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Fraîchement séparée de Chris Martin, Gwyneth Paltrow devrait prochainement trouver l’amour… si l’on en croit sa voyante Jill Willard. Cette dernière lui prédit d’ailleurs un nouveau mariage.

Gwyneth Paltrow n’a aucun souci à se faire sur son avenir sentimental. Si son ex, Chris Martin, leader des Coldplay, roucoule tranquillement avec la jeune Jennifer Lawrence, elle est également en bonne voie pour retrouver l’amour. C’est ce qu’affirme en tout cas son amie médium, Jill Willard, dont elle a dressé un portrait élogieux sur son site Goop. Pour la voyante, une chose est sûre : l’actrice va prochainement à nouveau convoler en noces. “Gwyneth est une femme formidable et je vois de belles choses dans son avenir, confie t-elle au magazine Grazia. Elle va se remarier et retrouvera l’amour parce qu’elle est ouverte à cela.” C’est le fruit de nombreuses sessions depuis sa séparation au printemps dernier durant lesquelles elle a pu “débloquer” ses sentiments et se préparer à aller de l’avant. “Quand quelqu’un se sépare d’un partenaire, je suis généralement en mesure de lui montrer pourquoi ils ont rompu. Je vais voir des choses et les aider à puiser dans leurs pensées et leurs émotions les plus profondes.”

Il faut dire que Jill Willard se positionne en experte. “Je suis capable de décrypter pourquoi les choses se sont passées de la sorte et diminuer leurs craintes. Mes informations permettent à mes clients d’avancer, puis de sortir et de trouver de nouveaux soutiens – des conseillers en divorce, des thérapeutes, etc.” Gwyneth Paltrow, lentement mais sûrement, prête pour le rebond.

Crédits photos : NBC

Le tandem Kad et Olivier revient avec On a marché sur Bangkok, un film d’aventure traité sur le ton de la comédie. Derrière la caméra, Olivier Baroux prend un vrai plaisir à suivre un tandem inédit au cinéma, son fidèle complice Kad Merad et Alice Taglioni.

Après le retour de Pamela Rose, Olivier Baroux quitte la comédie parodique policière pour revenir vers un film d’aventure. Toujours humoristique, que les fans se rassurent, dans la veine de Safari, mais en plus réussi et plus abouti.

L’histoire démarre sur un pur délire à savoir découvrir ce qui s’est passé sur la lune pendant les deux minutes d’interruption de la retransmission du premier pas de Neil Armstrong, le 20 juillet 1969. Pour récupérer la vidéo, deux journalistes que tout oppose, le ringard Serge Renart et l’intrépide Natacha Bison, mènent une course poursuite effrénée à travers la Thaïlande. Le film enchaîne les scènes d’action et les gags sans temps morts. Le scénario pêche un peu parfois, mais On a marché sur Bangkok est une vraie comédie populaire familiale emportée par la puissance comique d’un Kad Merad toujours à 200%.

Le duo est entouré d’excellents seconds rôles, notamment un étonnant Etienne Chicot et la très touchante Chawanrut Janjittranon. Sorti pendant les vacances de la Toussaint, le film est à aller voir en famille et devrait ravir les petits et les grands.

De Olivier Baroux. Avec Kad Merad, Alice Taglioni, Etienne Chicot, Gérard Jugnot… 1h33

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A 65 ans, Jacques Weber dévoile sa vie, ses coups de gueule et ses coups de coeur, dans un livre aussi truculent que lui. Propos recueillis par Françoise Smadja.

Gala:Vous étiez un cancre à l’école, vous refusez d’entrer à la Comédie-Française, vous quittez la troupe de Robert Hossein en pleine gloire, vous renoncez à jouer dans Rabbi Jacob, et votre voix fout le camp dans Cyrano alors que c’est un triomphe. Fuyez-vous toujours le succès dès que vous le touchez?

Jacques Weber: Si je le savais! (Rire.) Je n’ai aucune réponse à ça. Je le constate aussi. Il y a chez moi cette sensation de me dire « c’est trop beau pour être vrai ». Est-ce que je le mérite? Toute ma vie, j’ai été comme ça. C’est très paradoxal. D’une part, je largue les amarres, je prétends à la liberté absolue, à l’indépendance à l’état suprême de l’acteur et d’un autre côté dès que je suis libre, je fais parfois des erreurs dans mes choix. On pourrait schématiquement dire que je ne suis pas à l’aise dans le succès.

Gala:N’est-ce pas un peu suicidaire, surtout pour un acteur?

J.W.: A l’époque, je n’étais pas marié. Je n’avais pas quelqu’un qui me montrait à quel point il ne fallait pas confondre un coup de nerf, un coup de gueule ou un coup de courage. Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir Christine, ma femme, dans ma vie. Ça s’apparentait aussi à des espèces de pulsions, de révoltes que je n’arrivais pas à dominer. C’était violent de balancer au téléphone à Pierre Dux, le directeur du Français: « Je n’aime pas ce que vous faites, je n’aime pas les gens qui font partie de cette troupe, je n’aime pas votre maison. » J’ai vécu d’autres choses. J’avais sans doute besoin de cela pour essayer de m’affirmer seul et conquérir d’autres endroits. Je n’ai aucun regret.

Gala:Vous avez une forte inclinaison à l’outrance… « Si je bouffe, je bouffe dix fois plus que tout le monde, je bois dix fois trop, si je me mets à ne rien faire, je dors comme personne ne dort… » Pourquoi êtes-vous toujours dans la démesure?

J.W.: Et quand je dis ça, c’est aussi outrancier puisque que je ne bouffe pas réellement dix fois plus que les autres. Mais je mange vite, très vite, je me fais tout le temps engueuler. A une époque, j’ai été très volumineux. J’étais dans l’excès. Aujourd’hui, je fais attention, je fais du sport. Mon problème, c’est l’impatience. Je veux tout et tout de suite. C’est terrible et très enfantin. En revanche, à côté d’un Gérard Depardieu, j’ai une outrance de nain.

Gala : Vous êtes incapable de faire une addition, gérer un compte, vous servir d’un ordinateur, ranger une voiture dans un parking. Pourquoi vous complaisez-vous dans cette ignorance ?

J. W. : Je n’aime pas le réel et son organisation. C’est Christine qui gère tout. Si je veux être totalement honnête, c’est aussi parce que socialement cela m’est permis, et je réalise combien je suis privilégié. J’ai eu cette chance extraordinaire de vivre de mon métier dès l’âge de quinze ans. Je suis issu d’une famille de la toute petite bourgeoisie assez rigide. Je revois encore le cahier de compte de ma maman. Cette espèce de désinvolture par rapport à la réalité est aussi une caractéristique sociale, mais également une question de caractère. Certains savent très bien le faire, moi pas.

Gala : Avec Weber, « c’est jamais sans ma femme » ?

J. W. : (Rires.) On partage tout. Elle fait de nombreuses adaptations, dont celle de la correspondance de Baudelaire. Elle m’assiste, quand je mets en scène. Je ne suis pas rigolo, je suis même bougon et silencieux. Pour la pièce de BHL (Hôtel Europe, ndlr), nous sommes allés à Sarajevo avec Kim, ma fille. J’avais envie de vivre cette expérience avec elles. J’en garde un souvenir inouï. Je peux aussi partir deux jours en tournée et bouffer seul. Nous nous sommes mariés deux fois. La première à la mairie en 1981, la seconde, dix ans plus tard dans une petite église de Bretagne. Ce fut une très grande cérémonie.

Gala : Vos trois enfants ont aussi la fibre artistique dans le sang.

J. W. : Tomy écrit des scénarios, Stanley est comédien et Kim est photographe. Tomy a réalisé deux films, Stanley a tourné dans de nombreux films. Très objectivement, je pense que mes deux fils ne se sont pas trompés de métier. Quant à Kim, ses photos dénotent une grande sensibilité.

Gala : Les encouragez-vous ?

J. W. : J’aide, je n’encourage pas. J’essaye de dire toujours très honnêtement ce que je ressens. Je me méfie des conseils. Mes enfants m’apportent énormément dans leur regard et moi j’en fais tout autant avec eux. Tomy et Stanley m’ont un jour écrit pour me dire que c’est grâce à moi qu’ils ont choisi ce métier. Je m’en souviendrais toute ma vie. J’étais extrêmement touché.

Gala : Votre physique de jeune premier soulevait des éloges ou des railleries. « Attention planquons-nous, planquons nos femmes, voilà le beau Weber, il va toutes nous les piquer ». Mais cette belle apparence cachait un grand complexe. Racontez-nous ?

J. W. : (Il rit). Le regard des autres me troublait, je ne m’en rendais pas compte. Aujourd’hui, ça se reproduit aussi avec mon fils Stanley. Quand j’ai tourné le Monte Christo, ça m’énervait vraiment. Personne ne se doutait que je souffrais d’un gros problème d’acné sur le tout le torse. Je le vivais comme une infirmité. Je me disais : « Comment vais-je faire dans l’intimité, dans la vraie nudité ». J’étais persuadé que mon acné était la chose la plus effrayante du monde. Tout le monde connaît ça. Mais, contrairement à d’autres, mon complexe était pire, il ne se voyait pas. Cela explique aussi ma timidité et mon manque d’assurance. A trente ans, j’ai tourné avec Signoret dans un film de Jeanne Moreau. Je jouais le rôle d’un boucher et Signoret m’a dit : « Louis Jourdan dans le rôle d’un boucher, ce n’est pas crédible ». Une réflexion qui m’a beaucoup marqué.

Gala : Justement, avez-vous peur du temps qui passe ?

J. W. : Aujourd’hui, à soixante-cinq ans, je peux évoquer tous ces souvenirs. Mais le rapport au temps qui passe est aussi très paradoxal. C’est quelque chose d’effrayant. « On va vers le naufrage », disait De Gaulle. Mais en même temps, des choses magnifiques se mettent en place. Sans doute qu’avec l’âge, je me rapproche aussi du réel.

Crédits photos : SIPA

Grizzly: une ode à la nature signée Disney **

February 18, 2020 | News | No Comments

Après Félins et Chimpanzés, Disneynature se penche sur les ours d’Alaska. Grizzly suit le voyage d’une maman ours et de ses deux petits pendant six mois à travers l’Alaska. Passionnant et rafraichissant.

Avant d’être le doudou préféré des enfants, l’ours est un animal sauvage dont la vie n’est pas des plus tranquilles. C’est ce que démontre Grizzly, produit par Disney, en suivant l’histoire d’une femelle grizzly et de ses deux petits, depuis leur sortie d’hibernation jusqu’à la suivante.

Six mois qui se résument à la recherche de nourriture, vitale, malgré les dangers que représentent les loups et les autres ours. On suit avec émerveillement, et effroi parfois, le voyage de ce trio attendrissant, dans les neiges des hautes montagnes d’Alaska jusqu’au cours d’eau remplis de saumons, en passant par les plaines et les prairies verdoyantes.

Une véritable ode à la nature, sensible et attachante, au message écologique évident mais distillé sans lourdeur, avec délicatesse et intelligence. Grizzly est un film à découvrir en famille et qui ravira autant les grands que les petits

De Alastair Fothergill et ska Keith Scholey. 1h18

Crédits photos : Photo: Keith Scholey

Gad Elmaleh: tant qu’il aura des idées…

February 18, 2020 | News | No Comments

Fortement moqué lors de la diffusion de sa publicité LCL, Gad Elmaleh n’en reste pas moins l’humoriste le plus apprécié du public français. Il se livre aujourd’hui sur son erreur de parcours.

Le 10 décembre 1994, âgé de 23 ans, Gad Elmaleh débute sa carrière de comédien. Pas encore de one man show pour le Casaoui, simplement une apparition dans un court métrage intitulé Manivelle. 20 ans plus tard, l’acteur est devenu l’humoriste préféré des Français. Il leur a déjà présenté cinq spectacles et est apparu dans des dizaines de longs métrages. Et malgré ces nombreuses aventures artistiques, Gad Elmaleh assure ne pas ravoir le moindre regret, même s’il avoue avoir commis quelques erreurs au cours de sa carrière.

Lors d’une interview livrée au site Metronews, le comédien a abordé tous les aspects de ces 20 années sans user une seconde de la langue de bois. « Je ne regrette rien, même la pub LCL, assure-t-il. Je pensais que c’était bien ». La publicité en question avait pourtant suscité de nombreuses critiques, le Plus de l’Obs allant jusqu’à titrer que Gad Elmaleh était devenu la risée du web. « Le public s’est beaucoup exprimé dessus, concède l’intéressé, mais ça veut dire qu’il ne me laisse pas faire n’importe quoi. Ça me touche ». Pourtant, Gad ne se désolidarise pas du projet de départ. Il en parle même avec une étonnante franchise, « je l’assume, je ne vais pas cracher dans la soupe, je pensais que ça allait être bien, j’ai été super bien payé, je n’ai rien caché ».

Aujourd’hui, l’humoriste compte bien remercier le public pour ces 20 années de fidélité. Il organise donc un show inédit afin de marquer cet anniversaire. 20 ans sur scènes sera joué à 20 reprises au Palais des Sports de Paris, entre le 25 novembre et le 20 décembre prochains. « Mon spectacle ne tournera pas en province mais il sera enregistré », précise Gad. Il faut dire que le comédien reprendra la tournée de son one man show précédent, Sans tambour, dès le mois d’avril 2015. Et tant qu’il aura des idées, il y aura des spectacles. « J’ai peur parfois de ne pas avoir d’idées originales, confie-t-il. C’est ça qui m’inquiète le plus. Il n’y a rien de pire qu’un comique qui n’a plus d’idées. Le jour où ça m’arrive, j’arrête. Sans faire d’adieux ».

Crédits photos : Abaca

“Iron Man 3” : l’affiche du Mandarin !

February 18, 2020 | News | No Comments

L’affiche de Ben Kingsley dans “Iron Man 3” vient d’être dévoilée ! Le comédien tient le rôle du grand méchant : Le Mandarin !

Après l’affiche personnage d’Aldrich Killian (Guy Pearce) dans Iron Man 3, dévoilée en début de semaine (voir l’affiche), c’est au tour de celle du Mandarin, incarné par Ben Kingsley, d’être dévoilée. Iron Man 3, sortira sur nos écrans le 24 avril prochain.

Iron Man 3

Elles ne partagent pas que le statut d’ex-première dame. En début de semaine, Carla Bruni-Sarkozy et Bernadette Chirac se sont retrouvées au Palais d’Iéna à Paris pour le dîner caritatif Link pour AIDES.

Carla Bruni-Sarkozy est peut-être le plus grand soutien de son mari Nicolas, en plein retour politique, mais n’en oublie pas pour autant les causes qui lui tiennent à cœur.L’égérie Bulgari s’est rendue au dîner de charité organisé par le fonds de dotation LINK pour l’association AIDES (association française de lutte contre le VIH créée en 1984 et reconnue d’utilité publique depuis 1990) en début de semaine. L’évènement se déroule dans les murs du Palais d’Iéna. Après les présentations de la maîtresse de cérémonie, l’inénarrable Cristina Cordula, le top-modèle devenu chanteuse interprète ses titres phares : Quelqu’un m’a dit, Déranger les Pierres ainsi que Salut Marin, un morceau écrit par Virginio, son frère décédé en 2006 du sida. L’émotion au rendez-vous.

Admirative, sa mère Marisa Borini, l’applaudit tendrement rejoint par l’autre première dame de la soirée, Bernadette Chirac, élégante dans un ensemble tailleur bleu marine. Dans le XVIe arrondissement de Paris, l’ambiance est à la générosité, à la bienveillance et à la bonne humeur. L’animatrice Daniela Lumbroso sourit à tout va accompagnée de son époux Eric Ghebali. Également aperçus, Roselyne Bachelot, présidente d’honneur de LINK, Arnaud Lemaire ou encore Ana Girardot. Le showbiz pour la bonne cause.

Crédits photos : Michel Dufour

“Scary Movie 5” : la nouvelle bande-annonce !

February 18, 2020 | News | No Comments

Une seconde bande-annonce de “Scary Movie 5” a été dévoilée.

Découvrez une seconde bande-annonce et l’affiche de Scary Movie 5. Le cinquième épisode de la saga parodique reprend ici les films d’horreurs Mamá, La Cabane dans les bois, Paranormal Activity 4 et le remake d’Evil Dead. Le film, qui sortira le 12 avril aux Etats-unis, est emmené par Ashley Tisdale, Simon Rex, Heather Locklear, Charlie Sheen ou encore Lindsay Lohan.

 

 

Adele: “Simon et moi sommes toujours ensemble”

February 18, 2020 | News | No Comments

Ce dimanche Adele a utilisé son compte Twitter pour faire taire la rumeur selon laquelle elle serait séparée du père de son fils.

Ce week-end le tabloïd anglais The Sun révélait que Simon Konecki, 40 ans, le compagnon d’Adele, avait quitté le domicile familial pour s’installer dans sa garçonnière de Brighton sur les côtes britanniques. Une source assurait que “si aucune séparation n’a été officialisée, ils vivent clairement séparés”.

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La chanteuse de 26 ans n’a rien dit quant à la vie commune du couple, elle a cependant profité des voeux de fin d’année pour rassurer les fans. “Je voulais juste souhaiter à tout le monde de bonnes fêtes et le meilleur pour 2015! PS: Simon et moi sommes toujours ensemble, ne croyez pas ce que vous lisez.”

Le doute est levé. Les médias restent néanmoins inquiets du moral d’Adele, jugeant de mauvais augure le fait que Simon Konecki se soit éclipsé à deux heures de route de sa compagne et de leur fils, Angelo, 2 ans.D’autre part, habituellement sociable et engagée, la chanteuse a brillé par son absence à deux évènements importants auxquels elle était conviée ces dernières semaines. D’abord auprès de Bob Geldof et son Brand Air 30 au mois de novembre, puis au mariage de son ami Elton John il y a quelques jours.

Se peut-il que ce repli médiatique soit seulement lié à la préparation du troisième album d’Adele, dont la sortie était initialement prévue pour la saison des fêtes. A ce jour en tout cas, point de nouvelles du dit album.

Nicolas Bedos a peur, non pas des terroristes, mais des conséquences de leurs actes. Dans un entretien accordé au journal Le Monde, il dévoile son effroi face à une possible montée de la censure : pour l’humoriste c’est certain, désormais « le pire est annoncé. »

« Il n’y a pas de graduation dans la liberté d’expression. » Depuis l’attentat qui a fait 12 morts lors d’une conférence de rédaction de Charlie Hebdo mercredi dernier, Nicolas Bedos a peur d’une remise en question de la liberté d’expression. Les millions de Français qui se sont depuis réunis pour, entre autres, la protéger, l’ont peut-être depuis rassuré. Mais dans une interview accordée au Monde ce samedi, il dévoilait son effroi sans détour.

« Le pire est annoncé, explique le grand ennemi de Dieudonné. Avant, la censure était d’ordre opportuniste, elle intervenait pour protéger contre la charge des politiques et des associations, lorsqu’on craignait de perdre des lecteurs ou de l’audimat. Demain, ils vont nous censurer au nom de notre propre intégrité physique. » Une conséquence qu’il estime contre-productive : “Pour que Charb, Cabu et les autres ne soient pas morts pour rien, laissez-nous l’ouvrir et risquer notre peau. Quitte à ce qu’on ne puisse plus aller pisser sans être accompagnés par trois agents de sécurité. Si l’on n’est pas suicidaire, il ne faut pas faire ce métier.

« Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à Charlie, c’est de continuer le boulot, conclue l’humoriste. Parce que rire, se moquer, c’est résister, c’est vivre. Il ne faut pas étouffer le nez de clown sous un mouchoir blanc. » Un avis partagé par les survivants de Charlie Hebdo, qui comptent bien sortir le nouveau numéro comme prévu, dès mercredi prochain.

Crédits photos : Pascal POTIER / VISUAL Press Agency