Month: December 2019

Home / Month: December 2019

Les enquêteurs du comté de Los Angeles veulent parler avec Robert Wagner des circonstances entourant la mort de Natalie Wood, son ex-femme, décédée mystérieusement une nuit de novembre 1981. Ils ont la preuve qu’il est la dernière personne à l’avoir vue.

Le 29 novembre 1981, l’ac­trice Natalie Wood part en croi­sière pour Thanks­gi­ving à bord du yacht The Splen­dour, aux côtés de son mari, Robert Wagner, de leur ami l’acteur Chris­to­pher Walken et du skip­per Dennis Davern. À l’is­sue d’une nuit agitée, la dépouille de Nata­lie Wood est retrou­vée au large de l’île de Cata­lina, dans la baie de Los Angeles. L’au­top­sie conclut à la noyade, sans prendre en compte les marques de contu­sions sur son corps. Ce samedi 3 février, 48 Hours, l’émission de la chaîne américaine CBS consacre un numéro spécial à l’affaire.

« Nous avons enquêté pendant les six dernières années et je pense que Robert Wagner est une person of interest maintenant » , révèle le shérif du Comté de Los Angeles, John Corina, sur CBS. « Nous savons dorénavant qu’il a été la dernière personne à être avec Natalie avant qu’elle ne disparaisse.» En 2011, le shérif avait rouvert l’enquête suite au témoi­gnage de Dennis Davern dans un livre confes­sion. Il y révélait une dispute entre Robert Wagner et sa femme, à cause de Chris­to­pher Walken qu’il jugeait trop proche de celle-ci. Et, en 2012, un médecin légiste de la police de Los Angeles a modifié l’acte de décès, changeant l’intitulé “mort d’une noyade accidentelle” par “mort par noyade et autres facteurs indéterminés.”

Depuis, la mort de Natalie Wood, Robert Wagner a poursuivi sa carrière. Tandis que Lana, la soeur cadette de la disparue, ne s’est jamais résolue à enterrer l’affaire.

Crédits photos : BESTIMAGE

France Gall et Michel Berger ont toujours préféré garder la maladie de leur fille sous silence. Pauline était atteinte de mucoviscidose. Lorsqu’on a proposé au couple de participer à un gala au profit d’une association qui lutte contre la maladie, le compositeur et la chanteuse ont logiquement refusé.

En 1978, la vie de France Gall et Michel Berger est comblée de bonheur grâce à l’arrivée de leur premier enfant, Pauline. Le bébé vient concrétiser près de cinq ans d’amour et de collaboration musicale au sein du couple, qui, au sommet de leur carrière, vit sur un petit nuage. Raphaël, leur deuxième enfant, né en 1981. Malheureusement, le bonheur est vite entaché par la maladie : les parents découvrent que Pauline souffre de mucoviscidose. Leur désarroi teinte l’album Babacar, sorti en 1987, le plus gros succès de France Gall. “C’était épou­van­table de parler du disque sans pouvoir racon­ter les vraies raisons de ce côté sombre, s’est souvenue France Gall auprès de Gala. Il y avait un déca­lage terrible entre l’artiste comblée et la maman déchi­rée. Cela se voyait sur nos visages : nous étions moins gais sur les photos.”

L’icône des années yéyé et Michel Berger choisissent pourtant de ne rien dévoiler publiquement de la maladie de leur fille, par pudeur et pour la protéger. Ainsi, lorsque le chanteur Hugues Aufray leur propose, en 1983, de participer à un gala caritatif à l’Olympia, organisé par la marque Levi’s pour une association contre la mucoviscidose, le couple préfère décliner poliment. “France Gall était une artiste très à la mode, qui arrivait à faire se déplacer les foules, même sans promotion, et j’ai eu l’idée de lui téléphoner pour qu’elle chante avec moi. Je suis tombé sur Michel qui, à ma grande surprise, a tout de suite décliné ma proposition, mais toujours avec une grande gentillesse, a raconté le chanteur, cité dans la biographie France Gall – Des amours, des chansons et des larmes, écrit par Alain Wodrascka (l’Archipel). Il m’a expliqué que leur fille était justement atteinte de la mucoviscidose et que France et lui ne désiraient pas que cela se sache, ce qui aurait pu se produire, si elle avait participé à ces concerts. Évidemment, j’ignorais tout de ce drame familial, a précisé Hugues Aufray.

Les drames familiaux se sont d’ailleurs tristement enchaînés : Pauline meurt en 1997, cinq ans après son père d’une crise cardiaque. France Gall, quant à elle, contracte un cancer du sein, qu’elle parvient à enrayer. La chanteuse est finalement décédée en janvier 2018, d’une récidive de la maladie.

Click Here: nrl shops

Crédits photos : BESTIMAGE

Actuellement en difficulté financière, l’animatrice Christine Bravo a interpellé Thierry Ardisson sur le plateau de Salut les terriens en révélant avoir été payée en liquide et au noir par lui pendant les années 90.

Ces dernières semaines, Christine Bravo avait annoncé à TV Grandes Chaînes ne plus avoir d’économies et préparer une reconversion loin des plateaux télé : “Je vis avec le peu d’argent qu’il me reste : n’ayant plus d’écono­mies, je vais devoir chan­ger de vie… vous décou­vri­rez dans quelques mois ma prochaine acti­vité, qui n’a rien à voir avec la télé !”. Ce samedi dans Salut les terriens, elle est revenue sur ses problèmes financiers en se plaignant du montant de la retraite qu’elle pourra percevoir : “J’ai demandé combien j’allais gagner : 1000 euros par mois ! Je ne peux même pas payer les croquettes de mon chat parce que j’achète des croquettes de marque ! (…) 1000 euros par mois, je sais très bien qu’il y a des gens qui vivent avec 1000 euros par mois, mais vous allez pas me dire qu’ils vivent bien”.

Elle a rebondi sur cette information en interpellant Thierry Ardisson : “Puisque vous m’avez payée quand même en cash et au noir pendant pas mal d’années…” Ce à quoi l’homme en noir avait répondu “Il y a prescription, c’était en 92, ou 93, donc …”

À Jean-Marc Morandini,Thierry Ardisson a tenu à préciser qu’il n’était effectivement pas responsable des problèmes financiers de Christine Bravo : “Christine Bravo a travaillé deux ans avec moi au début des années 90. Elle était coproductrice à 50% et disons qu’on lui remboursait généreusement ses frais. Elle s’est ensuite acheté un appartement. Je n’ai aucune responsabilité dans ses problèmes financiers actuels.”

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

Click Here: State of Origin Jerseys

Interrogé par le Parisien, Claude François Junior est revenu sur la gestion du patrimoine de son père, se confiant sur sa propre expérience à l’orée de la bataille qui ronge la famille Hallyday.

Alors que l’affaire du testament de Johnny Hallyday est en train de déchirer la famille du Taulier, nos confrères du Parisien ont interrogé Claude François Junior, un autre fils de star qui doit gérer l’immense patrimoine laissé par l’interprète de Comme d’habitude. Agé de neuf ans lorsque Claude François est mort, celui qui se dit touché par la lettre de Laura Smet est revenu sur la gestion de la succession de son père.

“La question de refuser la succession s’est posée. Mon père avait laissé près de 10 millions de francs de dettes, ce qui était une somme énorme en 1978 raconte Claude François Junior. Des dettes qui concerneraient également l’héritage Johnny Hallyday : le rockeur laisserait notamment un passif de 9 millions d’euros au fisc. “Quand mon père est mort, un tuteur de biens a été nommé et un tuteur de personne, en l’occurrence notre mère, a été désignée alors que nous étions mineurs” explique le fils de Claude François à propos d’Isabelle Forêt. A l’époque, l’ancienne compagne du chanteur s’empresse alors de vendre le moulin Dannemois à cause de frais d’entretien trop importants.

A l’heure actuelle, l’oeuvre de Claude François continue de rapporter “plusieurs millions par an”entre les ventes de disques, les droits d’exploitation, l’utilisation des chansons dans les films publicitaires et les reprises. Claude François Junior bénéficie de la procuration de son frère Marc pour faire vivre le répertoire de son père. Loin de la guerre intestine du clan Hallyday, la famille François semble vivre plus sereinement l’héritage d’une autre star de la musique.

Crédits photos : VEEREN / BESTIMAGE

Découvrez la nouvelle bande-annonce de Ant-Man qui fait la part belle à l’affrontement entre notre homme-fourmi incarné par Paul Rudd et son ennemi juré, Yellowjacket, interprété par Corey Stoll.

Le grand ennemi de Ant-Man se montre enfin dans cette nouvelle bande-annonce. Après une première photo publiée il y a quelques jours, Yellowjacket (en français “Pourpoint Jaune”) dévoile en vidéo l’étendue de ses super-pouvoirs et de son inimitié à l’égard de homme-fourmi incarné par Paul Rudd. Dans le costume au jaune dominant, on retrouve Corey Stoll, une gueule de cinéma notamment aperçue dans Non-Stop et la série House Of Cards.

D’une durée de 2 minutes et 26 secondes, ce trailer joue également la carte du second degré au vu de la séquence finale de combat sur un train miniature. Un élément que l’on imagine tout droit sorti de l’univers de Toy Story. Pixar – Disney – Marvel, le rapprochement semble évident.

C’est le 22 juillet prochain que l’on découvrira dans nos salles la première mission de cet être capable de rétrécir à volonté tout en démultipliant sa force, celle de réussir un audacieux cambriolage qui pourrait sauver le monde d’une issue fatale. Michael Douglas et Evangeline Lilly complètent le casting de ce blockbuster estival réalisé par Peyton Reed.

Click Here: Kenzo Women’s New Collection

Gérard Depardieu a annoncé à nos confrères de La Provence ce lundi 19 février qu’il souhaitait s’installer en Algérie. “J’ai choisi Alger. C’est un pays splendide“, explique-t-il.

Je vais bientôt habiter en Algérie, comme Eric Cantona d’ailleurs, qui habite à Oran. J’ai choisi Alger. C’est un pays splendide.” Gérard Depardieu a ainsi annoncé dans les colonnes de La Provence ce lundi 19 février qu’il souhaitait s’installer de l’autre côté de la Méditerranée. Le comédien de 69 ans a visiblement eu un véritable coup de coeur pour ce pays du Maghreb. “Je me suis intéressé à l’histoire de l’Algérie. C’est un peuple d’une grande intelligence qui a été bousculé par une armée d’analphabètes en 1830“, continue-t-il tout en provocation, faisant ainsi référence à la colonisation du pays par la France.

L’acteur s’est ensuite expliqué sur ses propos tenus sur le plateau de Quotidien le 13 février dernier sur TMC. “Les Algériens ne pourraient pas se comporter en Algérie comme ils le font à Marseille“, avait lâché Gérard Depardieu. Auprès de La Provence, il se justifie. “Cela a peut-être été mal compris, concède le comédien. Ce que j’ai voulu dire, c’est que les Algériens de Marseille n’oseraient pas dire le quart de ce qu’ils disent en Algérie. Le sens du respect se perd. Il est beaucoup plus marqué là-bas.

L’Algérie sera donc un nouveau point de chute pour Gérard Depardieu, après s’être installé en Belgique en 2012, puis en Russie l’année suivante. Il avait même à l’époque acquis la nationalité russe, provoquant une polémique : cela s’était accompagné de propos au vitriol à l’encontre des Etats-Unis. “C’est un peuple qui a sans arrêt détruit l’autre. (…) Ils font des foyers de merde. Non, je préfère être russe“, expliquait-il alors. Bientôt résident algérien, va-t-il chercher à adopter la nationalité de son futur pays d’adoption ? A suivre…

Crédits photos : BESTIMAGE

Click:webbing sling
Découvrez la nouvelle bande-annonce de Jurassic World dans laquelle on peut apercevoir Omar Sy et l’Indominus Rex, fameux dinosaure génétiquement modifié. Sortie prévue dans nos salles le 10 juin prochain.

Après la toute récente moisson d’affiches teaser, voici la bande-annonce tant attendue de Jurassic World qui nous en montre beaucoup plus sur les dinosaures qui peuplent ce quatrième opus. Vélociraptors, dimorphodons, mosasaurus… et Indominus Rex sont ainsi au programme de ces nouvelles images pour le moins impressionnantes.

L’action se fait plus explicite, et le fameux parc d’attraction se transforme bientôt en véritable décor apocalyptique sous les assauts destructeurs du dinosaure génétiquement modifié, pure création de la scientifique Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) complètement dépassée par les événements. Un pitch qui n’est pas sans rappeler celui des Dents de la mer 3.

Les espoirs de mettre fin à cette menace reptilienne semblent alors se porter sur le dresseur de raptors Owen Grady (Chris Pratt) et sa cool attitude. Pour lui prêter main forte, son acolyte incarné par Omar Sy que l’on peut apercevoir furtivement à 01:51 du trailer. Sa réplique “Y’a un problème, ils communiquent entre eux” pourrait laisser penser que les créatures préhistoriques s’unissent pour se révolter contre leurs maîtres humains…

Pour rappel, ce quatrième volet de la célèbre saga initiée par Steven Spielberg en 1993 sortira dans nos salles le 10 juin prochain. Sa réalisation a été confiée à Colin Trevorrow, dont c’est ici la première expérience en termes de blockbuster.

Click Here: gold coast suns 2019 guernsey

Les remarques et les critiques se succèdent depuis l’annonce des conditions de l’héritage de Johnny Hallyday. La question que tout le monde se pose désormais: Laeticia a-t-elle influencé le père de famille ou celui-ci a-t-il pris ses décisions en son âme et conscience?

La décision a eu de quoi surprendre. Alors qu’il se trouvait à la tête d’une belle famille recomposée et d’une fortune estimée à près de 100 millions d’euros, Johnny Hallyday a choisi de léguer l’ensemble de son patrimoine à sa seule épouse, Laeticia Hallyday. Un choc pour son entourage. Aucun de ses enfants, ni aucun de ses petits-enfants n’est cité comme héritier. Si les petites Jade et Joy peuvent espérer hériter un jour d’une partie de la fortune grâce à leur mère, Laura Smet et David Hallyday n’auront, sauf modification ultérieure, droit à rien. Une décision si radicale que beaucoup de proches de la famille ont fait savoir leur étonnement à l’annonce des conditions. Certains sont même allés jusqu’à laisser entendre que Johnny avait été manipulé, qu’il n’avait pas vraiment choisi de déshériter ses enfants mais que son épouse, Laeticia, se cachait derrière cette décision. Une vision des faits pas forcément partagée par l’ensemble des proches des Hallyday.

Dans un numéro de Gala datant de 2013, l’un des complices de la rock star donne son impression sur l’entourage de Johnny. Il confirme ainsi les coups de balai successifs pour se débarrasser d’amis trop encombrants. Un fait souvent imputé à Laeticia, que l’on accuse d’avoir voulu prendre le contrôle de Johnny en se débarrassant de ses proches. Pourtant, à en croire son complice, Johnny jouait de cette image mais n’était pas aussi docile que certains amis auraient pu l’imaginer. Certes, Johnny est influencé par son entourage, admettait alors la source de Gala, mais il ne faut pas croire qu’il est malléable. Au final, il prend seul les décisions les plus lourdes de conséquences. Pour le reste, il fait l’observateur sans rien perdre de se qui se trame autour de lui.” Johnny Hallyday aurait-il été moins marionnette qu’il le laissait penser autour de lui? Selon ce proche, le rockeur analysait son entourage, prenait la décision d’évincer telle ou telle personne puis laissait Laeticia apporter la mauvaise nouvelle pour ne pas être lui-même confronté à la déception de ses amis. Si cette vision venait à être confirmée, cela pourrait remettre en cause la version des faits selon laquelle Laeticia Hallyday a influencé son mari au moment d’établir son dernier testament.

Crédits photos : Simon Decleves/SIPA

Click Here: gold coast suns 2019 guernsey

Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence, le nouveau film du maître suédois Roy Andersson, sort ce mercredi 29 avril en France. Rencontre avec un cinéaste à part… et un vrai artisan du plan cinématographique.

AlloCine : L’inspiration pour ce film vous est venue par hasard un jour, alors que vous cherchiez des idées pour un scénario, un pigeon s’est posé sur le rebord de votre fenêtre…

Roy Andersson : J’étais assis dans ma cuisine, dans une maison du Sud de la Suède, en train de plancher sur ce film. Tout à coup je lève les yeux et vois un pigeon sur ce rebord, à quelques centimètres à peine de moi. Il avait l’air de réfléchir à quelque chose… (Rires) Je suis persuadé qu’il songeait à son existence, à comment survivre un jour de plus. Ces animaux ne peuvent avoir qu’une vision à très court terme. La perspective temporelle n’existe pas pour eux.

Faut-il avoir une philosophie à court terme dans la vie ?

Nous vivons avec cette philosophie. Nous ne savons pas ce que le lendemain nous réserve. Il ne faut pas blâmer les gens de penser ainsi. C’est dans l’ordre des choses. Les enfants vivent dans l’instant présent, cherchent des réactions immédiates, et ça leur suffit. Les adultes ont des responsabilités, parfois qui les dépassent, comme l’avenir du monde, de la nature. De fait, il devient impossible, voire dangereux, de ne se projeter que dans le court terme. D’un autre côté, il ne faut pas oublier que c’est le court terme qui régit réellement ce monde.

Ce qui est amusant avec vos films, c’est justement que vos scènes s’inscrivent toujours dans la durée, dans le temps… justement pour montrer la réalité de ce court terme !

C’est un sacré paradoxe ! (Rires)

J’ai longtemps été jaloux de la peinture.

Et ces durées de scènes ouvrent de belles perspectives cinématographiques, notamment parce qu’elles enregistrent le temps qui passe. Est-ce que l’on pourrait considérer cela comme une définition de votre cinéma ?

C’est intéressant… mais qu’une partie de la vérité. Pendant longtemps j’ai été jaloux de la peinture. Les spectateurs peuvent rester face à un tableau pendant des heures et des heures. Les films ne laissent pas cette possibilité aux gens. On ne reste pas planté devant un film pendant des heures et des heures. C’est un art de la fugacité. En tout cas, peu de films ont cette capacité. J’ai longtemps été jaloux de cette qualité intrinsèque à la peinture.

Vous dites que peu de films ont ce pouvoir. Pouvez-vous m’en citer un qui a eu cet effet sur vous ?

Il y a certains plans de Luis Buñuel que je peux voir et revoir et pendant longtemps. Dans Viridiana, il y a une scène avec des mendiants magnifique. Les personnages y sont représentés comme dans La Cène de Leonard De Vinci… C’est absolument magnifique.

Faire durer une scène chez vous, c’est souffler au spectateur que, finalement, tout peut arriver, surtout quelque chose d’inattendu, un accident… Et cela peut parfois déboucher sur une situation comique… ou sur une réflexion philosophique.

C’est très bon d’entendre cela…

En 40 ans de carrière, vous avez réalisé très peu de films. Cinq au total. Là encore vous prenez votre temps…

La vérité c’est que… mon second film (ndlr : Giliap en 1975) a été une catastrophe financière et critique. Après cet échec, personne ne voulait travailler avec moi, d’autant plus qu’on a fait de moi le bouc émissaire de ce naufrage financier, me rendant responsable des dépassements de budget. Ce différend avec le producteur m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je sois indépendant, en achetant par exemple une caméra. C’était mon premier objectif et cela m’a pris quelques années pour le remplir. Je ne pensais pas bien sûr que ça allait me prendre plus de 20 ans avant de refaire un film (ndlr : Chansons du deuxième étage, en 2000). Pendant ce laps de temps, j’ai tout de même travaillé, j’ai réalisé des publicités qui m’ont permis d’acheter du matériel, des projecteurs et même un studio. Cela a pris du temps. Tellement de temps ! Mais ça valait le coup ; j’ai pu réaliser cette trilogie (ndlr : Chansons, Nous les Vivants et Un Pigeon perché), des films que je n’aurais jamais pu réaliser en n’étant pas indépendant. Je peux donc retirer quelque chose de positif de cette trop longue attente.

Depuis ce retour, il se passe 7 ans entre chacun de vos films…

J’ai besoin de temps pour faire un film. Et notamment pour construire les décors, dont certains sont particulièrement complexes. Et j’attache beaucoup d’importance au placement des objets dans ces décors, ainsi qu’à la place des personnages. Je songe à la distance entre les objets, à ce qui sépare le personnage du mur… Cela me prend du temps de déterminer la place de chaque élément dans un décor. Si on bouge la position d’une chaise face à une fenêtre, cela engendre quelque chose de complètement différent ! Il faut trouver la position parfaite. La seule position possible, en réalité.

 

Pour chacune de vos scènes, vous pensez sincèrement qu’il ne peut y avoir qu’un seul positionnement de votre caméra ?

Oui. Je le crois vraiment. (Rires) Je ne trouve pas cet angle rapidement. Je sens très facilement lorsqu’une caméra n’est pas bien placée. Mais une fois que j’ai trouvé, je suis persuadé en mon for intérieur que la caméra ne pouvait être placée que “là.”

Une des thématiques de vos films est de montrer comment l’Homme vit. Et comment son existence peut parfois être totalement absurde…

Mon thème principal est en effet la vulnérabilité de l’Homme. Vous savez, je suis touché, profondément touché par les humiliations que peuvent parfois endurer les gens. Il y a plusieurs degrés d’humiliations. A la guerre par exemple, des choses terribles peuvent arriver. C’est malheureusement aussi le cas dans la vie normale. Cela me brise le coeur. L’humiliation est la chose la plus insoutenable dont je puisse être témoin.

Vos films montrent aussi à quel point nous pouvons être déconnectés les uns des autres. Encore une de vos thématiques de prédilection ?

Oui. Et cet éloignement est tellement dommage. Je ne vois pas non plus comment il pourrait en être autrement. Là encore, je trouve cela insupportable. Mais les coeurs, les gens changent.

Avez-vous conscience d’avoir une place à part dans le cinéma mondial ? Un statut presque “culte”, que l’on peut rattacher à votre style si particulier et aussi la rareté de vos films…

Pas vraiment… ou plutôt j’en prends de plus en plus conscience peut-être. (Rires) Je ressens un peu plus de respect année après année. Mais cela prend du temps encore une fois ! Pendant longtemps je me suis considéré comme un cinéaste peu intéressant, sans doute parce que je n’avais pas beaucoup de succès. Peut-être ai-je pris un peu plus de confiance après Un Pigeon perché justement, même si je pense que l’on ne peut jamais être pleinement satisfait de son travail. Quand on considère ce qu’il est possible créativement de faire, on se rend compte qu’on est toujours loin de l’objectif. Avec plus de ressources et de temps, je pourrais faire de bien meilleurs films.

Pendant longtemps je me suis considéré comme un cinéaste peu intéressant.

Maintenant que vous avez terminé “Un Pigeon perché”, quand peut-on espérer le prochain ? Dans 7 ans, à nouveau ?

Dans 4 ans ! (Rires) Après Nous les vivants, j’ai fait une pause de 3 ans… mais là j’ai déjà commencé à travailler sur le prochain. Je le considère comme le 4ème épisode de ma trilogie ! (Rires) Je n’ai pas encore de titre mais la thématique sera l'”infinité.” Rien n’est jamais fini.

La bande-annonce ahurissante du Pigeon perché :

Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence Bande-annonce VO

Propos recueillis par Thomas Destouches à Paris le 8 avril 2015

La famille de Laeticia Hallyday est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Suite aux révélations autour de testament de Johnny Hallyday, les proches de rockeur remettent en cause l’influence du clan Boudou dans les affaires du Taulier.

La famille Boudou aurait-elle influencé les décisions de Johnny Hallyday autour de sa succession ? “Depuis le mariage de la ‘petite’ avec le rockeur, le clan Boudou a peu à peu fait de la maison de Marnes-la-coquette son camps de base” peut-on lire dans les colonnes de Gala, en kiosques ce mercredi 28 février. Depuis les révélations concernant le testament laissé par le rockeur avant sa mort, la famille Boudou apparaît sous un nouveau jour.

La grand-mère de Laeticia Hallyday, Elyette Boudou surnommée par le Taulier Mamie Rock, est devenue à 82 ans la représentante légale de toutes les sociétés françaises de l’idole des jeunes. Sans compétence dans les éditions musicales, elle est la gérante de la Sarl Mamour, créée en 2012 pour encaisser 8 millions d’euros d’avance pour la tournée Jamais seul. Du côté du frère de l’épouse du chanteur, Grégory Boudou, le testament stipule qu’il est l’exécuteur testamentaire en cas de décès de sa sœur, seule héritière du chanteur. Quant à André Boudou, père de Laeticia Hallyday, il a aiguillé son beau-fils sur certains investissements : il lui aurait vendu un “bateau défectueux”, selon un proche, dans les années 90, comme l’a rapporté Sudinfo.be. Depuis, le patriarche de la famille Boudou reste très discret dans les médias.

L’entrée des membres de la tribu Boudou au sein des affaires de Johnny Hallyday provoque le malaise parmi certains proches de rockeur. “On avait depuis longtemps senti que quelque chose se tramait, que tout ce ménage fait autour de Johnny n’était certainement pas dû au hasard“, explique un ami du Taulier qui ne comprend pas que le rockeur n’ait rien laissé à ses deux aînés David Hallyday et Laura Smet. Le biographe de Johnny Hallyday, Bernard Violet, avait estimé quant à lui, dans une interview donnée à L’Express, que les membres de la famille Boudou “ont clairement pris l’ascendant sur le business de Johnny“.

Crédits photos : Bestimage