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Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : l’Oscar de Jennifer Lawrence, une jeunesse écossaise sous drogue et Vincent Lacoste à l’hôpital.

« Permis de mater »

Happiness Therapy de David O. Russell avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence (C8, 21h) : “Non, le film ne vaut pas seulement pour la magnifique Jennifer Lawrence dans un pantalon blanc moulant, il vaut surtout pour la prestation de ses acteurs, tous plus excellents les uns que les autres, Bradley Cooper en tête. A noter également qu’il s’agit sûrement du meilleur rôle de Robert De Niro depuis… longtemps ! David O. Russell évite l’écueil de la romance à l’eau de rose pompeuse pour nous offrir une belle comédie dramatique déjantée, tendue et caustique.” Vincent Formica

Trainspotting Bande-annonce VO

Trainspotting de Danny Boyle avec Ewan McGregor, Ewen Bremner (OCS Choc, 20h40) : “Film culte des années 90, Trainspotting est un concentré d’énergie sur une jeunesse écossaise apathique et droguée jusqu’au trognon. Danny Boyle prouve qu’il est un maître de la mise en scène avec des plans toujours plus vertigineux et hallucinogènes. C’est sale, brut et rock’n’roll. Servi par l’une des meilleures bandes son du cinéma, toujours amenée de façon très pertinente (rarement une scène d’overdose n’aura été aussi puissante que celle de Renton, bercée par Perfect Day de Lou Reed), Trainspotting excelle dans sa dépiction du climat social pesant d’Edimbourg, parfaitement mise en valeur. Les images sont mémorables, tellement qu’on aimerait parfois les oublier (la scène des toilettes du bar, les hallucinations de Renton …), et elles mettent surtout en lumière quatre talents en début de carrière. Quatre vraies gueules : l’attachant Ewen “Spud” Bremner, le sournois Jonny “Sick Boy” Lee Miller, le colérique – et franchement génial – Robert “Begbie” Carlyle et bien sûr le paumé Ewan “Rent Boy” McGregor.” Caroline Langlois

Hippocrate Bande-annonce VF

Hippocrate de Thomas Lilti avec Vincent Lacoste, Reda Kateb (Cine + Premier, 20h45) : “Auréolé du César du Meilleur acteur dans un second rôle pour Reda Kateb, ce film à tout point de vue réaliste de Thomas Lilti dépeint avec une justesse et une crudité sans pareilles le quotidien d’un hôpital parisien, les conflits intérieurs et les doutes d’un personnel tenaillé par des questions éthico-administratives. On est très loin du romanesque de “Grey’s Anatomy”.” Guillaume Martin

« Permis de parler »

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Quels sont les plus gros échecs au Box Office américain au regard de leurs budgets de production, parfois pharaoniques, et des pertes engendrées ? Réponse en 25 films.

1. Pluto Nash (2002)
+

Budget de production : 120 millions $
Recettes au Box Office US : 4,42 millions $
Recettes mondiales : 7,10 millions $
Pertes : 113 millions $

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© Warner Bros.

Si les recettes mondiales des films de cettes liste semblent à peu près couvrir -sur le papier- les frais engagés dans leurs budgets de production, cette perspective est évidemment toujours faussée par les budgets marketing, parfois équivalents aux films qu’ils doivent promouvoir. Mais aussi (surtout ?) par la pratique toujours douteuse, borderline mais néanmoins curieusement légale par les Majors de ce que l’on appelle le Hollywood Accounting

De quoi s’agit-il ? L’idée, c’est de gonfler le plus possible le montant des frais dits “généraux” d’un film, grâce à une société montée pour l’occasion, qui va absorber ces dépenses. Une somme qui est donc déduite des profits générés grâce aux recettes du film au Box Office.  Les Majors mettent le plus souvent sur pied une société pour chaque film qu’elles produisent. Comme n’importe quelle société, elle calcule ses profits en soustrayant les dépenses des revenus. Le studio charge alors cette société / entité avec d’énormes frais, qui couvrent / camouflent ainsi les revenus des films. D’un point de vue comptable, le film devient un “Money Loser”, et n’a donc techniquement pas de profits à reverser… Tout est bon pour gonfler ces fameux frais généraux, que ce soit à la production, au marketing ou à la distribution.

Ca vous semble obscure ? Les exemples pour illustrer ne manquent pas… Car à Hollywood, on ne compte plus les victimes de ces pratiques, des acteurs aux scénaristes notamment, mais pas seulement. Nous en avions d’ailleurs longuement parlé dans un article de 2015, à relire ou découvrir ici. Nous citions l’exemple édifiant du film Harry Potter et l’Ordre du Phénix, sorti en 2007 et produit par Warner. Un film qui avait engrangé au Box Office mondial près de 940 millions de $, pour un budget de 150 millions environ. Très officiellement, le film était en fait… Déficitaire; de 167 millions de $ très exactement…

NOTA : sauf mention contraire, les chiffres sont donnés sous forme brut; ils ne tiennent pas compte de l’inflation.

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The journey of Romal Wahizada, the recently commissioned officer into the Afghan National Army has been a tale of tragedy and edifice of success. At 16, Romal Wahizada saw the horror of terror when Taliban insurgent beheaded over a dozen people in Jalalabad, including his close relatives. Now he is set to become an officer in Afghan National Army after being trained at Indian Defence Academy (IMA) Dehradun.

“The attack was a show of strength by the militants,” recalls Wahizada, who still gets goosebumps while narrating the incident. “I was shaken and didn’t talk to anyone for a long time. On seeing the blood of innocents being shed, I pledged to join the defence forces.”

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Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : Bébel espion pour Lautner, une fable sur la société de consommation par Jacques Tati et Sean Connery chez Gus Van Sant

« Permis de mater »

Le Professionnel de Georges Lautner avec Jean-Paul Belmondo, Robert Hossein (France 3, 20h55) : “Revenez au temps de la splendeur de Bébel pour un film d’espionnage aux accents (légèrement) géopolitiques et aux bourre-pifs (fortement) assénés. A noter que le scénario est cosigné par Jacques Audiard, qui faisait ici ses débuts aux côtés de son père Michel.” Vincent Garnier

Mon oncle Bande-annonce restaurée 2013

Mon Oncle de Jacques Tati avec Jacques Tati, Jean-Pierre Zola (Arte, 20h50) : “Le fantasque Jacques Tati enfile à nouveau imper et chapeau pour incarner son célèbre personnage de Monsieur Hulot. Cette fois, le cinéaste s’attaque à la société de consommation qui commence à émerger à l’époque et livre une sorte de « pamphlet comique » visionnaire. Fidèle à son style très visuel et son univers sonore très travaillé, Tati nous enchante autant qu’il nous fait réfléchir.” Vincent Formica

À la rencontre de Forrester Bande-annonce VF

A la rencontre de Forrester de Gus Van Sant avec Sean Connery, Rob Brown (France Ô, 20h55) : “Même si le film ressemble beaucoup à Will Hunting, également de Gus Van Sant, l’ensemble fonctionne grâce au talent du réalisateur (qui sait raconter une histoire complexe de manière simple) et à l’alchimie entre les deux personnages principaux.” Laurent Schenck

« Permis de parler »

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The recently concluded elections in five states have filled the respective assemblies of the state with new faces. While Telangana has all the reasons to be joyous as almost 2/3 of its newly elected MLA regardless their political affiliations are either graduates or above. Madhya Pradesh, on the other hand, should take a note as 1/3 of its MLA are barely school pass outs.

According to The New Indian Express story, out of 119 MLAs elected in Telangana, 43 are graduates, 26 have postgraduate degrees and 2 have PhDs and 27 either have a diploma or have passed intermediate and the rest have got schooling up to 10th.

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Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : De Funès dans la peau de Cruchot, Tom Hanks tueur à gages et Melissa McCarthy chasse les fantômes.

« Permis de mater »

Le Gendarme de Saint-Tropez de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Galabru (6ter, 21h) : “Le premier volet d’une saga comique célébrissime qui fit de de Funès la star que l’on connaît. Cruchot et sa nervosité légendaire, Gerber (Michel Galabru) et son autorité baffouée, leurs subalternes empotés et flegmatiques Fougasse, Merlot, Tricard et Berlicot… Malgré les très nombreuses rediffusions télévisées de leurs aventures estivales, cette fameuse brigade ne cesse de nous divertir et de nous amuser. Quant au charme de cette jeunesse yéyé insouciante, il opère toujours autant… avec un certain Patrice Laffont en lead !” Guillaume Martin

Les Sentiers de la perdition Bande-annonce VO

Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes avec Tom Hanks, Tyler Hoechlin (Ciné + Premier, 20h45) : “Tom Hanks trouve l’un de ses meilleurs rôles avec ce tueur à gages aussi taciturne que chevronné partant en guerre contre la mafia. L’esthétique de ce film signé Sam Mendes, très travaillée, est parfaitement adaptée à son cadre spatial, les années 1930. Les seconds rôles ne sont pas en reste : Paul Newman, charismatique à souhait comme toujours, et Jude Law à contre-emploi dans la peau d’un tueur sadique.” Laurent Schenck

S.O.S. Fantômes Bande-annonce VO

S.O.S. Fantômes de Paul Feig avec Melissa McCarthy, Kristen Wiig (Canal + Family, 20h50) : “Ce Ghostbusters version féminine n’a pas l’aura culte de son illustre aîné mais il a le mérite de faire le job en tant que divertissement de masse bien calibré. Les 4 comédiennes s’en donnent à cœur joie, avec une mention spéciale à une Kate McKinnon complètement déjantée. Mais le vrai petit plus du film, c’est la présence de l’hilarant Christ Hemsworth dans la peau du secrétaire sexy mais un peu bête. Une performance étonnante pour celui que l’on connaît surtout pour son incarnation de Thor dans le MCU. Un bon film pop corn à voir en famille.” Vincent Formica

« Permis de parler »

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India might have electrified all its villages but it is still dark in many corners of the country. Senior secondary students decided to find a solution to absence of streetlights by developing slippers that come with lights.

Times of India reported that at the South Indian States Science Fair 2019, class IX students exhibited ‘E-slippers’ that come with lights and can be used for charging mobile phones also. The boys told the publication that in India since there are no streetlights therefore, they decided to come up with a solution that can prevent road accidents.

Photo: TOI

Après son passage par la Semaine de la critique à Cannes et le Festival d’Angoulême, Félix Maritaud, rôle principal de “Sauvage, s’impose comme la révélation du moment. L’occasion d’une interview-portrait.

AlloCiné : Comment tout a commencé ?

Félix Maritaud, comédien (Sauvage) : Un jour, on m’a demandé mon numéro de téléphone via Facebook. On m’a dit : “Tu me remercieras plus tard”. A la suite de ce coup de fil, j’ai rencontré les directrices de casting de 120 battements par minute et Robin Campillo. Ça a plutôt accroché avec Robin, on a commencé à avoir de longues discussions. Je lui ai pas mal parlé de mes expériences. On s’est revus dans le cadre du casting. On a fait les répétitions, puis le tournage. J’ai pris beaucoup de plaisir, et comme j’en donnais, ça a continué. C’est un truc d’échanges.

Il cherchait des pédés engagés, sensibles et charismatiques, à l’image des mecs d’Act Up qui étaient vraiment dans un truc de puissance par l’image. Il a ratissé assez large dans le milieu gay parisien pour son casting. Assez vite, j’ai rencontré Nahuel [Perez Biscayart], Arnaud [Valois] et Antoine [Reinartz]. Ca nous a permis de créer des liens ensemble avant le début du tournage.

Est-ce que tu avais pensé à faire du cinéma auparavant ?

Non. Je pense que si j’avais pensé à en faire, ça aurait plutôt été de l’autre côté de la caméra, du côté de l’image. J’avais déjà fait de la performance, du happening, mais c’est très différent. Tu donnes pendant un temps avec le public sur place ; il n’y en a pas forcément une diffusion. C’est un peu moins précis que le cinéma, qui demande de répéter des actions, des émotions, de passer par différents stades émotionnels. J’ai beaucoup aimé.

Ce qui m’a le plus poussé à continuer, c’est l’espèce de communauté artistique qui existe sur un plateau de cinéma. 

Ce qui m’a le plus poussé à continuer, c’est l’espèce de communauté artistique qui existe sur un plateau de cinéma. Chacun vient avec un talent, une identité forte. J’ai peut être eu de la chance, de tomber sur des plateaux où les gens étaient vraiment super. Ce truc où tout le monde se rassemble autour d’un objet, pour créer une histoire dans l’histoire. Que chacun rassemble son talent pour un objet-film.

Est-ce que tu t’es dit très vite en faisant ce film que tu allais vouloir en faire ton métier ?

Je n’ai pas envie de me définir acteur parce que ça voudrait dire que j’ai un objectif ou un but. Mais je n’en ai pas en fait. Je trouve ça juste génial. J’ai envie de le vivre au présent, maintenant quoi. Je sais qu’il y a des relations avec des réalisateurs que je peux tisser et c’est très exaltant. Les réalisateurs, souvent, sont des gens brillants, et j’aime bien la relation avec des gens brillants.

Je ne sais pas trop si je suis un acteur ou si je suis juste un garçon qui peut faire l’acteur. Est-ce que ça a vraiment du sens de se dire : je suis un acteur. Tout le monde peut être un acteur s’il a décidé d’oublier son ego et d’être disponible et généreux. Je crois que c’est la base. 

Est-ce que tu regardais beaucoup de films étant jeune ? 

Je regardais très peu de films, jeune. Je vais au cinéma assez fréquemment aujourd’hui parce que forcément quand tu es dans un circuit, tu as envie de voir le travail des autres. Ce sont surtout des réalisateurs qui me donnent des films et je les regarde. Par contre, je faisais souvent des rêves où j’étais au cinéma, et où il y avait un truc d’écran et de passage. C’est un truc qui m’est arrivé pas mal de fois, enfant. 

Quel est ton premier souvenir marquant de spectateur ?

Il y en a eu pas mal. Mulholland Drive, je sais que je l’ai vu assez tôt. Ça a été un début de fascination un peu ésotérique, pour les choses qui n’existent pas, les fictions internes. Je crois que c’est mon premier vrai choc. Je l’avais vu à la télé avec mon père, je devais avoir 9-10 ans. C’est jeune pour voir ce film.

Y a-t-il des comédiens d’autres générations qui t’inspirent ?

Je trouve Gérard Depardieu hyper inspirant. Il ne manque pas d’intégrité. J’aime bien son rapport hyper poétique à ce qu’il fait. Il est tout le temps dans le sensible quand il parle de ce métier. Il n’est jamais dans un truc de théorisation, de méthode pour être acteur… Je pense que sa technique vient de sa sensibilité profonde. Quand je l’écoute parler dans les années 80 de ce métier, il est dans un affect total, une compréhension brillante de ce qu’il fait, c’est très impressionnant.

Tous les acteurs qui n’ont pas froid aux yeux m’inspirent

Sinon, des actrices, Béatrice Dalle, par exemple… Elle m’inspire autant dans la manière qu’elle a de se donner pour les rôles que dans la manière qu’elle a de gérer son image publique, sa relation aux gens.
Tous les acteurs qui n’ont pas froid aux yeux m’inspirent, et tous ceux qui savent rester eux-mêmes et droits, coûte que coûte.

Est-ce que la musique peut t’inspirer dans ton travail ?

Oui, ça arrive. J’écoute beaucoup de musique depuis super longtemps. Ca me provoque, ça me génère des choses qui sont un peu comme de la matière après à mettre dans des rôles. Il y a de la musique que j’écoute en spécificité pour me mettre un peu dans des moods.

Qu’est-ce que tu écoutes comme genre de musique au quotidien sinon ? 

De la musique des années 60, africaine, iranienne… Plein de choses !

Quel est le meilleur conseil qu’on t’ait donné ?

C’est Béatrice Dalle qui m’a dit : “On ne sera riche que dans nos coeurs, l’intégrité paye, mon chéri !” Ça, je pense que c’est le meilleur conseil qu’on m’ait donné, pas que dans ce métier, dans la vie.

Passer derrière la caméra, une tentation ? Ou peut être écrire ?

J’écris en ce moment. J’écris lentement. Je ne sais pas si je vais réaliser, je ne suis pa ssûr que ça soit une bonne idée de me donner le contrôle de beaucoup de gens ! Je ne voudrais pas être un tyran pour des gens ! Mais oui, c’est attirant, c’est tellement beau de faire ça que ça donne envie, c’est clair ! 

Que s’est-il passé pour toi après 120 battements par minute ?

Après 120 BPM, j’ai trouvé un agent, j’ai fait Sauvage. Il y a eu ce truc de début de circuit et maintenant je suis plus à l’aise, je ne suis pas pressé. Peut être que je devrais être plus volontaire, mais je trouve que ça fait peur les acteurs trop volontaires. Nicolas Maury parlait de ça récemment et je suis vraiment d’accord avec lui.  

Cannes 2018 : “Sauvage c’est Maurice Pialat chez le Marquis de Sade” 

Comment es-tu arrivé sur Sauvage ? 

C’était sur le tournage de 120 battements par minute. Je suis arrivé un matin et Nahuel [Perez Biscayart] était en train de lire le scénario de Sauvage. Je lui ai dit un peu en rigolant : “C’est quoi, ça ?”. Et il m’a dit : “C’est un rôle pour toi !”. Du coup, il m’a mis en contact avec Camille [Vidal-Naquet, le réalisateur].

Je n’ai pas du tout regardé la prostitution dans le rôle. J’ai regardé vraiment les sentiments du personnage, son amour. 

Ce qui a surpris Camille, je l’ai appris récemment, c’est que je n’ai pas du tout regardé la prostitution dans le rôle. J’ai regardé vraiment les sentiments du personnage, son amour. Si on déconstruit l’image sociale de la prostitution comme étant quelque chose de très loin et très extérieur, on arrive à se dire que c’est un boulot un peu banal pour pas mal de gens. Et pour lui, c’est tellement banal qu’il ne faut pas en faire des caisses quand tu fais ce genre de personnages.  

Ce qui est intéressant dans Sauvage, c’est qu’on ne sait jamais où l’on va nous emmener. Il y a des ruptures de ton, et parfois de l’humour dans les moments les plus inattendus…

Je pense que Camille a eu envie de construire ce film un peu comme la vie de ce personnage. Il zone et il ne sait jamais où il va. Il a une vie très surprenante, mais qui suit une espèce de fil. Ce sont des rires de surprise souvent, mais quand le public rigole, ce sont pour moi les moments les plus tragiques pour le personnage. Donc ça m’a paru un peu fou. Mais je le comprends : quand tu es dans une tension, d’un coup, tu as un truc qui jailli, qui te sort un peu du truc tendu. Le rire permet d’exprimer une forme de soulagement.

120 battements par minute : un an après Cannes, que deviennent les comédiens du film ? 

Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? La Rédaction d’AlloCiné vous indique les films et séries à voir à la télé. Au programme : un Tour de France rocambolesque, le 3ème volet de franchise Thor et Johnny Depp dans un thriller de Roman Polanski.

« Permis de mater »

Tour de Pharmacy de Jake Szymanski avec Andy Samberg, Orlando Bloom (OCS City, 23h30) : “L’équipe qui nous avait offert l’hilarant 7 Days in Hell, résultat de la collaboration entre le réalisateur Jake Szymanski et le comédien Andy Samberg, revient avec un nouveau tour de force. Après un interminable match de tennis, c’est cette fois-ci d’un rocambolesque Tour de France dont il est question. Avec une galerie d’acteurs reconvertis en cyclistes fous (Orlando Bloom, Freddie Highmore, Daveed Diggs, John Cena) et ses guests en tout genre (J.J. Abrams, Mike Tyson, Edgar Wright aux commentaires, Kevin Bacon et j’en passe), ce Tour de Pharmacy enchaîne les situations absurdes désopilantes. Les amateurs de l’humour SNL seront séduits.” Caroline Langlois

Thor : Ragnarok Bande-annonce VO

Thor : Ragnarok de Taika Waititi avec Chris Hemsworth, Cate Blanchett (Canal +, 21h05) : “Que ce soit clair : Ragnarok n’est pas la révolution annoncée. Le film manque cruellement d’intérêt, s’empêtre dans une vulgaire intrigue autour de l’évasion de Thor et laisse un goût de déjà vu avec l’affrontement (visuellement moche) qui l’oppose à sa méchante soeur. Mais on mate quand même pour Taika Waititi. Le cinéaste néo-zélandais complètement barré parvient à rendre l’univers du Dieu nordique plus fun grâce à un humour décalé plutôt bienvenu. Thor augmente son capital sympathie, les personnages secondaires sont plus drôles les uns que les autres (Jeff Goldblum et Taika “Korg” Waititi en tête) et, au fond, on passe un assez bon moment.” Caroline Langlois

« Permis de zapper »

La Neuvième porte Bande-annonce VF

La Neuvième porte de Roman Polanski avec Johnny Depp, Frank Langella (Canal + Cinéma, 23h15) : “Difficile de croire que le réalisateur de Chinatown soit derrière ce thriller ennuyeux. Dans la peau d’un chercheur de livres rares pour riches collectionneurs, Johnny Depp n’est pas ridicule mais rien ne peut sauver ce scénario centré sur une enquête pas vraiment captivante. La conclusion est encore moins convaincante que le reste du film. Mais bon, quand on sait que Roman Polanski a enchaîné avec Le Pianiste, on lui pardonne.” Laurent Schenck

« Permis de parler »

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