En raison de la situation sanitaire, Serge Lama a dû annuler sa tournée d’adieu. Une décision qu’il a prise avec “beaucoup d’émotion et de tristesse”, comme il le révèle sur les réseaux sociaux.
Depuis près d’un an, l’industrie musicale ne cesse de subir les répercussions de la crise sanitaire. Entre tournées et sorties d’album reportées, festivals et concerts annulés, les professionnels du secteur font grise mine. Dans cette série noire, les victimes sont nombreuses, à l’instar de M. Pokora ou encore Maître Gims. Une autre vient de s’ajouter : Serge Lama. Le chanteur de 77 ans a fait part de la mauvaise nouvelle sur Instagram, ce 19 janvier. Alors qu’il avait déjà dû reporter à deux reprises sa tournée, “Adieu chère province”, l’artiste a dû tout bonnement annulé ses spectacles prévus à partir du 1er octobre 2021, ainsi que ses deux représentations au Palais des Congrès de Paris, les 8 et 9 décembre 2021. Et ce, en raison la pandémie mondiale.
Une décision prise avec “beaucoup d’émotion et de tristesse”, comme le rapporte le communiqué, partagé par Serge Lama sur les réseaux sociaux. Le chanteur “regrette sincèrement de ne pouvoir dire au revoir à son public et à toutes les personnes qui l’ont suivi et soutenu durant des décennies sur scène”. Très affaibli physiquement (il subit encore les séquelles d’un accident de voiture survenu en 1965), il craint de ne pas pouvoir “se produire sur scène en fin d’année, en 2022, voire en 2023 si les conditions sanitaires devaient lui imposer un nouveau report.”
“Rassurez-vous, il n’a pas dit son dernier mot…”
C’est donc un clap de fin au goût amer que nous offre Serge Lama. Jamais vaincu, il dévoile sur les réseaux sociaux qu’il “réfléchit actuellement à une autre façon de dire au revoir à son fidèle public”. Et de poursuivre dans son communiqué : “Rassurez-vous, il n’a pas dit son dernier mot…“. Concerts retransmis en streaming ? Ecriture d’un dernier album ? Les possibilités de dire adieu semblent désormais limitées pour Serge Lama.
Il y a treize ans exactement, le 22 janvier 2008, Heath Ledger était retrouvé sans vie dans son appartement new-yorkais. Il faudra six mois pour que les enquêteurs officialisent les causes de son décès, qui ont continué pendant des années à alimenter les rumeurs…
Sa mort prématurée a provoqué une onde de choc dans le monde entier. Le 22 janvier 2008, à seulement 28 ans, Heath Ledger a été retrouvé sans vie, seul, dans son appartement de New York, alors en plein tournage de L’Imaginarium du Docteur Parnassus. Treize ans après sa mort, le souvenir de l’acteur australien continue d’habiter les fans de cinéma, tant ses rôles ont marqué l’histoire d’Hollywood : de sa prestation dans Le Secret de Brokeback Mountain au rôle culte du Joker, dans Batman : The Dark Knight. Après l’annonce de son décès, une enquête de plus de six mois a été engagée pour déterminer les causes exactes de sa disparition. Une femme de ménage et une masseuse avaient retrouvé son corps inanimé et des médicaments à côté de lui. Lorsqu’elles avaient fait la macabre découverte, les deux femmes avaient appelé le garde du corps des jumelles Mary-Kate et Ashley Olsen, qui se trouvait alors à proximité.
Deux possibilités avaient été privilégiées à l’époque : un accident ou un suicide. Très investi dans ses choix de films, Heath Ledger était réputé pour se donner corps et âme quand il jouait. De très nombreux témoignages ont prétendu que sa préparation extrême pour le Joker aurait un lien avec sa descente aux enfers, laquelle aurait entraîné sa mort. Une hypothèse que sa famille a toujours réfutée. Dans un documentaire, les deux soeurs du défunt ont nié tout lien entre sa dépression et son rôle mythique, qui lui a valu un Oscar à titre posthume treize mois après sa mort. “Le Joker ne l’a pas rendu dépressif, c’était même tout l’inverse”, ont-elles tenu à affirmer dans I Am Heath Ledger, sortien 2017. Elles ont aussi précisé qu’il “s’amusait”. Lors de sa préparation, coupé du monde, Heath Ledger avait tenu un effrayant journal intime, une période d’un mois durant laquelle il s’était enfermé pour ne faire plus qu’un avec son personnage de clown psychopathe.
“C’est totalement de sa faute…”
Les enquêteurs ont fini par classer l’affaire : l’un des plus grands espoirs du cinéma, père d’une fillette de deux ans qu’il a eue avec sa partenaire de jeu Michelle Williams, a donc perdu la vie accidentellement des suites d’une overdose d’antidouleurs, d’antidépresseurs et de somnifères. Accro aux médicaments et insomniaque, l’acteur prenait en effet des anxiolytiques. De son côté, son père a estimé que le décès de son fils était dû à son inconscience, alors que l’acteur toxicomane souffrait d’un système immunitaire fragile. “C’est totalement de sa faute, il s’est lui-même empoisonné”, a-t-il déclaré au cours d’interviews à la presse australienne, plusieurs années après la tragique disparition. Depuis la mort de Heath Ledger, l’appartement dans lequel il a passé ses derniers jours reclus est devenu un lieu de mémoire dédié au Joker, le rôle de toute une vie.
Dans un nouvel ouvrage intitulé Les visiteurs du soir (Plon), Renaud Revel révèle les coulisses de l’Elysée, et ces hommes de la société civile qui murmuraient à l’oreille du chef de l’Etat. C’est en présence de l’un de ces hôtes secrets que Nicolas Sarkozy a appris la fin de son histoire avec Cécilia.
C’est une habitude qui ne fait pas partie du mandat d’Emmanuel Macron. A la nuit tombée, aucun visiteur du soir ne vient chuchoter à l’oreille du président de la République. Pourtant, ses prédécesseurs ont usé de cette coutume, et de ces personnalités de la société civile jugées indispensables pour échapper à l’enfermement de l’Elysée. Nicolas Sarkozy en faisait partie. “C’est en compagnie de son confident Robert Bourgi que le Président Sarkozy a appris la fin de son histoire avec son épouse Cécilia, sur un petit bout de papier tendu par Claude Guéant dans son bureau” raconte Renaud Revel dans son livre Les visiteurs du soir (Plon) des propos rapportés par Gala en kiosques ce jeudi 21 janvier. Et Nicolas Sarkozy de lâcher : “Tu vois, Robert, Cécilia vient d’officialiser notre divorce”.
Leur relation connaît ses premiers déboires publics en 2005. Son épouse Cécilia apparaît alors en Une de Paris Match avec un certain Richard Attias… Mais le couple résiste. Nicolas Sarkozy arrive à garder sa femme auprès de lui… mais pour combien de temps encore s’interrogent les journalistes. Il se murmure que le couple aurait fait une sorte de pacte : Nicolas Sarkozy a clairement des ambitions présidentielles pour 2007 et il a besoin de son épouse pour arriver au sommet de l’Etat. Cécilia démentira par la suite, arguant qu’elle a essayé de tout son coeur de recoller les morceaux, et offrir un équilibre à leur fils Louis.
“C’est peu dire qu’à l’époque l’attitude de Cécilia me stupéfia”
Mais une fois élu en mai 2007, Cécilia ne tient plus et quitte son époux pour rejoindre Richard Attias. Une phrase prononcée par Nicolas Sarkozy aurait été l’élément déclencheur, la goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase. “Elle confiera à une amie proche que c’est le 14 juillet, après qu’il a lancé publiquement : ‘Elle est pas belle ma femme !’ qu’elle a décidé de partir”, écrit Robert Schneider dans le livre Premières dames. A peine élu président de la République, Nicolas Sarkozy doit faire état de son divorce devant les Français. Un coup dur pour l’homme politique. “C’est peu dire qu’à l’époque l’attitude de Cécilia me stupéfia. Je n’avais rien anticipé. Je n’y avais rien compris. Je subissais sans pouvoir contrôler une situation, qui, chaque jour, devenait plus incompréhensible. Je fus ainsi le premier président dont le divorce fut prononcé dans son bureau à l’Élysée. C’est une première dont je me serais assurément bien passé ” avait-il confié dans son livre Passions. Déprimé, Nicolas Sarkozy devra se remettre de cette douloureuse épreuve. Des castings seront organisés pour qu’il trouve la perle rare. Lors d’un dîner chez son ami Jacques Séguéla, le président de la République rencontrera une certaine Carla Bruni…
Ce 27 janvier, près de deux ans après la mort de Karl Lagerfeld, Sébastien Jondeau, son garde du corps et homme de confiance publie Ça va, cher Karl?, un livre sur leurs vingt années de complicité. Il évoque sa relation tendue avec Baptiste Giabiconi, l’autre “fils spirituel” du défunt couturier.
Mêmes allures sportives, mêmes regards ténébreux, mêmes origines sociales modestes… Beaucoup les rapproche à première vue. Mais tout les oppose, en vérité. Les mots sont écrits, les pensées assumées. Ce n’est pas seulement une affaire d’héritage moral ou financier. L’antagonisme couve depuis plus longtemps. Comme il le confie sans détour dans Ça va, cher Karl? (Ed. Flammarion), à paraître ce 27 janvier, Sébastien Jondeau, au service de Karl Lagerfeld de 1998 jusqu’à ses derniers instants le 19 février 2019, voit rouge quand Baptiste Giabiconi intègre le giron du couturier et s’impose rapidement comme un autre “fils spirituel”. “Je suis fier de ma position auprès de Karl, de cette place que j’ai conquise seul (…) mais je sens qu’on m’associe à Baptiste et ça m’insupporte”, écrit-il
Avant Baptiste, il y avait déjà eu Brad, mannequin et père du petit Hudson devenu le filleul adoré de Karl Lagerfeld. Dans les années 2002-2003, “Brad est à toutes les sauces, dans les campagnes publicitaires, au sein du travail photographique, dans les voyages, les défilés…”, rappelle Sébastien Jondeau, qui observe cette amitié particulière avec perplexité. “J’ai l’impression que Brad est quelqu’un d’intéressé, il ne veut rien dépenser, il est un peu capricieux”, écrit-il, avant d’ajouter que son attitude est encouragée par un Karl Lagerfeld flatté du pouvoir qu’il exerce sur son entourage. “Karl aimait monter les garçons les uns contre les autres. C’est la part perverse de sa personnalité”, analyse-t-il.
“Il faut que tu comprennes que Jake, Brad, Baptiste, c’est différent de toi”
En 2008, c’est donc au tour Baptiste Giabiconi de jouer les muses : “Baptiste va pousser ses avantages plus loin que Brad ne l’a fait” ,“Baptiste est là non-stop” , “Baptiste s’incruste”, s’agace Sébastien Jondeau. “Ma lassitude de devoir supporter Baptiste augmente. Il répète tout dans les moindres détails à Karl”, déplore l’homme de confiance. Au point que le couturier doit un jour mettre les points sur les i : “Il faut que tu comprennes que Jake, Brad, Baptiste, c’est différent de toi. Toi et moi, on travaille ensemble”, rapporte Jondeau un peu “glacé” par ses mots du Kaiser. Il évoque “un sentiment d’incompréhension, de dépossession”. (…) Mon égo en prend un coup.”
Sébastien Jondeau n’en reste pas moins soufflé par les attitudes de Baptiste Giabiconi, qui, rapporte-t-il, passe son temps à demander le prix de choses, bénéficie de nombreux privilèges. Comme pour son anniversaire: “Karl lui offre un cadeau hors du commun: la montre de son propre père. Deux mois plus tôt, Baptiste ne lui a rien offert pour le sien.” Jondeau souligne que Karl le gâte aussi, “de façon spontanée, sans occasion particulière”, mais“en doublant tout pour Baptiste, qui est d’une jalousie folle.”
“Mais qu’est-ce qu’il a Baptiste à inspecter ton appartement et à regarder tout ce que tu as?”
Sébastien Jondeau se laisse à son tour gagner par la jalousie, goûte peu que Karl ne cesse d’encourager Giabiconi dans ses différents projets : “On découvre qu’il a pris un manager, Sid. Puis qu’il va sortir un disque. Karl trouve ça super. Forcément.” Même étonnement devant l’assiduité du Kaiser pour l’émission Danse avec les stars à laquelle Baptiste participe en 2016 : “A chaque fois qu’elle est diffusée, tout s’arrête pour que Karl soit devant un écran.”
Jondeau et Giabiconi ne se côtoieront plus que très peu jusqu’à ce que son cancer de la prostate emporte Karl Lagerfeld. Il retranscrit une scène révélatrice selon lui du caractère de son “rival”, ce triste jour de 2019. “Le soir du 19 février, mes potes viennent tous me soutenir. Ils sont chez moi, rue de Lille. (…) Baptiste m’appelle. Il me dit qu’il est à Paris, seul, et qu’il veut me voir. (…) Baptiste n’est jamais venu dans mon appartement. Ce soir-là, mes amis me diront : “Mais qu’est-ce qu’il a Baptiste à inspecter ton appartement et à regarder tout ce que tu as?”
A la demande de Karl Lagerfeld, affirme-t-il, Sébastien Jondeau n’a pas informé Baptiste Giabiconi de l’état de santé de leur mentor. Le mannequin ne sera pas présent au moment de la fermeture du cercueil le 22 février 2019. Mais il “apparaît” au crématorium où Karl souhaitait être incinéré, et “s’incruste” dans la voiture de Jondeau pour se rendre au cocktail organisé pour les amis la maison Chanel. Cela n’empêchera pas Baptiste de se réclamer comme le premier héritier de Karl. Ambiance…
LONG FORMAT – Le 1er juillet 2011, Charlene de Monaco, née Wittstock, épousait Albert II devant le gotha et les médias du monde entier. Une exposition qui ne répondait pas encore à toutes les interrogations au sujet de cette nageuse sud-africaine multi-médaillée. A son rythme, la nouvelle icône du Rocher a su bousculer les traditions, révéler sa personnalité et imposer son style avec audace.
Sommaire
Une sirène à part aux yeux d’Albert
Son mariage princier à l’épreuve des fantasmes
Une altesse qui bouscule les traditions
Son pacte conjugal avec Albert
Un style de plus en plus personnel
Dans le grand bain du gotha, où certaines – Diana la mal aimée, Sarah Ferguson l’inconséquente ou encore Meghan Markle l’insoumise – ont peiné à tenir la tête hors de l’eau, elle aurait pu couler comme une pierre. C’est même l’avenir que les Cassandre rivées sur le Rocher monégasque lui prédisaient. Mais Charlene de Monaco, née Wittstock, est une championne. Au cours de sa carrière de nageuse muti-médaillée, la Sud-Africaine a prouvé qu’elle savait faire preuve d’endurance et ne craignait pas les clapotis.
Après avoir fait tourner la tête du prince Albert lors d’un tournoi de natation en 2000, entretenu une histoire secrète avec l’héritier de Rainier III pendant des années, brillé lors de noces princières très commentées en 2011 et donné naissance à des jumeaux qui fascinent à leur tour, la sculpturale altesse s’est imposée comme la nouvelle icône du Rocher. Le spectre de l’inoubliable Grace Kelly est souvent évoqué, quand on parle d’elle. Plus libre, moins prisonnière des convenances, Charlene de Monaco a toutefois su se démarquer, quitte à bousculer les traditions monégasques. Et à révéler une personnalité qu’on ne soupçonnait pas.
1Une sirène à part aux yeux d’AlbertDOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
Juin 2000, Mare Nostrum, Meeting international de natation de Monaco. Charlene Wittstock, sublime nageuse de 22 ans, décroche le 200 mètres dos. Présent en sa qualité de souverain, le prince Albert II n’a rien raté de sa performance. Leurs regards se croisent une première fois quand il lui remet le bouquet de la victoire. La nageuse sud-africaine, de vingt ans sa cadette, l’accueille d’un sourire timide. Le cœur du prince s’emballe. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Pendant une année entière, le souverain de 42 ans, que les monégasques rêvent de voir enfin en couple, ne peut oublier l’athlète qui a ondulé sous ses yeux.
Un an après leur première rencontre, leurs chemins se croisent à nouveau. Charlene est attablée à l’hôtel Tulipe avec des amis nageurs. Albert II se lance et invite la championne à dîner. Elle souligne qu’il serait bienvenu de demander la permission à son entraîneur. “Non’ ne serait pas la bonne réponse”, lui chuchote le prince. Elle se laisse convaincre. Le dîner terminé, impossible de se quitter. Ils danseront jusqu’au lever du jour. A cinq heures du matin, Albert de Monaco ramène sa dulcinée, et lui glisse son numéro de téléphone. La jeune femme l’égarera… sans le vouloir.
Charlene Wittstock retourne en Afrique du Sud poursuivre ses entraînements. Elle s’affiche au bras du rugbyman sud-africain Andre Snyman puis du nageur italien Massimiliano Rosolino. Albert II patiente en silence et multiplie les séjours discrets à Durban afin de la conquérir, déjouant habilement l’attention des journalistes. En 2006, c’est officiel, Albert II prend tout le monde de court et s’affiche collé-serré avec la nageuse aux Jeux Olympiques de Turin.
Pas de doute, le couple est amoureux. Dans la loge le soir de l’inauguration, ils multiplient les baisers et les gestes tendres. Leur complicité est flagrante. Les rumeurs de mariage s’amplifient. La belle ne s’arrête pas de nager pour autant, mais sa qualification aux Jeux olympiques de Pékin en 2008 semble compromise après une mauvaise blessure à l’épaule. Et si le temps était venu de quitter les bassins ?
Dès mai 2007, Charlene emménage avec son prince à Roc Agel, la résidence d’été du souverain. Dès lors, la compagne d’Albert de Monaco sera de toutes les sorties officielles. Dans l’ombre, pour ne surtout pas voler la vedette à Caroline ou Stéphanie de Monaco, elle se distingue, sa fine silhouette mise en valeur dans des robes de grands créateurs. Doucement, Charlène prend de l’assurance, et lie son destin à celui du Rocher. En 2010, surprise, elle sera même invitée aux noces de Victoria de Suède. Dix ans après leur rencontre, les fiançailles du couple sont enfin annoncées. Le mariage princier aura lieu un an plus tard, le 2 juillet 2011.
Légende photo : En juin 2007, Charlène Wittstock est photographiée rêveuse. Celle qui partage secrètement la vie du prince Albert songe peut-être déjà à cette vie de princesse qui pourrait être la sienne.
SGP / BESTIMAGE
2Son mariage princier à l’épreuve des fantasmesSGP / BESTIMAGE
La cour d’honneur du palais princier de Monaco a été transformée en cathédrale à ciel ouvert. Charlene Wittstock la protestante, convertie au catholicisme par amour, fait son entrée au bras de son père sur un tapis rouge allant de la Caserne des Carabiniers au Palais. Elle est vêtue d’une sublime robe en satin duchesse blanc signée Giorgio Armani à longue traîne. Souriante mais crispée, la jeune femme de 33 ans semble fragile face aux 800 invités qui la suivent du regard, et les 7 millions de téléspectateurs français qui ont les yeux rivés sur leur téléviseur. Une pression trop lourde à porter ? A moins que ce ne soit son nouveau rôle qui l’effraie.
A leur passage dans la petite chapelle de Sainte-Dévote, dédiée à la sainte patronne monégasque, la jeune femme fond en larmes.Albert II, flegmatique, apparaît impuissant à lui venir en aide. Les images font vite le tour du monde. Les mauvaises langues se délient, et les rumeurs s’enchaînent : la nouvelle princesse aurait tenté de regagner l’Afrique du Sud pour échapper à ce mariage. Le Sunday Times évoque de son côté « un mariage arrangé ». Le prince Albert aurait confisqué le passeport de sa future femme, après qu’elle l’aurait menacé de prendre la fuite en apprenant qu’il était à nouveau père d’un enfant conçu hors mariage. Albert II aurait réussi à la convaincre de rester contre une importante somme d’argent…
Des rumeurs qui vont douloureusement blesser la jeune femme. Mais trop timide, encore peu à l’aise dans son nouveau rôle, elle ne trouve pas la force de s’exprimer, préférant se cacher dans l’ombre protectrice de son époux. En 2013, fin prête à prendre la parole, elle sort du silence et fait taire ses détracteurs. “Tout était si lourd à porter, avec tant d’émotions mêlées à cause de ces rumeurs, la tension a grimpé en flèche et j’ai fondu en larmes. Et là, je me suis mise à pleurer d’autant plus que je pensais en même temps “Oh non, le monde entier est en train de me regarder pleurer !“, rectifiera-t-elle avec beaucoup de sincérité dans le Times week-end magazine.
Tout juste remise de l’épreuve de son mariage, la nouvelle princesse de Monaco reviendra au centre de l’attention. Mariée au souverain depuis à peine deux ans, la presse et les monégasques font preuve d’impatience et réclament un héritier. La pression s’intensifie. En mai 2014, l’heureuse nouvelle tant attendue est annoncée, Charlene de Monaco est enceinte.Quelques mois plus tard, une autre annonce va surprendre : l’épouse du prince Albert II n’attend pas un, mais deux enfants, des jumeaux, un garçon et une fille, qui feront la joie du couple en décembre 2014.
Légende photo : En juillet 2011, après plus de dix ans d’idylle secrète, Charlène et le prince Albert de Monaco se disent oui, sur le Rocher.
Claudia Albuquerque / Bestimage
3Une altesse qui bouscule les traditionsClaudia Albuquerque / Bestimage
Après la naissance des jumeaux, que le couple choisit de prénommer Jacques et Gabriella, Charlene de Monaco semble plus apaisée. Après avoir donné deux héritiers à la famille princière, l’ancienne nageuse va se façonner un rôle sur mesure au sein du clan Grimaldi. Mère dévouée, celle qui se qualifie comme une “maman présente, protectrice” fait de l’éducation de ses enfants sa priorité. L’ancienne roturière est bien décidée à leur offrir une enfance la plus normale possible. Le matin, c’est leur père qui les emmène à l’école. Une fois les enfants rentrés, elle prend le relais, entre devoirs et chamailleries. Les jumeaux sont également soigneusement préparés au rôle qui les attend. Entre engagements et séjours officiels, Jacques et Gabriella prennent doucement leurs marques.
Quand elle ne veille pas sur ses enfants, Charlene de Monaco choisit ses causes, de la lutte contre le VIH en passant par l’environnement ou encore les enfants en difficulté à travers le monde. Celle qui continue de s’exprimer en anglais, cultive toutefois la discrétion, n’aime pas qu’on la remarque. De plus en plus à l’aise en talons aiguilles et robes fendues, l’ancienne nageuse sélectionne ses apparitions publiques, et laisse bien volontiers la première place à Caroline et Stéphanie de Monaco aux côtés de leur frère, le prince Albert II.
Quand elle décide d’apparaître, c’est à sa façon, sans faux sourires. A ceux qui la disent froide et distante sur les photos, elle rétorque dans le magazine sud-africain Huisgenoot en 2019, “il est parfois difficile de donner le change. Peu savent ce qu’on vit loin des objectifs”. Cette année-là a en effet été marquée par la mort de deux de ses amis proches et les soucis de santé de son père. Les Monégasques, eux, l’ont compris : Charlène de Monaco est une femme entière, incapable de faire semblant.
Légende photo : Charlene de Monaco et le prince Albert II, très fiers, présentent leurs jumeaux Jacques et Gabriella en janvier 2015, au balcon du palais princier de Monaco.
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4Son pacte conjugal avec AlbertDOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
Cette liberté dont jouit Charlene de Monaco, le prince Albert II n’y est pas étranger. Sans goût pour les rapports de subordination que pouvaient entretenir sa mère Grace Kelly avec son père Rainier III, lequel était farouchement opposé aux rêves hollywoodiens de sa femme, Albert II se montre plus compréhensif, plus permissif. Il laisse agir Charlene comme bon lui semble. Le souverain est un homme moderne, à l’écoute, bien décidé à ne pas sacrifier son couple sur l’autel du protocole.
Loin d’être enfermée dans une cage dorée, l’ancienne nageuse rejoint régulièrement sa famille restée en Afrique du Sud. Albert II le sait, elle ne saurait être privée de son clan. En 2010, son frère Gareth, dont elle est très proche, est venu s’installer en principauté. Une bouffée d’oxygène pour celle qui a souvent le mal de son pays natal. Dans l’ombre, Albert II veille à l’épanouissement de son épouse.
Reconnaissante, Charlene salue en échange ses qualités de souverain, d’époux et de père à longueur d’interviews. “Avant que nous soyons mariés, tu as été mon ami, mon guide, tu m’as protégée. Lorsque je suis arrivée à Monaco, j’ai dû m’adapter à un nouvel environnement. J’ai appris en écoutant, en observant, mais c’est surtout toi qui m’as aidée, qui m’as montré le chemin. Je serai toujours à tes côtés, je te protégerai,” fait-elle savoir en s’adressant à son mari, dans les colonnes de Point de vue le 20 janvier 2021. Jolies prémices de la célébration de leurs dix ans de mariage, en juillet 2021.
Légende photo : Dans l’ombre protectrice de son époux Albert II, Charlene de Monaco a trouvé son équilibre. S’acclimater à la vie sur le Rocher n’aurait pu se faire sans son amour et sa bienveillance.
Bruno Bebert / Pool Monaco / Bestimage
5Un style de plus en plus personnelBruno Bebert / Pool Monaco / Bestimage
Après des débuts timides lors des événements officiels, Charlene de Monaco semble avoir trouvé sa place et fend encore les attentes. Sublime en robes haute couture lors d’événements comme le gala de la Croix-Rouge, la princesse se montre tout aussi à l’aise en tenue décontractée pour représenter la famille princière lors d’évènements sportifs. Ancienne nageuse surentrainée, celle qui s’est longtemps imposée une discipline de fer, n’hésite pas à mouiller le maillot et montrer de quoi elle est capable, en participant à des compétitions de grande ampleur. En témoigne, cette traversée de la Méditerranée en waterbike entre Calvi et Monaco en septembre 2020, sous les regards médusés mais admiratifs de nombreux Monégasques.
Aux brushings lisses et aux chignons sages sous les tiares, Charlene préfère égalementles audaces capillaires. Carré rétro, coupe wavy, coupe courte… Les sorties de la princesse de Monaco sont souvent l’occasion d’imprimer un nouveau look. En décembre 2020, à la surprise de tous, l’épouse d’Albert II a même dévoilé un look punk glam, avec le côté gauche du crâne complètement rasé. Un choix radical qui a ébouriffé ses détracteurs l’estimant inapproprié pour une princesse. “J’en avais envie depuis longtemps”, a clamé haut et fortcelle qui semble bien déterminée à faire fi des critiques. La coupe de cheveux avait été validée par son époux, mais habilement retravaillée pour un nouveau portrait officiel de la famille princière. Emancipation tout en subtilité de Charlene, entre modernité et sens du devoir.
Légende photo : En décembre 2020, Charlene de Monaco s’est affichée avec une coupe glam rock très audacieuse, qui n’a pas manqué de faire réagir. Un look assumé par la princesse.
Crédits photos : Crédit : Bestimage / Direction artistique GALA
Après une année d’idylle, Marion Rousse et Julian Alaphilippe ont partagé une heureuse nouvelle sur Instagram. Le couple attend son premier enfant.
Ce samedi 30 janvier est marqué par un heureux événement. Sur son compte Instagram, la consultante de France Télévisions, Marion Rousse, a annoncé qu’elle était enceinte de son premier enfant. Le papa est tout aussi célèbre que la future maman puisqu’il s’agit du cycliste, Julian Alaphilippe. C’est au détour d’une adorable photo du duo avec un body posé sur le ventre de la jeune femme, que Marion Rousse a annoncé la bonne nouvelle. “Si heureux… Nous t’attendons avec impatience et surtout avec déjà beaucoup d’amour“, a commenté la journaliste en légende de ce cliché pour exprimer sa joie. De son côté, le sportif a lui aussi partagé un post sur son compte personnel avec un tendre message : “Heureux et fiers de vous annoncer l’arrivée dans quelques mois de notre petit nous.”
C’est en mars dernier que Julian Alaphilippe a officialisé sa relation avec la consultante de France Télévisions. Lors d’une interview accordée à L’Équipe, en plein confinement, le cycliste a confié : “Elle est vraiment adorable, elle me supporte, m’encourage, un mec comme moi qui est hyperactif, qui aurait besoin de prendre souvent l’air.” Ces passionnés du deux-roues avaient passé leur premier confinement ensemble, au domicile de Julian Alaphilippe, en Andorre.
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Marion Rousse et Julian Alaphilippe attendent leur premier enfant
“Notre petit nous”
Avant cette belle idylle, Marion Rousse a partagé la vie d’un autre cycliste, Tony Gallopin, pendant douze ans. En février 2020, la jeune femme avait fait part de leur séparation sur son compte Instagram. “Parce que la vie ne se déroule pas toujours comme prévu… Après 12 années, Tony et moi sommes séparés depuis quelques mois. Je garderai toujours beaucoup d’affection et de bienveillance à l’égard de notre histoire et de la personne avec qui j’ai partagé toutes ces années.” Marion Rousse est à présent une femme épanouie qui s’apprête à donner la vie. Ce bébé partagera-t-il la même passion que ses célèbres parents pour le cyclisme ?
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Vincent Kalut / Panoramic / Bestimage
Selon l’auteure Mary Jordan, récemment citée par The Times, le divorce n’est pas dans les projets de Melania Trump, désormais loin de la Maison-Blanche. À sa place, une promesse de vengeance.
Nouvelle vie, nouveau départ ? Pas exactement. Face à la discrétion de Melania Trump à la suite de l’élection présidentielle, mais aussi lors de l’insurrection au Capitole, certains ont estimé que l’ex-First Lady est prête à divorcer de son époux. Mais à en croire le quotidien britannique The Times, il n’en est rien, loin d’elle l’idée de se séparer de Donald Trump. Toutefois, l’ex-mannequin slovène n’aurait pas dit son dernier mot. “Vous la critiquez et elle aime revenir comme un boomerang“, a fait savoir Mary Jordan, auteure de l’ouvrage The Art of Her Deal: The Untold Story of Melania Trump.
D’après elle, la maman de Barron Trump prévoit de réunir des fonds pour poursuivre sa campagne “Be Best”, lancée alors qu’elle était encore à la Maison-Blanche pour sensibiliser le public au cyberharcèlement. “Melania, comme son mari, ne recule jamais. Et c’est exactement ce que nous l’avons vue faire encore et encore”, a poursuivi Mary Jordan. Ne souhaitant pas se faire oublier, comme l’a prouvé un appel lancé avant son grand départ, Melania Trump est donc prête à rebondir. Durant ses derniers jours en tant que Première dame des États-Unis, la femme de Donald Trump a amorcé un nouveau projet, alors que le chaos régnait à Washington. Une indifférence témoignant d’un ras-le-bol qu’elle ne souhaite plus dissimuler.Réfugiée en Floride au côté de son bien-aimé, elle a même changé de staff dans le cadre de la création d’un nouveau cabinet selon CNN.
Sa nouvelle vie et ses projets entamés, qu’en est-il de son mariage avec Donald Trump ? Tandis que ses détracteurs s’amusent à assurer que le couple sera “divorcé avant l’été”(rumeurs particulièrement tenaces depuis le scrutin présidentiel et l’investiture de Joe Biden), Melania Trump ne jetterait pas l’éponge. Elle ferait donc fi des avantages qu’une éventuelle séparation lui apporterait. “Quand elle s’est mariée, elle voulait la stabilité, la stabilité amoureuse, la stabilité financière, et à travers tout cela, la seule chose qui subsiste est ce mariage”, a fait savoir le publiciste et “connaissance amicale” de la rivale d’Ivanka Trump, R. Couri Hay, toujours auprès du Times. “Je serais vraiment choqué si Melania se séparait et divorçait formellement de son mari.”
Très fier de sa fille Joséphine, Richard Berry lui a adressé un tendre message sur son compte Instagram à l’occasion de ses 29 ans.
« Bon anniversaire ma merveilleuse fille. Joséphine, 29 janvier, 29 ans. » Des mots simples pour une émotion réelle. Pour célébrer l’anniversaire de sa fille, Richard Berry a écrit ce court message sur son compte Instagram en légende d’une photo où la jeune femme apparaît plus souriante que jamais. « Lumineuse », « Très belle ! », « Juste magnifique », peut-on notamment lire en commentaires. De quoi rendre encore plus fier son père. Joséphine Berry a grandi sous les yeux du public. Pas seulement parce que son papa est célèbre, mais aussi parce qu’elle est comédienne. En 2003, il l’avait dirigée dans le film Moi César, 10 ans 1/2, 1,39m. Ce succès l’avait révélée alors qu’elle n’avait que 13 ans. Plus d’une décennie plus tard, la jeune femme ne lasse pas de jouer la comédie.
S’il y a un cadeau que pourrait lui offrir Richard Berry ? Lui donner la réplique. Elle « adorerait » jouer avec lui. « Pas seulement parce que c’est mon père, mais parce que c’est un acteur génial. Nous avons un projet de film ensemble, qui serait réalisé par Emmanuelle Michelet, autour des chevaux. J’ai suffisamment joué pour ne plus douter de ma légitimité. Le statut de ‘fille de’ ne me fait plus peur », avait-elle expliqué dans les colonnes de Paris Match en 2018.
Un talent héréditaire
Cette année-là, elle se fait remarquer sur TF1 en rejoignant le casting de la série Clem où elle prend au pied levé et avec succès le rôle de Salomé. La fille de Richard Berry et de l’actrice et photographe franco-britannique Jessica Forde arrive sur les tournages avec un certain bagage professionnel ayant déjà joué dans une dizaine de longs-métrages.
Click:duct tape Carla Bruni partage une vidéo chargée d’émotion sur Instagram, ce lundi 1er février. Tournées par Nicolas Sarkozy, ces images dévoilent un moment de complicité entre la chanteuse et sa fille Giulia, qui pourrait marcher dans les pas de sa mère…
La fille de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy semble avoir hérité des talents de sa maman. Ce lundi 1er février, l’ancienne Première dame dévoile une vidéo pour le moins inattendue et chargée d’émotion, sur Instagram. Sur ces images tournées par l’ex-président de la République, les internautes peuvent découvrir la jolie voix de Giulia Sarkozy. Pendant que la fillette de 9 ans interprète le titre Snowman de Sia, sa mère l’accompagne à la guitare. On aperçoit la chanteuse de 53 ans sourire à pleines dents en regardant sa fille. La fierté d’une mère qui se ressent également à travers les quelques mots laissés en légende de cette publication. “Quelle joie de t’accompagner quand tu chantes mon amour… Giulia & Snowman”, écrit l’interprète de Quelqu’un m’a dit. Et de remercier son époux d’avoir immortalisé ce bel instant.
Cette publication n’a pas manqué de faire réagir les internautes. Totalement séduits par cette prestation mère-fille, les abonnés de Carla Bruni ont tenu à les féliciter : “Extra !! Bravo à Giulia, on devine Carla rayonnante et fière de ce partage avec sa fille. Et bravo au cameraman”, “Mais qu’elle est merveilleuse !!! Elle chante divinement bien !”, “Mais ta petite Giulia chante comme un ange”, “Mon dieu c’est pas possible mais quelle voix… The Voice a trouvé sa nouvelle Star”, lit-on parmi les commentaires.
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“Je pense qu’elle veut être chanteuse”
Giulia Sarkozy a déjà tout d’une star. En effet, la fille du couple médiatique apparaît dans le clip de sa mère intitulé Un grand amour, sorti le vendredi 25 décembre. Alors, la petite fille s’apprête-t-elle à suivre la voie de sa maman ? Dans les colonnes de Version Femina en 2017, déjà, Carla Bruni se confiait sur la passion de son enfant pour le chant : “Elle adore les chansons, je pense qu’elle veut être chanteuse,elle chante toute la journée“, déclarait-elle, avant d’ajouter : “Elle adore notamment Let It Go de La Reine des neiges. Il faut dire que les chansons des films de Disney sont remarquables. Celles que nous écoutions enfants sont magnifiques.” En grandissant, la petite fille semble avoir élargi son répertoire…
Ex-candidat à l’élection présidentielle en 2017, Benoît Hamon s’est mis en retrait de la vie politique. Mais selon le journaliste Benjamin Mathieu, ce mercredi 3 février, il serait prêt à rebondir.
Le Parti socialiste lui a accordé sa confiance pour l’élection présidentielle en 2017, faisant fi de Manuel Valls à la suite d’une primaire mouvementée. Mais après un échec au premier tour du scrutin, puis un second lors des élections européennes de 2019, Benoît Hamon a mis sa carrière politique entre parenthèses. Jusqu’à ce mercredi 3 février. En effet, sur son compte Twitter, le journaliste de France Info Benjamin Mathieu a révélé que l’ex-ministre de l’Éducation nationale n’a pas dit son dernier mot. Les élections régionales de 2021 marqueront son retour sur le devant de la scène. Toutefois, il ne portera ni l’étiquette socialiste ni celle de son propre parti lancé le 1er juillet 2017 et baptisé Génération.s.
Benoît Hamon “va faire son retour aux régionales avec EELV en Ile-de-France. Il sera deuxième de liste dans les Yvelines.” Il rejoint ainsi la liste de Julien Bayou. Contrairement à ses frères qui se sont disputés une place à la mairie de Brest en 2020, l’ancien député de la onzième circonscription des Yvelines s’est consacré à d’autres projets loin des tumultes de la vie politique. Chemin l’ayant même conduit jusqu’à Pamela Anderson, lors d’une conférence de presse d’European Spring. Sur Instagram, il a pris pour habitude de dévoiler son quotidien apaisé (et son chat, Floki). En décembre 2020, le magazine Challenges a ainsi révélé qu’il s’est penché sur l’ouverture d’une “école populaire” en collaboration avec le maire de Trappes. Ce qui ne l’a tout de même pas empêché d’œuvrer pour l’unité des gauches, projet qui l’a encouragé à snober les élections législatives de cette même ville en septembre 2020. Un mois plus tard, son livre Ce qu’il faut de courage a atteint les étagères des librairies, un Plaidoyer pour le revenu universel. Son éternel étendard.
Il s'était mis en retrait de la vie politique après les européennes de 2019. Benoît Hamon, va faire son retour aux régionales avec EELV en Ile de France. Il sera deuxième de liste dans les Yvelines.
Click Here: Chiefs Rugby Jersey— Benjamin Mathieu (@BenjMathieu) February 3, 2021
Une vengeance en 2022 ? Sa réponse est claire
Et si certains espèreraient le voir prendre sa revanche en 2022, Benoît Hamon annonce la couleur. “Je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle, je ne fais pas de retour dans la politique“, a-t-il déclaré en novembre 2020 sur les ondes de RTL. Il ne ferme pas la porte à Jean-Luc Mélenchon qui, lui, est officiellement prêt à faire barrage à Emmanuel Macron. Le principal concerné lui impose cependant une condition. À savoir, “qu’il sache faire les gestes pour rassembler une famille politique, dont il s’est tenu quand même méthodiquement à l’écart ces dernières années.”