Johnny Depp est actuellement sur le tournage de l’un de ses sept films à venir. Dans Black Mass, il joue le rôle de Whitey Bulger, un criminel chevronné qui opérait à Boston.
Cheveux blonds mi-longs plaqués, crâne dégarni, lunettes de soleil et blouson de cuir: Johnny Depp est méconnaissable. Non, l’acteur n’a pas à ce point mal vécu sa séparation avec Vanessa Paradis, il est simplement maquillé et déguisé par les équipes techniques de son prochain long-métrage.
Dans Black Mass de Scott Cooper (Les Brasiers de la colère, 2013), Johnny Depp est associé à Benedict Cumberbatch, découvert par le grand public grâce à son rôle de Sherlock Holmes (Sherlock, BBC). Les deux comédiens interprètent respectivement les rôles de deux frères, Whitey et Billy Bulger, le premier était durant plusieurs années à la tête de l’une des organisations mafieuses les plus violentes aux États-Unis, alors que le second présidait le sénat du Massachusetts. Les photos du tournage ont d’ailleurs été prises lors d’une scène où le personnage de Johnny Depp fait abattre un homme avant que son corps ne soit jeté à l’eau. Le film abordera la relation entre le tueur de sang-froid, son frère politicien et l’agent du FBI qui a protégé le fugitif au fil des années.
Johnny Depp prend son rôle très au sérieux et son physique a été radicalement modifié. Reste à savoir si sa voix, son accent et son débit permettront au spectateur de s’immerger complètement dans le film et d’oublier quelques instants Jack Sparrow. Avant la sortie du film prévue pour le mois d’octobre 2015, Johnny Depp sera apparu dans au moins quatre nouveaux longs-métrages, parmi lesquels London Fields, tourné avec sa fiancée, Amber Heard.
Jonchées de coquillages, de vestiges et de souvenirs du D-Day 44, les côtes normandes s’apprêtent à recevoir les grands de ce monde. Et six millions de touristes! Visite en avant-première.Sujet réalisé par Aliette de Crozet avec Anne-Marie Cattelain-Le Dû. Photos: Francis Cormon/Hemis
Les 5, 6 et 7 juin prochains, le Calvados se prépare à un débarquement en grande pompe. Celui des puissants de la terre venus rendre hommage, 70 ans après, à tous les soldats qui sous les feux nourris se jetèrent dans la Manche glaciale pour libérer la France. Ce sera un des derniers voyages à l’étranger de la Reine Elisabeth II, qui, ne possédant plus le yacht au bord duquel elle avait résidé lors du soixantième anniversaire, séjournera cette fois sur la terre ferme. Tout comme le président américain.
Ici, où le vent coquin soulève souvent la mer et le sable, la Normandie héroïque affleure sous le décor bucolique des pommiers, des fermes fortifiées et du Bessin. La cérémonie du 6 juin se déroulera sur Sword, nom de code de la longue plage beige rosé reliant Saint-Aubin à Ouistreham. L’ancien poste de commandement allemand, blockhaus de 17 m de haut, est devenu le Musée du Mur de l’Atlantique. A l’intérieur, entre autres, la barge du magnifique film de Steven Spielberg Il faut sauver le soldat Ryan.
Les officiels déjeuneront au Château de Bénouville, sur les bords de l’Orne, à 9 kilomètres de Caen. En 1944, c’était une maternité. Annie Girardot, enfant, y vécut avec sa maman, sage-femme. Propriété du Conseil général du Calvados, il est désormais ouvert au public et vaut avant tout pour son architecture pur XVIIIe, signée Claude-Nicolas Ledoux. Toute la région perpétue cet épisode de la seconde guerre et entretient avec ferveur son souvenir, comme pourra le constater Barack Obama dans les cimetières américains fleuris bénévolement par les membres de l’association Les Fleurs de la Mémoire. A Colleville, parmi les 9387 tombes repose, Theodore Roosevelt junior, fils aîné du président des États-Unis Theodore Roosevelt. Certains villages comme Sainte-Marie-du-Mont, avec son clocher rond, ses crêperies, ses surplus de vêtements et casques d’époque, flirtent sur la vague du «D-Day-mania». Depuis sa place on peut partir sur les traces de la 101e division aéroportée, et filer vers Bayeux. Epargnée par les bombes, elle garde ses rues pavées, ses maisons à colombages, ses hôtels particuliers ouvrant leurs portes au moment de la journée du Patrimoine et ses ponts enjambant L’Aure. Le 5 juin, la reine Elisabeth II inaugurera la nouvelle cloche pour la paix et la liberté de la cathédrale. C’est une de ses marraines, aux côtés de 8 autres personnes représentant les pays en guerre, dont l’Allemagne.
A Charles, Prince de Galles, reviendra l’honneur, le même jour, de parrainer un char du musée de Ranville, rappelant la prise du pont Pégasus. Les passionnés veillant sur le site ont restauré un des avions Douglas C 47 qui ont largué les parachutistes. Il sera classé monument historique, du jamais-vu en France pour un avion. Et, pour marcher sur les traces de la Reine Beatrix des Pays-Bas, qui célébrera la participation des soldats de son pays à la prise d’Utah beach, il faudra visiter la nouvelle aile du Musée du débarquement d’Utah Beach, qui expose désormais un des derniers bombardiers B26 Marauder existants. Deux milliardaires texans, émus de découvrir dans ce musée, en 2007, une exposition à la mémoire de leur père qu’ils n’ont jamais connu, ont financé un tiers de sa rénovation. Ainsi, de belles histoires d’amour continuent de se tisser sur ce littoral normand labouré par les tragédies.
Carnet pratique
Dormir:
Ferme de la Rançonnière à moins de 10 km de la côte. Nombreuses activités autour du débarquement. Ch à partir de 184 € avec deux petits-déjeuners et deux dîners. www.ranconniere.fr
Château la Chenevière, près de Port-en-Bessin, à l’ombre d’arbres centenaires. A partir de 190 €, condenastjohansens.com/lacheneviere
Spirit of 1944. Deux chambres d’hôtes dans une ferme, ancien PC allemand, décoration seconde guerre mondiale, à 5 km des plages. 95 et 105€, avec petit déjeuner. spiritof1944.fr
Se restaurer:
Au ptit mousse, Courseulles sur mer, sur le port, accueillant et généreux. Menu à partir de 15 €, auptitmousse.fr
Le Pommier, Bayeux, menu normand à partir de 29 €, restaurantlepommier.com
Château d’Audrieu, Relais & Châteaux, dans la campagne. Gastronomique, à partir de 45 €, chateaudaudrieu.com
A ne pas manquer:
Le Mémorial de Caen, une somme de documents, et ses journées D-day, memorial-caen.fr
Dans “Aujourd’hui”, Alain Gomis filme avec douceur la dernière journée d’un homme. AlloCiné a rencontré le réalisateur, ainsi que l’acteur (et slammeur !) Saul Williams et Aïssa Maiga.
Après le prometteur L’ Afrance et le tonique Andalucía, Alain Gomis signe un troisième long métrage tout aussi personnel, Aujourd’hui, en salles ce mercredi. Très remarqué au dernier Festival de Berlin, le film relate la dernière journée sur Terre d’un homme qui sait qu’il va mourir. Un voyage plein de douceur et de poésie, avec dans le rôle principal Saul Williams, connu jusqu’ici pour ses talents de musicien et slammeur. AlloCiné a rencontré Alain Gomis, Saul Williams et la partenaire de celui-ci dans le film, Aïssa Maiga.
Elle a l’habitude d’être programmée à la radio, mais pas d’y travailler : cet été Natasha St-Pier change son fusil d’épaule et présentera un émission sur RTL. Du 7 juillet au 22 août elle sera au côté de Jean-Michel Zecca pour Ça ne manque pas d’airs, un quiz musical.
« Ça fait des années que je dis que je rêve d’en faire… Enfin, quelqu’un m’a entendue ! » Natasha St-Pier, qui s’était déjà frottée à la télévision l’année dernière, s’attaque cette fois à la radio. « J’ai été contactée par RTL en avril, explique la chanteuse au journal Le Parisien, et je me sentais bien dans cette proposition, ça se goupillait à la perfection avec mon planning, mes concerts cet été étant majoritairement en fin de semaine, ou alors suffisamment proches de Paris pour que je sois de retour en studio le lendemain. Et puis, je suis du matin, je me réveille rarement après 6h30. Du coup, à 9h15, je devrais être à mon plein potentiel ! »
S’il s’agira de sa première expérience radio en France en direct, Natasha St-Pier n’est pas totalement étrangère à l’exercice : « Oui, enfin, entre guillemets… Dans une radio associative canadienne, j’avais 16 ans ! Puis j’ai vécu sept ans, toujours au Canada, avec un animateur télé et radio, et il m’a contaminée… » Une idylle depuis longtemps terminée, et qui a laissé place à un beau mariage avec Grégory, un pompier de Paris d’origine basque.
Star des ondes l’été dernier avec Thèrese, Vivre d’Amour, Natasha St-Pier tentera une fois de plus cette année de s’imposer à la radio, avec une approche différente. Et avec le même succès ?
Jane Campion présidera le jury court métrage et celui de la Cinéfondation lors du 66ème Festival de Cannes, qui se tiendra du 15 au 26 mai prochain.
La réalisatrice néo-zélandaise présidera le Jury de la Cinéfondation ainsi que le jury court métrage du 66ème Festival de Cannes ! Elle succède ainsi à Jean-Pierre Dardenne, Michel Gondry ou encore Martin Scorsese. Son jury devra remettre plusieurs prix dont la Palme d’Or du court métrage. Comme l’a déclaré Gilles Jacob dans un communiqué en début d’après-midi, “Jane est une enfant de Cannes. Je le sais pour avoir choisi ses trois premiers courts, dont javais apprécié le style et la cohérence.” Cela ne nous aurait pas étonnés de la découvrir Présidente du jury long métrage… Rappelons que Jane Campion avait remporté la Palme d’Or du court métrage en 1986 pour Peau avant une première nomination en compétition officielle en 1989 pour son premier long Sweetie. Il faudra attendre 1993 pour la consécration : Le jury de Louis Malle lui remet la Palme d’Or pour son film La Leçon de piano, ex aquo avec Adieu ma concubine de Chen Kaige. Un palmarès qui restera dans l’histoire de Cannes car c’est la seule femme a avoir remporté la récompense suprême sur la Croisette. Mais avant de monter une nouvelle fois les marches, la réalisatrice dévoilera sa mini-série Top of the Lake à Berlin, lors du festival qui débute ce jeudi dans la capitale allemande.
Paul McCartney revient sur les planches après une convalescence de deux mois. L’ex-Beatles de 72 ans a signé un show de près de trois heures, ponctué d’hommages et d’une demande en mariage en guise de final.
Par son concert à Albany dans l’Etat de New-York le samedi 5 juillet, le chanteur Paul McCartney a marqué les esprits. Il a ainsi mis fin à sa phase de rétablissement de ces deux derniers mois, suite à une infection virale qu’il a contractée lors de sa tournée au Japon, annulant par conséquent ses dates à cette période.
Paul McCartney, trois heures durant, a repris ses cinquante ans de carrière avec une quarantaine de titres. Les incontournables Let It Be et Hey Jude ont fait le bonheur des 13.000 spectacteurs venus acclamer Sir McCartney au Times Union Center d’Albany. L’artiste a ainsi jonglé, sans temps mort, entre son répertoire solo (Maybe I’m Amazed, My Valentine…), des titres des Beatles (Lady Madonna, Eleanor Rigby…) et des Wings. Sans compter les divers hommages rendus à John Lennon et George Harrison.
Pour clore sa représentation, Paul McCartney a joué les entremetteurs avec un couple de fans présent ce soir-là. Lors du second rappel, un couple de sexagénaries s’est demandé en mariage sur scène. Ces derniers se sont faits remarquer d’une façon originale. L’un brandissait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « J’ai la bague et j’ai 64 ans », quand sa compagne lance un « Il ne m’épousera pas tant que je ne vous aurai pas rencontré ».
Ni une, ni deux, Paul McCartney les invite à le rejoindre sur les planches pour les laisser se présenter. John Dann a ainsi demandé la main de sa compagne Claudia Rodgers sur un air de When I’m Sixty-Four des Beattles, rejoint rapidement par le chanteur et ses musiciens. La réponse n’a pas tardé, avec un « oui » applaudi par le reste de la salle. Une bénédiction musicale dont se souviendront les nouveaux fiancés.
#BringYourDaughterToWorkDay (La journée où l’on emmène sa fille au travail). C’est comme tel qu’a légendé Kim Kardashian le dernier cliché en date de son mari et de sa fille qu’elle vient de poster sur Instagram.
Sortir un nouvel album, collaborer avec Adidas et passer du temps avec sa femme et sa fille. Telles sont les actuelles priorités estivales de Kanye West qui a donc décidé de joindre l’utile à l’agréable comme on peut le constater sur la photo postée par Kim Kardashian sur Instagram.
On y voit la petite North (née le 15 juin 2013) sur les genoux de son papa avec comme légende à ce cliché #BringYourDaughterToWorkDay (La journée où l’on emmène sa fille au travail).
Comme il le laissait sous entendre dans sa dernière interview au GQ américain, Kanye est donc en plein enregistrement de son nouvel opus. “J’espère que je pourrais sortir une de ces chansons dans les prochaines semaines, juste histoire d’avoir quelque chose sur le marché, indiquait-il dans le dernier numéro du magazine branché du groupe Condénast. Mais je pense que ce sera plutôt pour septembre. Je vais et je viens. Est-ce que ça sera pour septembre ou plutôt octobre ? Est-ce que ça devrait être pour novembre? Quand Beyoncé travaillait sur son dernier album, elle a pris son temps. Je pensais qu’il pourrait d’une façon ou d’une autre sortir en juin, comme Yeezus, et tout péter cet été. Mais je me dis qu’il faut que je travaille sur adidas et que je passe du temps avec mon enfant.”
Avec la naissance de sa fille, Kanye a donc décidé de revoir son agenda. Et North est en première page.
Invitée par Kanye West à la soirée de lancement du nouvel album de Teyana Taylor, jeune chanteuse qu’il produit, Kim Kardashian se serait fait remarquer à cause de son attitude hautaine. Karrueche Tran, petite amie de Chris Brown, en a pleinement fait les frais.
En quelques années, la vie de Kim Kardashian a complètement changé. Passée de starlette issue de l’univers trash de la télé-réalité américaine à épouse et mère de l’enfant de Kanye West, l’un des rappeurs les plus respectés au monde, aux multiples business fructueux, son évolution dans la sphère showbiz est indéniable. Ce qui pourrait bien lui avoir fait prendre un sacré melon. Cette semaine, la Californienne s’est rendue à la soirée de lancement du nouvel album (VII) de Teyana Taylor, jeune chanteuse produite par son mari. Sur place, elle n’aurait pas hésité à prendre certaines personnes de haut. Notamment Karrueche Tran, petite amie de Chris Brown, lui aussi présent. Cette dernière se serait approchée de Kim afin de prendre une photo avec elle… La douche froide. “Elle n’a rien dit et s’est éloignée”, rapporte une source qui se trouvait dans les parages à Radar.
Chris Brown conscient qu’une photo ferait plaisir à sa chérie s’est tournée vers Kanye West pour qu’il puisse intervenir. “Kim a coopéré mais lui a fait comprendre que ça ne la réjouissait pas. Elle se comportait comme une vraie peste.” Finalement, elle aurait accepté de prendre une photo de groupe, bien qu’elle n’ait pas l’air spécialement heureuse de le faire sur le cliché, habillée d’une jupe crayon ultra-moulante sur un top crème. Si excédée qu’elle n’aurait même pas prêté attention à Karrueche, aspirante mannequin, essayant d’entamer la conversation avec elle.
Kim Kardashian a en tout cas la mémoire courte. Un peu de sympathie serait pourtant bienvenue de sa part, elle qui se plaignait quelques mois plutôt de l’attitude condescendante de Beyoncé à son égard. Les couples « Kimye » et « Jayoncé » se sont d’ailleurs visiblement éloignés depuis que les derniers ont sciemment manqué le mariage des premiers à Venise en mai dernier. Elle devrait pourtant savoir que la roue peut encore éventuellemet tourner et à n’importe quel moment…
Arrested Development star Jason Bateman joined the plethora of Hollywood figures who have pledged to boycott Republican-controlled states that attempt to pass legislation putting restrictions on abortion.
In recent weeks, states including Alabama and Georgia have passed legislation restricting access to abortion, with the state of Georgia introducing a “heartbeat” bill that will make the procedure illegal for physicians after six weeks of pregnancy.
“If the ‘heartbeat bill’ makes it through the court system, I will not work in Georgia, or any other state, that is so disgracefully at odds with women’s rights,” Jason told The Hollywood Reporter, in an article complaining that the entertainment industry is not doing enough to fight back against the proposals.
Bateman’s comments are particularly notable given that his Netflix show Ozark and HBO show The Outsider are currently filming in Georgia, suggesting he may have to pull out or force them to re-film part of the series.
Jason Bateman in Ozark (Tina Rowden/Netflix, 2017)
However, Bateman’s pledge aligns him with the over 100 industry figures who signed an open letter threatening to boycott the state over the legislation, a list that also includes the likes of Alyssa Milano, Judd Apatow, and Alec Baldwin.
The 50-year-old actor is not known for overt political activism, but did attract headlines last year after defending his co-star Jeffrey Tambor over his alleged bullying of actress Jessica Walter. Bateman later apologized for his remarks, saying he was “incredibly sorry” to be seen as excusing his behavior.
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European Chief Negotiator for the United Kingdom Exiting the European Union Michel Barnier and Brexit Secretary David Davis walk in Downing Street on February 5 | Pool photo by Stefan Rousseau/Getty Images
EU toughens Brexit transition demands
The text governing the Brexit transition forbids the UK from ‘any action’ in international bodies that is likely to be prejudicial to the EU.
The EU is demanding the U.K. not take “any action or initiative … likely to be prejudicial” to the bloc’s interests in any international body or forum during a Brexit transition period, according to draft legal text prepared by the European Commission.
The provision is part of a document, seen by POLITICO, in which the EU set out its updated terms for a 19-month transition period after the U.K. formally leaves the bloc in March 2019.
These terms, which the U.K. is yet to agree to but has little leverage to negotiate, include a tighter definition of Britain’s minimal influence over EU decision-making and a new provision that will restrict the U.K.’s ability to prevail in disputes over aspects of the single market.
As expected, the draft transition agreement includes the EU’s main condition: a requirement that the U.K. abide by all EU laws and obligations, even as it loses all voting rights and representation in Brussels.
According to the text, the EU would be required to consult London — but not necessarily act on the U.K.’s input — only in regard to setting new fishing quotas. On other issues, such as sanctions policy, and issues directly affecting the U.K., the EU may consult Britain but would be under no obligation to do so — a flat dismissal of U.K. negotiator David Davis’ demand for some recourse mechanism over new EU policies that Britain might oppose.
“We will have to agree a way of resolving concerns if laws are deemed to run contrary to our interests and we have not had our say,” said Davis in a speech on the U.K.’s view of a transition period last month.
The five-page document, which was discussed by the EU’s College of Commissioners in Strasbourg Tuesday and then circulated among EU27 diplomats, includes updated language and new provisions that were not in previous draft negotiating directives agreed by EU ministers last month.
Among the most notable is the clause curtailing the U.K.’s actions on the world stage. It states: “The United Kingdom shall abstain, during the transition period, from any action or initiative which is likely to be prejudicial to the [European] Union’s interests in the framework of any international organization, agency, conference or forum of which the United Kingdom is a party in its own right.”
Interpreted strictly, it would bar the U.K. from taking any position at the United Nations, the World Trade Organization or in the G7 or G20 clubs of world economic powers that run counter to the EU’s wishes.
The draft legal text also suggests that the U.K. will find itself on the losing end of any disputes within the EU’s single market. A footnote states that the final withdrawal and transition agreement “should provide for a mechanism allowing the [European] Union to suspend certain benefits deriving for the United Kingdom from participation in the internal market” in the event that referring a complaint to the European Court of Justice would not yield a remedy in time.
In other words, while the U.K.’s exit might be imminent, it will not be allowed to violate EU market rules and then use judicial delaying tactics to avoid any sanction. The draft text confirms the ECJ will retain jurisdiction over the U.K. throughout the transition — something Prime Minister Theresa May conceded back in October.
One EU official who has seen the text played down the draconian nature of the clause: “The mechanism has not been identified yet, it will be a part of our internal discussion but it will also be discussed with London. We cannot impose it to the U.K.” The official added that the types of cases it would apply to have yet to be identified.
The draft’s tightly written legal language makes clear just how powerless the U.K. will become in EU matters during the transition. For example, it states: “For the purposes of the treaties, during the transition period, the parliament of the United Kingdom shall not be considered to be a national parliament.” It also states, “during the transition period, the Bank of England shall not be considered to be a national central bank.”
Those provisions are practical measures, not political jabs, stripping the U.K. of standing that the parliaments and central banks of EU27 nations would have under EU law.
But they are likely to be particularly inflammatory for Brexiteers. Jacob Rees-Mogg, Tory backbench MP and leader of the Euroskeptic European Research Group, has argued that the terms of a transition period are so restrictive they make the U.K. no more than a “vassal state.”
Rees-Mogg said on Tuesday evening that the legal text as drafted was “not something that we can accept.”
Speaking in Westminster, he raised particular objection to the provisions on the authority of the ECJ, which he said would enable the EU to “punish us” without the U.K. being able to plead its case in the EU’s highest court in Luxembourg.
“I don’t want us to accept the ECJ in the implementation/transition period anyway, but if we do, they must as well,” he said. “To say ‘we can have extraordinary powers to do what we like, when we like it’ seems to be against the rule of law and therefore against the EU’s own Charter of Fundamental Rights.”
A U.K. government spokesperson said: “This is a draft document produced by the EU that simply reflects their stated directives. The secretary of state set out the U.K.’s position in his speech in Teesside last month. Together these provide a solid foundation for the negotiations on the implementation period, which have begun this week with the aim of reaching agreement by March European Council.”
The draft text must still be negotiated and agreed by the U.K., but officials in Brussels have made clear that they have little appetite for haggling. Britain has virtually no leverage if it wants the transition period — which experts say is crucial to avoiding a shock to the U.K. economy — to be agreed swiftly. May, who refers to the transition as an “implementation period,” has described it as essential.
The draft text, as expected, calls for the transition to last from the official Brexit date of March 29, 2019, until December 31, 2020 and it makes no mention of any possible extension, though nor does it exclude the possibility.
But the text does give at least one nod to May’s suggestion in her speech in Florence that aspects of the future relationship between the U.K. and the EU might be fast-forwarded during the transition. The draft includes a provision allowing for a new agreement “in the area of common foreign and security policy,” and in defense matters, to supersede existing provisions of the EU treaties.
On virtually all other matters, the U.K. will continue to be bound by the treaties, as well as by all of the EU’s existing international agreements, even as it must wait to implement any of its own new deals. On trade agreements, for instance, the U.K. will be required to fulfill the obligations of all existing EU accords but cannot become bound by its own new trade agreements, or any other legal agreements, until the transition ends.
An EU official working on Brexit, who has seen the text, played down the changes from previous versions. “In general, it seems that it reflects what has been adopted by ministers in the negotiating directives, there should be no surprises, really,” the official said.