quelques-unes des paroles de Toujours Debout. Sobre depuis longtemps maintenant, Renaud s’amuse de lui “titubant” et moque les “paparazzis en embuscade” en mimant les clics des appareils photos.

Mais si l’interprète de Mistral Gagnant goûte sa renaissance avec bonheur, il prend également conscience du chemin parcouru. Si fière de pouvoir se “tenir debout” Renaud a décidé de se faire tatouer cette phrase si symbolique sur le haut de l’épaule et ce, pendant le tournage de son clip. Quelques grimaces mais surtout un grand bonheur d’être libéré de ses démons.

Gilberto Gil, surnommé le roi de la musique brésilienne, est hospitalisé depuis le 25 février, dans un hôpital de Sao Paulo. Il souffre d’hypertension artérielle, et est maintenu en observation par ses médecins.

L’une des légendes de la musique populaire brésilienne est hospitalisée depuis le 25 février, et c’est tout un pays qui retient son souffle. Gilberto Gil, l’un des meilleurs promoteurs de la bossa nova et de la culture brésilienne, est depuis plus de dix jours après son entrée à l’hôpital syro-libanais de Sao Paulo, toujours en observation. Cet ancien ministre de la culture sous la présidence de Luiz Inacio Lula da Silva, souffre d’hypertension artérielle.

C’est l’établissement de santé de la plus grande ville du pays qui communique cette information aujourd’hui: « le chanteur et compositeur Gilberto Gil a été hospitalisé à l’Hôpital syro-libanais de la ville, en raison de symptômes d’hypertension artérielle qui l’obligent à rester en observation et à suivre un traitement ».

Agé de 73 ans, Gilberto Gil fait chanter le Brésil et le monde entier depuis plus de 50 ans. Il est l’un des fers de lance du mouvement « tropicaliste » et a révolutionné les sonorités de la musique brésilienne, amenant sur ses mélodies des textes populaires et parfois militants en pleine période de dictature militaire au Brésil entre 1964 et 1985. Ses positions lui avaient valu plusieurs arrestations et séjours en prison à l’époque. Symbole de la liberté et du mode de vie brésilien, menant une vie paisible entre yoga et guitare, comme il le disait à l’AFP en juin dernier, il s’est produit de nombreuses fois en France, comme lors de « l’Année du Brésil » en 2005.

L’été dernier, il s’était produit entre autre sur la scène du festival Jazz in Marciac, avec son compère Caetano Veloso. Pour cette tournée baptisée Deux amis, un siècle de musique, il chantaient entre « frères » leurs douces mélodies devant un public toujours plus nombreux. La tournée doit normalement reprendre le mois prochain, si l’état de santé du chanteur le permet.

Jeane Manson, la plus francophile des chanteuses américaines, nous entraîne sous le soleil de Tel-Aviv, chez ses filles, Shirel et Marianne.Par Maryvonne Ollivry

On dirait trois sœurs. Une blonde, une brune, une châtain. Même visage, mêmes pommettes, même silhouette. Pulpeuses, féminissimes, de celles qui sont douées pour croquer la vie. Il faut les voir dans les rues de Tel-Aviv, complices, heureuses d’être ensemble, profitant de chaque instant comme on se gave de soleil. Ce n’est pas si souvent que leur trio est réuni. Si Shirel la brune et Marianne la châtaine vivent en Israël, Jeane Manson, leur blonde mère, a posé ses basques en Espagne en 2012, après trente-huit années passées en France. L’avion et Skype soudent leurs liens avec régularité, mais rien ne vaut ces moments d’intimité familiale. Surtout ces jours-ci.

Avec la sortie de son vingt-septième album, Amour, le 14 mars, Jeane célèbre un événement important: ses quarante ans de chanson. Déjà! Quatre décennies se sont écoulées depuis son célèbre Avant de nous dire adieu… Quatre décennies de succès, de hauts, de bas, de liaisons brûlantes, de passion pour les animaux, de végétarisme, de spiritualité et… de maternité. « Elles sont belles, mes filles! », nous lance Jeane, de sa voix grave à l’accent américain reconnaissable entre mille. Le ton se veut guilleret, l’émotion affleure. « Quand je vois ce qu’elles sont devenues, ces femmes pleines de talent, de force, de moralité, qui donnent corps et âme à leur passion, oui, je suis fière. » Et de nous les présenter à nouveau.

Shirel, trente-sept ans, née de sa brève union avec le producteur de cinéma franco-israélien André Djaoui, partie vivre en Israël à l’âge de dix-huit ans. Celle qui fut l’Esmaralda de la comédie musicale Notre-Dame de Paris sort un nouvel album de sept titres, intitulé tout simplement 7. Maman l’a conviée pour deux duos dans son album anniversaire. Marianne, vingt-sept ans, fille d’Allain Bougrain-Dubourg aurait aussi, aux dires des deux autres, une superbe voix. Mais elle a opté pour la production télé, débutant sa carrière à Paris, avant qu’un poste lui soit offert par la chaîne i24news… à Tel-Aviv. Maman venait de quitter la France, écœurée, empêtrée dans une sordide histoire d’impôts – « et pourtant je n’ai jamais voulu truander! », assure Jeane. Papa adoré, lui, parcourt le monde pour servir la cause animale. Alors, pourquoi ne pas se rapprocher de sa sœur et de ses neveux, les enfants de Shirel, Liam, huit ans et Luna Jeane, cinq ans? Non seulement Marianne s’est installée près de son aînée, mais les voilà chroniqueuses dans la même émission. L’une y parle de musique – et non, ce n’est pas Shirel, mais Marianne! L’autre, de déco – Shirel, dont le père a une société de décoration intérieure à Tel-Aviv. Jeane ne résiste pas à la tentation de nous montrer un extrait de leur émission sur le plateau d’i24news. Cocasse en effet, les deux se renvoyant la balle d’un: « Et vous, Marianne Bougrain-Dubourg, qu’en pensez-vous? » « Eh bien, Shirel, je vous dirai… »

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Amusant comme la vie parfois offre de jolis dénouements. Il aura fallu un peu de temps, bien sûr. De la maturité, de part et d’autre, pour que les incompréhensions s’éloignent. « Depuis que j’ai lu la biographie de maman, Une Américaine à Paris (éd. du Rocher), tout s’est apaisé, nous confie Shirel qui a surtout été élevée par son père. J’ai pris la juste mesure de ce que furent ses difficultés de femme et de chanteuse. Quand on est enfant, on a envie d’être dans les normes, on souffre d’être différent. Aujourd’hui, j’accepte cette différence, j’en mesure même la richesse. Ma mère est une femme extraordinaire. Et une grand-mère merveilleuse pour mes enfants! Quant à ma sœur, nous sommes devenues inséparables. » Shirel parle hébreu, Marianne, qui n’est pas de confession juive, l’apprend, et Jeane, notre chanteuse de gospel, tout ce qu’il y a de plus goy mais férue de spiritualité, suit elle aussi des cours via Internet. Union de cœurs et des esprits depuis l’ex-cloître du village médiéval de Peralada, en Catalogne, où Jeane s’est installée. Elle vit dans ce qui fut la maison de la mère supérieure, ça ne s’invente pas. Elle y a même ouvert une boutique où sont vendus ses disques d’or, ses tenues de scène, ses souvenirs. Fi de la nostalgie, seuls comptent l’avenir, ses filles, ses projets de chansons et de tournée, les balades à cheval, le coup de fil quotidien à sa maman, Chris Stevens, quatre-vingt-dix ans – “Maman est une artiste, elle a une voix extraordinaire, elle chante toujours dans son groupe The Hottsi Totsis aux Etats-Unis…” Ceci explique cela. Trois générations reliées par le chant. Et, cela ne fait plus de doute, par l’amour.

Crédits photos : FREDERIC MONCEAU/SIPA